" - Se laver les dents... c'est fait ! Se laver tout cour... aussi ! Bien se coiffer... parfait, quelle classe. Prendre des sous vêtement qui sentent bons... ça y est ! Qu'est-ce que je peux bien avoir oublié...?"

Satoshi faisait les cent pas dans sa chambre, en relisant sa checklist une centaine de fois. Il était sûr et certain que quelque chose clochait. Toute fois, il fallait qu'il soit parfait pour aujourd'hui, car, il retrouvait enfin Kasumi. Cela faisait maintenant six ans qu'ils s'étaient séparés. Leurs adieux restaient gravés dans la tête du garçon, qui se demandait bien pourquoi il voulait tellement etre irréprochable pour leurs retrouvailles. Après tout, pendant leur voyage, il ne s'était pas lavé, pas coiffé ni rien pendant des semaines, sans que Kasumi ne fasse une remarque à ce sujet. Malgré tout, il était sûr que son amie serait parfaite aujourd'hui, donc il voulait lui faire honneur en faiant de même.

Il n'eu pas le temps de relater toutes leurs aventures dans sons esprit, que le bruit de la sonnette retentit, et Satoshi se mit à courrir jusqu'à la porte. Il s'éclaircit la voix et fit son plus beau sourire, avant d'ouvrir la porte en éspérant avoir l'air d'un gentleman.

- Hey ! Kasuuuu ! la saluat-il avec un sourire eternellement crispé.
- Bonjour Satoshi, ça fait lontemps ! dit-elle en souriant. Puis, en observant le visage du garçon, elle arqua un sourcil avec un air intrigué. Pourquoi tu as un air de mannequin pour Colgate ?
- J'ai la classe, donc ? Entre !

Kasumi soupira. Ca faisait des années qu'ils ne s'étaient pas revus, et pourtant il était toujours le même. Elle éspérait toute fois qu'il avait un tant soit peu murrit. Elle aimait beaucoup Satoshi comme il était, mais elle commençait à en avoir marre du gamin qui ne comprenait rien à aucune de ses avances. Lorsqu'elle était plus jeune, pendant leur voyage, elle avait tout essayé, tout. Mais il n'avait apparement jamais rien compris. Elle commençait sérieusement à déséspérer, surtout que, même pendant ces six ans loin de l'autre, elle n'avait jamais su l'oublier.

- Tu veux qu'on joue aux jeux vidéos...?
Kasumi failli exploser. Cette question lui avait comprendre que ses esperances étaient vaincues.
- Tu veux franchement qu'on joue aux jeux vidéos ? demanda t-elle en soupirant.
- Bah, pourquoi p-...
- HORS DE QUESTION. Parle moi plutôt de ce que tu es devenu ! Ca fait si lontemps qu'on ne s'est pas revus, et tu veux qu'on perde notre temps à jouer à des jeux débiles ?
- Bah, euh... j'entraine toujours mes pokémons, et... j'aide ma maman à la maison, et... bafouilla le jeune garçon, gêné d'avoir gaffé, encore une fois.
- Tu as atteint ton but ? Tu es enfin devenu Maître Pokemon ?
- En fait, j'ai laissé tomber. Le statut de "Maître Pokémon" est trop vague. J'ai voyagé dans toutes les régions, j'ai vu tout le pokémons légendaires, battu toutes les teams de fous, mon pokédex est entièrement complet, je m'occupe bien de mes pokémons, j'ai gagné tout les badges, vaincu toutes les ligues... J'ai fait tout ce que je pouvais ! Je pense que c'est peine perdue.

La jeune fille sourit. En entendant ça, des tonnes de souvenirs lui parcourraient l'esprit. Tout ces moments, elle s'en rappellerait même sur son lit de mort, elle en était certaine.

- Tu sais, depuis que je t'ai rencontré, je me suis toujours demandé si, l'actuel maitre pokémon... c'était pas ton père, en fait.
- Mon père ?!
- Oui, après tout, tu ne l'as jamais vu et il ne vit pas avec toi et ta mère, alors... Et puis, il n'y a pas tout le monde à avoir une telle détérmination et un tel courage, ça doit etre de famille, c'est pas possible, sinon.

Le garçon rougit, il ne savait pas vraiment quoi répondre face à ça. Il hésitait à un simple "merci", mais il se dit que ce n'était pas assez argumenté pour ce qu'elle venait de dire. Alors il se tût, et un blanc lourd et pesant s'installa. Il toussota, éspérant pouvoir faire décomprésser l'atmosphère.

- Tes... tes cheveux ont poussés ! constata t-il avec un air gêné.
- Oui, c'est vrai...

Un blanc s'installa à nouveau. Il y aurait tellement à dire, mais, sur le moment, aucun des deux ne savait de quoi parler. En elle, Kasumi se disait "tu devrais lui parler clairement de tes sentiments, vu qu'il ne comprent rien à part le directement dit !", mais quelque chose l'empêchait de faire ce qu'elle voulait. La peur du rejet, certainement. Après tout, il était tellement gamin que si ça se trouve, il n'avait même jamais rien vu en elle qu'une amie. Cela lui torturait l'esprit. Le voir ici et savoir que peut etre elle ne pourrait jamais rien etre que d'autre que la bonne copine avec qui on va jouer ou s'entrainer... elle en avait franchement marre.

- Je vais partir, je pense.
- Ah bon ? Si tôt ? Mais pourquoi ? Tu viens à peine d'arriver !
-...Satoshi, que penses tu de moi ?
- De...toi ? Ben, tu es très certainement ma meilleure amie, et...
- C'est bien ce que je pensais, dit-elle en souriant tristement.
- C'est que... quoi ?

Le jeune garçon ne comprenait rien à ce qui se passait. Et, au fond de lui, il se demandait vraiment ce que Kasumi pouvait bien représenter pour lui.
Kasumi finit par quitter les lieux. Pour sur, ils allaient se revoir bientôt. Ce soir là, pour Satoshi, avait été un vrai casse tête.

La suite restait à etre construite.


Comment ça la fin est pourrie ?!
Sinon, fêtons deux personnes aujourd'hui ! Les amants de toujours : Shuu et Mey.

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COOKIES !

Comme promis à notre Shuu national, c'est son (pas le mien, donc) scénario qui est mis en scène today ! Relatant une fantastique histoire de... ISSHUSHIPPING !



Ludwig marchait tranquillement dans les rues de Volucité. De doux flocons de neige tombaient, recouvrant peu à peu la métropole d’un vaporeux manteau blanc. Des illuminations décoraient les façades des gratte-ciels. Un père Noël factice se faisait prendre en photo en compagnie d’enfants, extasiés par la magie de l’hiver, tandis que sur les avenues principales, des rangées de sapins magnifiquement décorés égayaient le paysage. Il faisait presque nuit. Noël approchait à grands pas. Ludwig, qui n’était pas d’un naturel très prévoyant, s’était donc décidé à acheter ses cadeaux de Noël un peu tard, et avait trouvé les magasins de Renouet en rupture de stock. Un passage en ville s’imposait donc.

Ludwig n’aimait pas vraiment Volucité. Oui, Noël la rendait belle. Mais une ville restait une ville, et les parents emmitouflés dans leur doudounes, chargés de divers paquets, passaient devant les mendiants sans même leur jeter un regard. « L’esprit de Noël, tu parles... » soupira Ludwig. Mais il ne valait pas mieux ; comme les autres, il avait de l’argent, et, comme les autres, il faisait semblant de ne pas entendre quand les démunis lui quémandaient un misérable Pokédollard.

Il arriva finalement devant Hamleys, le plus grand magasin de jouets de toute la ville – peut-être même de tout Unys, d’ailleurs. Six étages, scintillants, enivrants, remplis à ras bord de poupées, de train en bois, de Pokémon en peluche, de jeux de société, de consoles. Comme un trou noir, les portes vitrées aspiraient tous les passants, qui ressortaient chargés comme des mules. Alors que Ludwig allait entrer dans le paradis des enfants, des éclats de voix attirèrent son attention.

- Il est interdit de rester devant le magasin ! Déguerpissez ! brailla un homme en costard.
- Excusez-moi…

Ludwig se figea. Il reconnaissait cette voix. De vieux souvenirs affluèrent, du temps où, encore jeune, il parcourait Unys. Oh, il n’était pas encore vieux, loin de là. Il allait sur la vingtaine, en fait. Pourtant, ces évènements lui apparaissaient lointains. Mais cette voix, il ne l’oublierait jamais. Il tourna la tête.

Il était là, presque méconnaissable. Encore plus maigre que six ans auparavant, ses longs cheveux verts étaient si sales qu’on aurait pu le confondre avec les sapins. Ses vêtements ne payaient pas de mine. Ses yeux, pourtant si vifs lors de leur dernière rencontre, semblaient dépourvus de toute joie. Résigné et pressé par le garde, il se leva difficilement et alla s’échouer de l’autre côté de l’avenue, fuit par les passants dégoutés qui le voyaient comme une tâche dans cette ambiance idyllique.

Ludwig n’hésita pas longtemps. Abandonnant le somptueux magasin, il traversa la rue d’un pas décidé, appréhendant un peu les « retrouvailles ». Finalement, il se planta devant l’homme aux cheveux verts.

- Ludwig… marmonna N en le reconnaissant, fort surpris mais impassible. J’avais tort. Le monde ne peut pas être parfait. Mon équation été erronée. Et maintenant, regarde où j’en suis. Reshiram m’a abandonné, je ne suis plus rien. Rien de plus qu’un mendiant comme les autres qui contemple le bonheur des gens. Tu es venu pour me narguer, c’est ça ?

Ludwig se sentit rougir, sans trop savoir pourquoi. Il eut une idée.

- En quelque sorte, oui, répondit-il froidement. Je n’ai pas le temps de discuter. J’ai de l’argent, moi.

Ludwig s’éloigna sans un regard en arrière et disparut dans le magasin. N, qui pourtant n’avait pas espéré la moindre sympathie de la part de l’homme qui l’avait conduit à sa situation actuelle, ne put s’empêcher de se sentir encore plus seul qu’il ne l’était déjà. Il n’aimait pas la violence, et cette confrontation finale avec Ludwig, qui s’était soldée par une défaite, il s’en serait bien passé. Le revoir après tant d’années… Au fond, il l’aimait bien. N ne détestait personne, mais Ludwig était spécial. Le sentiment de solitude n’en fut qu’accentué.

Soudain, il réapparut. N ne vit que lui au milieu de la masse de gens qui entraient et sortaient du magasin. Il portait une peluche Zorua sous le bras, et s’immobilisa devant N. D’un geste nonchalant, Ludwig jeta la poupée dans les bras du mendiant, qui le regarda, surpris.

- Joyeux Noël, souffla Ludwig.

Il se pencha et déposa un baiser sur les lèvres gelées de N. Puis il lui décocha un petit sourire gêné et s’éloigna, happé par la neige, comme si tout cela n’avait était qu’un rêve. Mais quand N reprit ses esprits et découvrit le morceau de papier qui accompagnait la peluche, il esquissa un sourire sincère qui n’avait pas illuminé son visage depuis bien longtemps.

« J’ai un appartement à Renouet. Il est grand, mais mes parents préfèrent passer Noël chez mamie. Cette année, j’ai pas envie d’y aller… Ca te dirait de venir ?

PS : Inutile de te laver les cheveux, j’ai besoin d’un sapin de Noël. »


Et rendons donc hommage à notre chère Capuchon. HUHUHUHUHUH.