Dégoûtant. Beurk. Le garçon avait presque envie de vomir. Serena, entourant tendrement le machin appelé Kalem, avait un sourire jusqu'aux oreilles. L'instant d'après, des étoiles plein les yeux, elle regardait le machin appelé Kalem et lui déposait un... Un baiser (!) sur les lèvres. Ah non pas que, voilà que maintenant ils se roulaient un patin.
"Pfff", cracha Sacha en passant devant le couple comme une fusée. Quelle trahison sérieusement, cette fille lui avait couru après pendant toute une saison et la voyait qui tombait dans les bras d'un type aussi facilement. Il s'arrêta net, et tourna les talons, se dirigeant vers les amoureux.
"Hello, Serena!" fit-il en tentant d'avoir le ton le plus enjoué possible. "Comment vas-tu?"
"Coucou Sacha", répondit la jolie blonde sans se détacher de son partenaire, se contentant simplement de tourner la tête. "Super bien!" s'exclama t-elle d'une manière tellement sincère, avec ses joues rosies que Sacha ne put s'empêcher de grimacer. Il jeta un coup d'oeil au machin contre lequel elle s'agrippait. Pff. Lui regardait Serena d'un air si tendre que Sacha avait envie de... De l'assassiner ! Voilà !
Face à ces quelques secondes de silence, la blondinette détourna son attention de son ancien compagnon d'aventure pour sourire à pleine dent à Kalem. Outré, Sacha décida de déguerpir de cet endroit à l'ambiance guimauve dans lequel seulement deux personnes avaient leur place. Alors qu'il fonçait, il tomba sur une très bonne amie, aux cheveux roux attachés en une couette sur le côté, qui observait les amoureux. "Ahhh ils sont tellement mignons !" déclara-t-elle à l'intention de Sacha. Ces paroles l'achevèrent. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que quelques mois plus tard, Serena se ferait quasiment les mêmes réflexions, quand elle le verrait rayonnant de bonheur dans les bras d'Ondine...

La nouvelle s'était vite répandue, en même temps, le fait que Pierre Rochard ai une copine faisait la une. Mis à part les quelques jaloux, tout le monde trouvait ce couple adorable et original.

May était adorable à elle-même, d'une grande gentillesse, n'hésitant pas à aider ceux qui en avait besoin. Elle avait aussi cette naïveté qui faisait son charme, sans être exagéré. Elle s'assurait que Pierre Rochard soit toujours heureux et serait capable de se sacrifier pour faire en sortes que se soit le cas. Et il lui rendait bien, particulièrement protecteur envers elle, ne laissant pas les personnes qui n'étaient pas digne de confiance l'approcher, leur faisant bien comprendre que s'ils posaient leurs mains sur elle, ils le regretteraient.

On avait pu les voir s'échanger des sourires tendres dès qu'ils se voyaient, ce n'était donc pas surprenant qu'ils finissent ensemble.

Mais bon les voir s'embrasser avec une passion telle qu'on se demandait s'ils n'allaient pas faire des choses très peu catholiques publiquement, et cela à chaque bout de couloir, n'était pas très plaisant à voir.

J'en ai assez, avait un jour décidé Inezia, championne de Méanville, en jugeant de loin la proximité de Carolina avec les garçons qui l'entouraient. Il lui semblait que la rousse ne se doutait en rien des intentions perverses des adolescents venant la voir, prétextant ne pas avoir compris très clairement un passage de leur cours. L'un d'eux aurait pu lui poser la main sur la cuisse qu'elle n'aurait pas trouvé cela choquant !
Elle serra les dents et se détourna un instant de sa collègue, gardant pour elle toutes ses mauvaises pensées. C'est vrai, quoi... Elle doit être complètement aveugle pour ne pas se rendre compte qu'ils la trouvent tous hyper-sexy !
Puis elle se reprit aussi vite, Non-pas que je partage leur avis, bien entendu.
La brune se sentit rougir bêtement, et elle grommela quelque insulte à l'encontre de son incapacité à refouler ses sentiments. Je veux dire, c'est vrai, non ? Elle est jolie, et tous les garçons l'approchent. N'importe qui saurait dire que ce n'est pas uniquement parce qu'elle est leur professeur, hein ? Si je passais un seul cours avec elle, je pourrais moi-même juger de combien ces cochons savent profiter des premiers rangs... Tsh.
Si Inezia avait fait l'effort de troquer son ensemble jaune et bleu pour un chemisier blanc et une jupe courte noire ; Carolina avait, elle, prétexté ne pas avoir le temps de se prêter à de pareilles bagatelles. Ayant toujours des vols à assumer tout au long du mois, elle ne s'était pas changée, au grand damne de la brune qui devinait les élèves de son amie enchantés de cette nouvelle.
A moitié allongée sur son bureau, dans la salle des professeurs, elle ne put entendre les bruits de pas qui approchaient de son emplacement. Lorsqu'elle releva les yeux pour balayer une énième fois la salle d'un coup d’œil circulaire, à tout hasard, elle rencontra un ventre légèrement mate et entièrement exposé.
Elle fit un bond en arrière, leva la tête, et croisa le regard offensé de Carolina. Sans lui laisser le temps de chercher ses mots, cette dernière lança.
- Hey, dis, qu'est-ce que j'ai fait pour que tu me dévisages de loin toute la journée ?
Elle joignit à cette réplique des sourcils froncés et un air accusateur, qui laissèrent la brune interdite.
- R-rien du tout, pourquoi me demander ?
- Parce que tout le monde a remarqué que tu étais d"une humeur massacrante depuis quelques jours, et que ton état ne s'arrangeait en rien lorsque tu me voyais discuter avec des élèves !
- Tu fais erreur...
- J'ai l'impression que non.
- Je te dis que tu fais erreur, Carolina.
- Et je te répète que je n'en crois pas un mot !
- Je suis adulte, ok ?! Laisse-moi un peu tranquille !
- Inezia, attends ici deux minutes. Tu ne vas quand-même pas croire que je vais te laisser t'esquiver maintenant, alors que j'ai enfin réussi à te mettre la main dessus ?!
Alors que la brune se levait dans un élan de colère, Carolina l'empêcha de poursuivre en lui attrapant le poignet in extremis.
- Je voudrais au moins des explications !
- Et je n'ai aucun compte à te rendre ! répliqua Inezia avec hargne.
Elle s'arracha à l'emprise que la rousse exerçait encore sur elle, et quitta la pièce en courant, les larmes aux yeux.
Carolina, dans l’incompréhension la plus totale, la laissa finalement faire, sans la quitter des yeux alors qu'elle s'éloignait à un rythme soutenu. Il ne lui revenait en mémoire aucun instant plus chaotique que celui-ci échangé avec la brune. C'était-même la première fois qu'elles élevaient la voix au cours d'une discussion. Le sentiment de frustration qu'elle sentait monter en elle la laissa interrogative sur bien des choses.
Il lui aurait sans doute fait mal de savoir à l'avance que cette dispute n'était que la première d'une longue lignée.
Et Percila, assise dans un coin de la salle, silencieuse, une tasse de thé vert coincée entre les deux paumes, se préparait déjà à voir cette période sombre s'achever, devinant à l'avance ce qui se passerait ensuite. Un rictus amusé fendit son air indifférent, et elle prit une petite gorgé de sa boisson, sereine.

Sapphire était adorable quand elle s'habillait de manière féminine.

Et cela arrivait de plus en plus, la pauvre s'étant retrouvé dans la même chambre que Blue. Blue qui avait au passage une immense garde-robe et n'avait jusqu'alors jamais réussi à convaincre quelqu'un d'autre que Silver à se laisser habiller par ses mains. Elle ne comprenait pas pourquoi personne ne lui faisait confiance, elle avait pourtant de bons goûts.

Sapphire, bien que loin de l'avouer, adorait tout ce qui était adorable, malgré son attitude de garçon manqué, elle restait une jeune fille au fond. Il n'avait pas donc été très dur pour Blue de la convaincre.

Alors chaque matin, Blue restait un bon moment à choisir quels vêtements elle lui mettrait. Des fois elle était tellement inspirée qu'elle choisissait une semaine à l'avance, faisant soupirer la plus jeune.

Quand Ruby avait vu ça, il avait voulu la complimenter mais c'était arrêté dans son élan, il n'osait pas la complimenter directement, de peur de se faire r'emballer ou encore d'avoir l'air stupide. Il le faisait donc de manière décalée, d'une manière qui passait plus pour moquerie que compliment. Et cela déclenchait toujours les cris de la fille.

Les autres élèves et professeurs s'y étaient vite habitué, tellement qu'on pouvait entendre Pierre dire "Oh non, ils remettent ça !" Mais au fond, ils savaient que les deux partageaient un grand amour l'un pour l'autre et qu'il valait mieux éviter de les pousser dedans, au risque de leur faire peur. De toute façon ils ne tarderaient pas à s'avouer leurs sentiments tous seuls comme des grands.

Gold arrivait tranquillement en cours, en se pressant le moins du monde possible. Il savait qu'une furie l'attendait. Et il ne se trompait pas. A peine eut-il posé un orteil dans la salle qu'une voix aiguë lui ordonnait de venir. Il déglutit puis se dirigea vers une demoiselle aux cheveux attachés en couettes bleues, et aux yeux d'un bleu clair intense.
"Plus jamais je ne me mets avec toi. Tu fous queudale ! On va se taper une salle note grâce à monsieur Gold qui préfère traîner plutôt que de bosser. Que ferais tu sans moi? Tu es vraiment un flemmard, toujours à rien foutre, blablabla..." et pendant qu'elle débitait son sermon, Gold écoutait. Passivement. Une fois qu'elle eut terminé son discours, le garçon frissonna devant le regard assassin dont il était victime.
"Désolé, c'est vrai c'est ma faute. Heureusement que tu es là!" fit-il en affichant son plus beau sourire. Crystal sursauta et rougit. En faisant la moue elle marmonna "Bon très bien on verra de toutes façons hein...", et tandis qu'elle lui tournait la tête, certainement pour cacher une expression attendrie, il s'assit à côté de la fille qu'il aimait. De toute façon, une scène pareille était quotidienne. D'après Crystal tous les défauts du monde étaient réunis en une seule personne, mais il était facile de deviner qu'en réalité, elle n'attribuait à Gold que des qualités.

Wallace avait longtemps admiré Pierre Rochard. Le connaissant d'abord comme un supérieur, puis comme un ami, et enfin un collègue, il avait vu leur relation évoluer au fil des jours, voire des années, depuis maintenant un long moment.
On se demandait souvent, en les voyant tous-deux parler, ce qui avait pu convaincre le frivole dresseur eau à rester aux côtés du maitre de Hoenn. L'envie d'attirer l'attention ? Non, pas vraiment ; il n'avait pas besoin de cela pour garder les regards du monde tournés vers lui, tant sa capacité à accomplir des prouesses d’esthétisme lors des concours Pokemon l'aidait à se démarquer des autres. Ce qui l'intéressait réellement, chez le Rochard, était l'inspiration que l'argenté était capable de lui procurer. Sortie d'on ne savait où, elle le prenait aux tripes et lui donnait de quoi faire pour des semaines entières.
Pierre Rochard, aux yeux de Wallace, était une muse. Et une muse, pour tout artiste qui se respecte, est une chose que l'on se doit de garder à portée de main. S'il l'avait laissé filer, nul-doute qu'il s'en serait mordu les doigts.
Aussi, lorsque son manque d'inspiration se faisait trop conséquent, Wallace suivait-il le Rochard dans le moindre de ses déplacements, discret ou pas, caché derrière un buisson, un journal, ou n'importe quoi pouvant dissimuler sa présence. Il s'imprégnait de la moindre de ses actions, prenait un millier de photos à chacune de ses sorties, enregistrait parfois des bribes de ses conversations, et allait jusqu'à voler certaines de ses pierres.
Il se sentait ainsi en compagnie du Rochard, alors que ce dernier était sans doute au même instant dans une grotte, dix pieds sous terre, une pioche dans la main.
Tout chez le Rochard le passionnait. Son air distingué, alors qu'il était un véritable mineur dans l'âme ; sa modestie, tandis qu'il portait le titre de maitre d'Hoenn ; ou sa passion pour les pierres, pour lesquelles il aurait été prêt à tuer, dans le simple espoir de compléter son immense collection. Tout chez cet homme était intéressant. Aucun détail n'était à négliger.
Aussi Wallace trouvait-il ses agissements parfaitement justifiés.
Néanmoins, il ne laissait personne entrer dans ses appartements, de peur d'être percé à jour, et ne précisait jamais quelle était sa source d'inspiration lorsque les jurys des concours le lui demandaient. Personne ne savait donc rien de son passe-temps favori.
Excepté Pierre Rochard lui-même, qui surprenait toujours son ami en pleine action, étouffant un rire moqueur derrière l'une de ses mains, et laissant trainer derrière lui une ou deux de ses pierres préférées, dans l'espoir d'apporter un peu de génie aux œuvres de son ami.
Bien évidemment, ce dernier n'en savait rien, et continuait de flatter le Rochard sans s'en apercevoir.

Jacky, tandis qu'il se dirigeait vers le lycée, chantonnait "Y en a plus de 150 que tu peux attraper, devenir maître Pokémon, c'est ma, destiné eh !". Ah la la, c'était certes là 15 ème fois qu'il regardait l'ensemble de l'émission, soit 8 saisons de "Les Pokémon, de merveilleuses créatures" qu'avait sorti le Professeur Chen en 1999, alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Il ne s'en lassait pas. Tous les matins, il regardait un épisode, et ce générique était merveilleux. 150 Pokémon... Les temps ont tellement changés. Merci Samuel Chen de nous avoir fait découvrir tant de choses.
Jacky, alors qu'il prônait mentalement les prouesses de son idole, s'arrêta net. Il était face à un  bâtiment, un dortoir réservé aux professeurs du lycée. Il sortit une paire de lunettes noires qu'il posa sur son nez, et fixa une fenêtre précise. Il resta planté là, pendant au moins dix minutes, quand soudain, les volets s'ouvrirent. Le professeur Chen, à peine réveillé, se laissa apercevoir. Quel soulagement, aujourd'hui encore, il était en vie. Jacky ne put résister, il souleva légèrement ses lunettes ayant vocation à dissimuler son identité. Le prof Chen le matin, et en couleur ! Ah, ça vaut tellement la peine d'arriver une heure et demi avant le début des cours pour voir ça. Le vieil homme bugga un instant, mais Jacky ne s'inquiétait pas, il était myope comme un Taupiqueur sans ses lentilles et ne risquait pas de ne le reconnaître. Normalement il les mettait juste après le petit-déjeuner donc il avait largement le temps de s'éclipser. C'est ce qu'il fit d'ailleurs, et il entra quelques temps plus tard dans l'établissement scolaire, écoutant en boucle sa musique favorite. Après une heure d'attente qui passa très vite tellement il était plongé dans ses pensées tournées vers le grand scientifique Kantonien, les cours commencèrent. Une matière dont le garçon se fichait pas mal. D'ailleurs il n'aimait pas trop la professeure, une certaine Korrina de Kalos. Il ne pouvait s'empêcher de loucher sur ses rollers. Comment osait-elle? Il était quasiment sûr que le Professeur Chen ne pourrait approuver une telle chose. En parlant de celui-ci d'ailleurs, Jacky était soulagé, car en regardant par la fenêtre, dans le bâtiment en face, à la 2ème fenêtre à gauche, on pouvait le voir en train de donner ses cours. Ah, ça devait être tellement passionnant, ses élèves avaient de la channnnce! Mais c'était bientôt son tour, l'heure d'après, son idole lui enseignerait la physiologie Pokémonesque. Il tremblait d'impatience, et déguerpit en vitesse une fois que la sonnerie eut retentit. Comme d'habitude, il arriva le premier dans la salle E25. Les élèves venaient à peine de partir et la prof n'avait pas encore eu le temps de ranger ses affaires. Jacky se plaça au premier rang, pas tout à fait au milieu mais plus sur la gauche, car le Professeur Chen, bien qu'il enseigne debout, restait la plupart du temps à proximité de son bureau. Jacky avait par conséquent la meilleure vue.
"Eh bien tu es toujours en avance", s'exclama gentiment l'enseignante, une dénommée Roxanne de Hoenn. Jacky lui répondit par un sourire. "Tu es l'apprenti du Prof Chen, Jacky non?" C'était le plus beau compliment qu'on pouvait lui faire. Il était flatté. "Effectivement", affirma t-il d'un ton solennel. "Quelle chance! soupira Roxanne. Je n'ai encore jamais eu la chance de lui parler, il a l'air tellement passionnant comme homme, et..." Jacky la coupa net: "Il ne vaut mieux pas lui parler!". Roxanne fut surprise par le ton extrêmement sérieux de sa voix. Il leva vers elle un regard de circonstance: "Vous risqueriez de ... Le déranger". Ouch. Flippant. La demoiselle eut un rire gêné et s'en alla.
Tout le monde s'installa dans la classe. Cependant Jacky commença à s'inquiéter. Il était 10h02, or habituellement le Professeur arrivait entre 9h54 et 9h58. Quelque chose n'allait pas. Et il avait raison de s'inquiéter, car c'est un certain professeur Seko qui rentra à la place, déclarant avec un air enjoué que le Professeur Chen avait une réunion de la plus haute importance, étant très sollicité, et qu'il le remplaçait par conséquent. Cela mit Jacky dans un état impensable. Il dut réprimer des sanglots . Où était-il? Avec qui bordel? Allait-il bien? Le garçon tremblait, à tel point qu'il simula un fort mal de tête pour sortir. Il devait savoir, il le fallait !!!
Alors qu'il arpentait les couloirs, soudain, et contre toute atteinte, une fusée le dépassa. Cette fusée: le professeur Chen.
"Pro...Professeur ! s'écria le jeun homme, surpris.
- Oui bonjour Jackyi j'ai une urgence, lui balança le scientifique comme si Jacky était la chose dont il se fichait le plus du monde"
Étrange, il arrivait des fois que le professeur sorte de son laboratoire en courant de cette façon peu orthodoxe. Comme s'il y avait l'urgence la plus ultime. Jacky s'était toujours demandé pourquoi. Mais là à l'instant il s'en fichait, et demeurait sur son petit nuage: le professeur lui avait parlé... Il avait dit "Jacky"! "Jacky" ! Le voilà parti dans des scénarios mentaux intense, où le professeur l'appelait par son prénom ET son nom.
De son côté, le professeur, pas essoufflé le moins du monde, ouvrit à la volée la porte des vestiaires pour garçon du gymnase. "RED !!!" Torse-nu, le garçon sursauta et se retourna. Il était en train de comparer avec son ami Gold l'apparence des Cherch'Objet de leurs régions respectives. "CE N'EST PAS LE MOMENT D'UTILISER CECI." déclara Chen d'un ton auquel on ne pouvait qu'obéir. "...", répondit Red, d'un air qui voulait certainement dire "Vous allez arrêter de me harceler oui ou merde?", mais il rangea malgré tout l'objet rare. Loukas et Gold lui lancèrent des regards compatissants, plein d'empathie. Le professeur sortit, fier de lui. Sa mission avait été accomplie. Il pouvait retourner à sa très importante réunion. Merci, 5ème sens inhérent aux professeurs mais particulièrement développé chez le prof Chen.