J'étais un adolescent d'une quinzaine d'années. Un mec. Avec une petite sœur blonde, deux parents assez banals.
Le début m'échappe, mais je sais que dans la première partie du rêve, j'avais volé quelque chose à un propriétaire de grandes surfaces (il avait la gueule de l'agent de la gamine, là, dans "Volt, Star malgré lui", qui dit tout le temps "authentique"). Je sais pas non-plus ce que c'était, mais ça restait quelque chose d'assez important pour qu'il ait menacé de me faire la peau si je recommençais.
Donc, bien-sûr, en adolescent bête d'une quinzaine d'années, j'avais recommencé. Le truc que je voulais voler était dans un placard, au fond d'un couloir très long que j'avais trouvé dans un de ses magasins. J'y étais rapidement allé, au MÉPRIS des caméras qui bordaient le couloir. J'avais ouvert le placard. Dedans, j'avais juste trouvé quelques vieux manteaux pourris bons à jeter et une boîte en carton. Dans la boîte, y avait de l'argent. Genre beaucoup d'argent. J'en avais pris quelque chose comme la moitié, tout remis en place, et fais demi-tour.
Mais des remords m'avaient soudain gagné. Donc j'étais revenu sur mes pas pour placer dans une seconde boîte de l'argent tout droit sorti de ma poche (ce qui était débile en soi). J'avais -encore une fois- tout remis en place, question de principe, pour m'esquiver une seconde fois.
Seulement, là, les caméras avaient servi à quelque chose. Des alarmes s'étaient mises à sonner Dieu sait où, donc je m'étais barré en courant.
Le proprio avait descendu les marches qui me séparaient de l'étage en mode "C'est quoi c'boxon ?!", mais j'étais déjà sorti.
L'extérieur présentait la grande surface comme construite sur une sorte d'îlot relié à la berge par deux ponts (qui avaient le même graphisme que celui de Rivamar, pour vous donner une idée). J'avais pris celui de droite en pensant juste à me tailler.
Et pis là, qui j'croise parmi la foule de gens venus faire leurs courses ? Mon prof d'espagnol (le vrai), bien-sûr. Obvious, quoi.
On est dans un rêve, ok. Je suis un peu perturbée qu'il soit là, mais pas assez pour lui demander ce qu'il fout dans mon rêve. Mais c'est pas grave. Justement, on est dans un rêve, alors la logique peut aller se faire voir ailleurs.
Je lui dis même pas bonjour. Il désigne l'autre pont (avec exactement la même intonation qu'en vrai, c'était hyper bizarre à entendre) et me sort :

- Ben, qu'est-ce que tu fais là ? Ils sont en face tes parents !

Heu... Ok. Merci... je suppose...
Suite à ça, je rejoins donc ma famille (dont aucun membre ne correspondait aux originaux. C'était pas mes vrais parents) sur le pont voisin. Ils avaient l'air de se souvenir que j'avais volé quelque chose dans la première partie, même si, perso, j'avais déjà oublié. Je suis hyper stressé, ça se voit. Ils me demandent ce que j'ai : je leur dis tout direct... ça les inquiète pas tant que ça.
Ma fausse mère me sort une GROSSE connerie du style :

- On va aller dans une station service. Si le vendeur te reconnait pas, c'est que tout va bien.

Certes.
On se rend donc à la station service la plus proche, comme prévu. J'entre dans le petit magasin, mes parents et ma sœur restent à l'intérieur de la voiture pour pouvoir vite démarrer (plutôt fuir, à mon avis...) si quelque chose venait à dégénérer.
Je me balade dans les rayons. Je cherche minutieusement (mais vraiment minutieusement. Pas au pif, en réfléchissant !) un paquet de mantos. Je suis hyper anxieux. Je le trouve, je vais à la caisse. Le vendeur a l'air de se faire chier (comme en vrai, en fait) mais il a aucune réaction particulière.
Alors je vais à la sortie, soulagé, et c'est là que je vois débarquer un fourgon rempli d'hommes de main du taré et du taré en question. Zut.
Je cours jusqu'à la voiture. Je rentre dedans. Derrière, plus rien.
Une sorte d’ellipse jusqu'à la nuit. Je vois un train, et je me vois dedans. Ma petite sœur est dans mes bras.  
Le fait que le défilement des wagons se fasse du bas de l'"écran" jusqu'en haut (je vois toujours mes rêves à la troisième personne), vers l'horizon, donne l'impression qu'on s'enfuit. Moi, je comprends pourquoi je dois partir, mais je me demande encore pourquoi ma - fausse -sœur a du me suivre. Hm... Peu importe.
Encore une fois : ellipse. Mais de plusieurs années, là. Une dizaine, peut-être. Je crois que c'est jusqu'à ce que je sois revenu chez moi.
Sauf que quand j'arrive, mon père vit dans une grotte (avec plein de mousse dedans, c'est dégueulasse mais joli), au beau milieu d'une forêt, fringué avec une peau d'ours, assis en face d'une table en rondins où il garde contact avec le monde extérieur grâce à son ordinateur (en plein milieu d'une forêt, wut ? Surtout que ça avait l'air d'être un Mac, pas un truc tout nul, quoi). Ma mère et ma sœur semblent avoir disparu. Mon père est content de me revoir.
C'est tout.

Dafuk. Fin.