Jamais Platane ne s'était lancé dans une vraie relation, histoire de pouvoir draguer et reluquer tranquillement. Tant que ça restait de son âge(enfin il disait ça mais Tierno lui irait bien aussi.) Désolé à la petite minette qui le dévorait du regard à tous les cours qu'il avait avec elle. Mais sa mère était pas mal, il sentait déjà qu'il s'amuserait bien aux réunions de parent prof, à glisser une lettre remplie de mots doux à la dame.

Il n'hésitait pas à aller voir les autres professeurs, que ce soit des hommes ou des femmes, tant qu'ils étaient beaux, pour leur exposer ses charmes, ne manquant d'utiliser sa voix qui reflétait tant sa virilité et son magnifique accent Kalosien, voir même Kalosiard, même si c'était moche aux goûts des Kalosiens, les autres adoraient.

Mais il évitait les Hoenniens, à part Pierre Rochard. C'était lui qui avait tout le frique de la région, le seul propre donc bon. Des fois Platane grimaçait en voyant le jeune Orlando portant toujours les vêtements de la première fois qu'il l'avait rencontrer : dégueulasse. Vraiment, les Kalosiens étaient les rois de l'hygiène dans ce monde, se changeant toujours, même si les fringues valaient toutes un bras. Et puis ils mettaient des pyjamas pour dormir.

Il brisait le cœur de ceux qui croyaient que leur relation pourrait se concrétiser mais bon, il se considérait encore comme raisonnable puisqu'il n'avait de relation continue avec personne. À part Lysandre, au plus grand regret de son bureau. Mais bon, il n'était pas vraiment le séducteur dans ce cas.

"Je suis désolé, c'est la seule solution.", avait-il dit avant de l'embrasser pour la toute dernière fois. La jeune fille, qui se remémorait cet instant en boucle, ne cessait de sangloter, la tête enfouie dans son oreiller. Ces paroles l'avaient foudroyée. Son coeur était déchiré. C'était la pire sensation qu'elle n'avait jamais vécu, et elle avait l'impression qu'il était impossible de survivre à une peine aussi terrible. Elle avait mal, tellement mal que ça en était insupportable.
"Ma puce?" fit-une voix féminine derrière la porte. La brune ne répondit pas. Elle n'y arrivait pas, de toutes façons. La porte s'ouvrir sur Ondine, qui se précipita vers Flora en voyant l'état dans lequel elle était. Enlevant délicatement l'oreiller, elle redressa la coordinatrice pour la prendre dans ses bras. Voilà une semaine qu'elle n'était pas venuE en cours. "Je... Je p... Peux pas", bégaya-t-elle d'un toi plaintif. "Il le faut, dit Ondine d'un air très doux. Je sais que c'est terrible à vivre, mais tu dois t'en remettre." Elles en avaient déjà parlé tellement de temps. Les mots du jeune homme avaient détruit son amie. La raison de cette rupture était qu'il partait loin car il avait été repéré pour ses talents, et il craignait que son trop fort amour pour Flora l'empêche de choisir sa carrière. Il avait expliqué à quel point son choix avait été dur, mais c'était la seule solution s'il voulait réussir. Un amour à distance était hors de question, vu la passion de leur relation, et il préférait y mettre un terme pour le moment, ce qui n'excluait absolument pas des retrouvailles futures.
Flora n'y croyait pas. C'était pas possible. Pas après tous ces instants passés ensemble ! Elle n'avait jamais été aussi heureuse ! Elle l'aimait tellement... tellement ! Après une énième discussion, Ondine finit par la convaincre de venir en cours le lendemain. Avec un effort surhumain, c'est ce qu'elle fit. Elle arriva, les yeux rouges, le coeur serré, mais elle s'était promis de ne pas craquer. Elle se demandait comment elle pouvait encore pleurer de toutes façons, son corps n'avait sûrement plus les moyens de créer de nouvelles larmes à ce stade.
Evidemment, ce qui devait arriver arriva, pile avant d'entrer dans la salle, elle le croisa. Elle s'arrêta net, alors que le sol semblait se dérober sous ses pieds. Elle entrouvrit la bouche, comme si elle voulait crier, mais le son ne vint pas. Lui, posa son regard vert sur elle. Il la fixa. Elle pouvait déceler une immense peine dans ses yeux, ils n'avaient plus leur éclat habituel. "Drew..." finit-elle par murmurer. Il lui adressa un sourire, mais un sourire qui n'avait rien de gai, et ne traduisant que tristesse et mélancolie. Un sourire forcé... C'était trop. La coordinatrice tourna la tête et se précipita à l'intérieur de la pièce. Du côté de Drew, de très douloureux sentiments avaient pris possession de son esprit et il n'eut finalement pas la force d'aller en cours, encore une fois, après une semaine passée cloîtré dans sa chambre à ressasser le passé. Avait-il fait le bon choix? Forcément, sinon il allait rater sa vie... Mais sa vie n'était-elle pas plutôt aux côtés de Flora? Et les concours, la carrière merveilleuse qui l'attendait s'il partait? Toutes ces questions lui donnaient envie de vomir.
Flora alla tout au fond, posa ses fesses sur la chaise, et enfouit son visage entre ses mains. Elle respirait bruyamment, luttant contre l'envie de pleurer qui s'était emparé d'elle. "Eh !" lança une voix masculine qu'elle ignora. "Eh oh!" réitéra la personne. Flora posa des mains tremblantes sur ses genoux et tourna difficilement la tête vers celui qui lui avait parlé. "T'as pas l'air bien. J'aime pas voir les gens tristes. On se connait pas trop mais, hors de question que je te laisse dans cet état, fille de Norman!", déclara ce garçon brun, aux yeux rouges. Elle l'avait déjà vu, c'était Brice, un grand dresseur qui avait d'ailleurs battu son propre père. Pour la première fois depuis une semaine, Flora sourit.

"Je suis désolé Lysandre, ça ne peux plus durer entre nous..."

Lysandre lui lança un regard surpris. Il s'attendait tout sauf à ça, en plus il avait mit les trois petits points dramatiques !

"Mais... Pourquoi ?"

Platane n'osait pas le regarder dans les yeux quand il annonça :

"J'en aime un autre."

Lysandre sentit son cœur se briser doucement.

"Qui ?
-Tierno.
-LE PETIT GRO-
-J'AIME SES BOURRELETS, TAIS TOI."

Un gros blanc s'installa, ce n'était pas Samy donc il du repartir aussitôt et Lysandre continua la conversation d'une voix tremblante :

"Et le bureau... Tu y as pensé au moins... ?
-Je l'ai donné à Miette."

Alors que Lysandre s'apprêtait à répliquer, Platane le coupa :

"Ne cherche pas, c'est trop tard. Désolé..."

Platane partit et Lysandre alla pleurer sous un arbre, les bras croisés sur ses genoux.

Steph l'avait rencontré à l'école des Ranger il y a quelques années. Au début il voulait juste en faire sa rivale, voyant quelle était plus que compétente pour devenir ranger elle aussi. Mais au fil du temps Clara l'avait charmé. Même si elle le renvoyait bien chier, que ce soit directement ou de manière décalée. Ils étaient ensuite devenue rangers, puis top rangers, leurs permettant de se retrouver. Mais Clara ne partageait toujours pas ses sentiments.

Et puis il y avait eu ce Cryo, la première fois dont il en avait entendu parler c'était quand il avait affronté Lavana, une de ses collègue, à Fiore, apprenant juste qu'il était un ennemi. Son nom revint à ses oreilles durant le rapport de Clara. Puis il le rencontra enfin durant l'attaque de la Fédération. Il avait bien vu que quelque chose d'étrange se passait entre les deux, il avait presque trouvé comique le fait que Clara ferait plus l'homme du couple mais s'était vite enlevé cette idée de la tête. Puis d'autres événements eurent lieu mais yolo la flemme de marquer puis c'est l'anniversaire de Lisa alors j'suis libre wala. kdo lisa

Maintenant ils se retrouvaient de nouveau dans un établissement scolaire et il l'aimait toujours, restant dans la friendzone alors qu'il aurait pu facilement en sortir, surtout que Lavana était pas contre le fait de finir avec même si elle ne l'avouerait jamais.