Ritmi et Linda aimaient le même homme : Seth. Il était donc évident qu'une certaine rivalité régnait entre les deux, se disputant sur des choses futiles. Le fait qu'elles se retrouvent dans la même chambre n'arrangea pas vraiment la situation. Chaque soir c'était plus ou moins l'enfer, au mieux elles ne s'échangeaient que quelques mots, sans entamer la moindre discussion, au pire elles étaient en train de s'arracher les cheveux, créant le bordel dans la pièce.

Mais quand elles apprirent que Seth était avec Raphaëlle, elles déprimèrent ensemble, se consolant l'une et l'autre durant les jours qui suivirent. N'ayant jamais été aussi proches elles ne tardèrent à tomber dans les bras l'une de l'autre.

"EH PIERRE REGARDE MA BI- Oh excusez-moi je me suis trompé de chambre..."

Takim releva la tête, surpris par le beau-gosse qui venait de débarquer complètement dénudé dans sa chambre, celui-ci se cachant maintenant l'entre-jambe avec ses mains.

"Ce n'est pas grave, j'ai l'habitude..."

L'habitude ? Un silence pesant s'installa entre eux avant que Marc déclare, gêné :

"Bon je suppose que je vais y aller, excusez-moi du dérangement."

Alors que Marc s'apprêtait à repartir, Fakim le retint par le poignet avec sa main devenue particulièrement grande, il se retourna, surpris, ses yeux s'écarquillant alors que ses joues s'empourprèrent. Fakim prit la parole d'une voix aussi virile que celle de Shuu.

"Quel est ton nom ?
-M-Marc.
-Marc..."

Ce nom sonnait si bien sur les lèvres, faisant accélérer le rythme cardiaque de Marc. Fakim lui adressa un sourire charmeur.

"Je m'appelle Fakim. Ça te dirait de rester un peu ?"

Marc ne put refuser.

Gold et Crystal avaient rapidement pris l'habitude de rentrer ensemble le soir, ne posant même plus la question, ça venait naturellement. Généralement, c'était Gold qui menait la conversation, lui racontant divers événements de la journée, alors qu'elle écoutait, plus attentivement qu'elle oserait l'avouer, lâchant parfois des soupires ou des petits rires, ses joues rougissant légèrement quand elle le contemplait alors qu'il était à fond dans son histoire.

Une fois arrivé devant sa porte, ils se disaient au revoir et Crystal refermait la porte alors que Gold commençait à repartir.

Mais ce jour là, Gold resta sur le seuil. Crystal fit quelques pas dans sa maison avant de s'arrêter soudainement et de retourner à la porte pour découvrir Gold toujours planté au même endroit. Elle en était sûre.

"Qu'est-ce que tu veux ?
-Tu peux m'aider à faire les maths ?"

Elle le dévisagea un moment avant de soupirer et de le laisser passer, se disant qu'une fois de plus ne ferait pas de mal. Même si elle savait qu'il ne s'agissait pas vraiment de la dernière fois.

Eusine ne regrettait pas d'être venu dans le lycée shippy. Depuis le début de l'année il avait vu Suicune plus de fois que durant le reste de sa vie. La créature l'avait même frôlé mais elle était tellement rapide qu'il n'avait put l'arrêter, il était bouche bée à fixer l'endroit où la bête avait disparu. Il avait ensuite essayé de l'approcher par divers moyens. Le problème c'était que Suicune s'intéressait à d'autres élèves que lui, même après tout ses efforts pour qu'il le remarque.

La plupart était des dresseurs de Jotho, s'il dressait la liste ça donnerait : Christy, Crystal, Kotone, Gold et Gold² alias Ethan. Le troisième Gold ne faisait pas partis de la liste, il était plus Raikou, quel manque de goût. Et dire que Crystal, qui était la Suicuniste qu'il admirait le plus, le kiffait. Mais bon, chaque fidèle au grand Suicune avait le droit sur ses autres préférence. À part les types de Jotho, il y avait ce ranger, Sully, qui arrivait à invoquer son idole en faisant un étrange signe avec sa montre envoyeuse de toupie qui capturait des Pokémon. Il avait essayé de lui vol- emprunter pour essayer lui aussi, après tout il était le plus grand fan de Suicune, le Suicuniste en chef, le pape des Suicunistes, mais en vain.

Mais Eusine ne baisserait pas les bras, il arriverait à avoir l'attention du légendaire ! Toute son attention même ! Et tant pis si ça lui prenait tout le reste de sa misérable vie ! Non il n'était pas poképhile. Presque pas.

"En tous cas, vous avez été une classe formidable, ce fut un plaisir de vous faire part de mes connaissances!", conclut Albert, après un long discours. Ses mots furent suivis d'applaudissements, et des regards émus des élèves. L'année se terminait, cette merveilleuse année où tant de choses s'étaient passé. Albert avait rencontré des tonnes de personnes, liés des liens qu'il n'aurait jamais cru possible, et il ne doutait pas garder le contact avec ses nombreux nouveaux amis. Il était cependant déçu, de n'avoir jamais pu parler à une mystérieuse dresseuse qu'il avait dans son cours. Il était tout sauf timide, certes un peu réservé mais généralement il n'avait aucun problème à aborder les filles ou les hommes. Mais là, quelque chose le retenait. Ce n'était même pas l'aspect interdit de l'éventuelle relation, car finalement il avait beau être son professeur, 5 ans d'écart ce n'était pas alarmant. Non, c'était une gêne, il n'osait pas.
Il sursauta quand elle se leva, suivant le reste de ses camarades. Le champion d'arène ne put s'empêcher de poser son regard sur elle. Platina le remarqua, et son expression trahissait également de la tristesse, elle dégageait une aura de déception. Albert remarqua qu'elle prenait son temps, comme si elle hésitait à faire quelque chose ou pas. Il savait très bien de quoi il s'agissait, car le pire dans cette histoire, c'est qu'elle aussi, avait complètement flashé sur son professeur. Les deux l'avaient très bien compris, se l'étaient même plus ou moins fait comprendre, par des regards ou des demi-sourires qui ne trompaient personne.
Elle se dirigea vers le bureau, regarda le champion un instant, ouvrit la bouche, la referma. Elle fit un grand sourire, et elle partit.
"Attend !", lança Albert.
Il était trop tard, et cette magnifique jeune fille, cette brillante jeune fille ne passa plus jamais la porte qu'elle venait de franchir.
Une sensation étrange s'empara d'Albert. C'était réciproque, il n'y avait pas de certitude plus agréable. Et pourtant, tout avait un goût d'inachevé. Il se leva, abattu, se dirigeant vers la salle des profs. Il regardait autour de lui, au cas où il puisse l'apercevoir une dernière fois. Quand il arriva, sa collègue Adrianne attira son attention par un petit sifflement, et montrait son casier avec son pouce.
Le dresseur des pokémons vols se précipita vers ce dernier, comme si l'instinct lui disait ce qu'il y trouverait. Pliée soigneusement en 4, une feuille de papier reposait sur ses affaires.
"Cher M.Falkner (oui il s'appelle Albert Falkner ok), merci pour tout. Vous êtes de loin le professeur le plus intéressant que je n'ai jamais eu. J'espère sincèrement avoir un jour l'occasion de vous affronter, ce qui arrivera forcément, vu que ma prochaine destination est Johto, et je compte bien récolter tous les badges de la région.
Platina Berlitz"
Albert eut un sourire jusqu'aux oreilles. Il avait hâte que ce jour arrive.

Cela faisait des années que Bianca était amoureuse de Touko. Des années qu'elle ne cessait d'admirer celle qui était également sa meilleure amie, son modèle, et certainement son âme sœur. Chaque fois qu'elle était en sa présence, une vague de bonheur l'envahissait, elle se sentait bien dans sa peau, son esprit était en paix et elle rayonnait la joie. Touko était vraiment la personne qu'elle avait le plus apprécié dans sa vie, et jamais elle n'avait osé lui avouer qu'en réalité, les câlins qu'elles se faisaient, le moindre petit contact tactile, provoquait chez elle un tas de sensations, des papillons dans le ventre jusqu'au cœur qui bât à la chamade, tout en passant par une forte gêne de s'imaginer que la personne puisse imaginer ce que l'on a en tête. Elles n'avaient jamais parlé d'amour, jamais. Touko était populaire, et avait toujours rejeté les garçons. Bianca priait pour qu'elle soit homosexuelle, comme elle, mais elle n'avait jamais osé poser cette question pourtant si futile, et pire, n'avait jamais osé lui annoncer qu'elle préférait les filles. Peut-être par crainte que la réalité de ses sentiments saute alors aux yeux de la jolie brune?
Bianca était réellement perdue dans ses pensées. Et évidemment, celle qui occupait son esprit était Touko. Touko occupait tout le temps son esprit, et elle partait pour de longs instants de méditation sur l'éventuel moyen de lui annoncer un jour ce qu'elle éprouvait. En même temps, Bianca, si c'était pour subir un refus, préférait ne rien dire. Donc elle était en plein dilemme, cela faisait longtemps que ça durait, et si cette histoire pouvait marcher, elle serait la personne la plus heureuse du monde !
"Bianca !!" appela une voix. La dresseuse sursauta, et vit la femme de sa vie débarquer devant elle, un sourire jusqu'aux oreilles, son air essoufflé laissant présumer qu'elle s'était précipitée vers elle. Elle était tellement magnifique. Tellement parfaite. Tellement idéale.
"Tu sais pas quoi?! Je..."
"Touko !", la coupa Bianca d'un ton sec. Les paroles qu'elle dissimulait depuis le début de leur rencontre glissèrent sur ses lèvres, et Bianca ne put les en empêcher, c'était comme si son instinct avait décidé que c'était le moment, et bien que la crainte lui suppliait au fond d'elle-même de ne pas franchir le pas, de s'arrêter, de se taire, une résolution inattendue avait pris place.
"Touko, je ne te considère pas comme -des larmes commencèrent à perler au bord de ses yeux verts- une simple amie. Je ne peux plus supporter cette situation, faire semblant d'être naturelle, alors que je suis amoureuse de toi."
Le sourire de Touko s'effondra, cette constatation entraînant un gémissement chez Bianca, qui craignait le pire.
"S'il te plait dit quelque chose", glapit la blondinette.
"Aloooors?" questionna soudain une voix masculine. Elle se retourna pour tomber sur un garçon aux cheveux châtains, portant une casquette. Il eut un air surpris en voyant l'expression de Bianca. Il dirigea son regard vers Touko, qui avait l'air décomposée tant la révélation l'avait prise de court.
"Ma chérie, qu'est-ce qu'il se passe?" demanda t-il à sa petite amie. Ces paroles eurent l'effet d'un coup de couteau brutal pour Bianca, qui eut l'impression que son cœur se déchirait en une fraction de seconde.
"J...Je te présente Touya", balbutia Touko d'une voix tremblotante. C'est un regard vide, dénué d'expression qui lui répondit. Le visage complètement inexpressif, les larmes s'étant soudain arrêtées de couler, Bianca prononca faiblement: "Félicitations...", et tel un fantôme, elle s'en alla, évitant soigneusement de toucher Touko au passage.

à venir

Depuis sa séparation avec Pierre Rochard, May ne s'était pas vraiment intéressée à quelqu'un d'autre. Jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle avait des sentiments pour le timide Timmy[riez svp].

Les deux discutaient souvent ensemble, se retrouvant sans cesse. Ils n'avaient pas tarder à remarquer qu'ils s'aimaient mais aucun n'avait osé faire le premier pas, trop timides. À chaque fois qu'ils essayaient, ils s'arrêtaient en cours de route, le cœur battant à la chamade et se dépêchant de changer de sujet. Des amis avaient essayé de les aider mais en vain, ils finissaient toujours tout rouge et prenaient la fuite.

Proton fixa la boîte un moment avant de la sortir de son casier. Elle avait l'odeur de la gamine. Il ouvrit la note accrochée à son cadeau et vit bel et bien marqué Lyra. Avec un cœur à côté. Il partit ensuite en mangeant les chocolat, imaginant comment il pourrait découper la jeune fille.

Un mois plus tard, Lyra fut surprise de trouver des queues de Ramoloss dans son casier, se demandant bien qui avait pu faire ça. Elle regarda aux alentours à la recherche d'un suspect et son regard tomba sur Proton qui la regardait déjà, ses yeux s'écarquillèrent d'horreur ; Elle était tombée sous le charme du mauvais beau gosse mystèrieux.

La première fois qu'elles étaient entrées dans ce lycée, c'était en riant ensemble.

Carolina et Inezia étaient des best4h forever, se partageant tout, passant toutes leurs nuits, l'une chez l'autre à veiller tard, ne se souciant pas du lendemain, discutant de leur passion et se révélant tous leurs secrets. Tous leurs secrets sauf un.

En plus d'être meilleures amies, elles s'aimaient. Ne pensant pas que c'était réciproque elles ne disaient rien, ne voulant pas gâcher leur amitié si extraordinaire. Dès que l'une avait le dos tourné, le regard de l'autre se posait sur elle, ne pensant à rien d'autre et oubliant la réalité, rêvant de l'idéal.

Au final se furent Ruby et Marc, avec qui elles formaient la police de la mode du bahut (bien que les goûts de Marc soient particuliers), qui leur arrangèrent la situation, voyant très bien ce qui se passait entre elles.

Maintenant on pouvait les voir enlacées dans la cour et les couloirs.

Mortimer ne fut pas surpris de remarquer que son meilleur ami était totalement sous le charme de Crystal. Depuis qu'il l'avait rencontré il parlait de plus en plus d'elle. Au début il exprimait sa jalousie mais ne tarda à lui faire des éloges sans même sans rendre compte. Il avait même finit par parler plus d'elle que de son cher Suicune. Mortimer, en bon ami, n'avait pas manquer à l'aider pour réaliser ses sentiments.

Ce fut une période difficile pour Eusine, la gêne s'emparait de lui dès qu'il voyait Crystal, ne sachant plus ou se mettre et quoi dire. Parfois, quand il la voyait à l'autre bout du couloir, il fuyait, bousculant tout le monde parce qu'il avait pas de respect.

Mais il s'y fit, décidant même d'aller se déclarer à la belle. Il se fit friendzone par une Crystal gênée.

Une des meilleures rencontre qu'Adrianne eu fait était Albert. C'était Alizée qui lui avait présenté, le connaissant grâce aux piafs. Même si la rencontre avait eu lieu pendant une dispute entre les deux fans de piafs, Adrianne avait vite apprécié Albert, s'excusant ensuite du comportement de sa meilleure amie.

Les deux ne cessèrent de se revoir jusqu'à ce qu'une amitié se forme, devenant ainsi inséparables. Leur point de rendez-vous était sous le cerisier dans la cour, l'endroit préféré d'Adrianne. Ils s'asseyaient sur un banc et discutaient paisiblement.

Un jour, Adrianne eu la surprise de voir Albert s'étant fait tout beau et l'attendant debout, jouant avec ses mains, stressé. Elle lui demanda qu'est-ce qu'il se passait et il fit sa déclaration.

Adrianne, gênée mais folle de joie lui répondit :

"J'ADORE LES CERISIERS !"

Elle se corrigea, bien sur.