Rating : K+ (Mais ça risque de virer au M, si Lemon il y a ! 8D)
Disclaimer : Hetalia ne m'appartiens malheureusement pas, mais nous devons tout au merveilleux Hidekaz Himaruya !
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Bon, je sais ce que vous allez dire. T_T
Je suis en retard. (Mais bon, avec moi, c'était prévisible) Tenez, je vous passe un fouet et tout ce qui va avec, vous pourrez vous venger autant que vous voudrez ! (Non, je suis pas maso, quoi que... %D)
Bref, je suis vraiment désolée de ne pas avoir publié plus tôt, mais bon, j'ai eu le syndrôme de la page blanche, ça arrive malheureusement... Bon d'accord, j'arrête de me chercher des excuses.
Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne année (En retard je sais XD) tout plein de bonheur, de joie, de santé, d'argent et tout ce qui va avec ! ;)
Je préfère tout de même vous prévenir, ce chapitre sera non seulement plus long que les autres, mais il sera aussi légèrement crack.
Bref, vous verrez bien en lisant !
Ah, et il y aura moins de fautes que d'habitude, étant donné qu'une amie m'a aidé, merci Aurore ! ^^
Merci à celles et ceux qui m'ont envoyé des reviews, anonymes ou pas, et je vais pas vous embêter plus longtemps avec mon monologue... Bonne lecture !
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Der alptraum – World Trade Center :Résumé :Ludwig Beillshmidt, secouriste de 26 ans dans la ville de New-York, est appelé le 11 Septembre 2001 au World Trade Center pour sauver les rescapés de l'attentat des deux tours jumelles. C'est dans les décombres qu'il sauvera Feliciano Vargas, un jeune employé de la Tour Nord. UA, Yaoi.
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Chapitre 2 :On pouvait dire que j'étais mal parti. Perdu au milieu des décombres, seul (Enfin plus ou moins) avec le jeune Italien à moitié endormi dans mes bras, on pouvait dire que je ne savais pas vraiment par où commencer. Pour commencer, il fallait déjà faire le vide dans ma tête, et chercher une crevasse ou quoi que ce soit qui pourrait nous permettre de sortir... Mais avec un colis aussi lourd dans les bras, cela risquait de me rendre la tâche difficile. Quelle idée j'avais eu de lui dire de se reposer... J'étais sensé secourir les gens, pas veiller sur leur sommeil ! Enfin, il est sûr qu'il fallait qu'il se repose, pour éviter qu'il ne se blesse davantage, mais quand même... Maintenant il fallait que je le réveille, sinon il risquerait de me gêner. Dit comme ça, cela pouvait paraître méchant, mais m'exprimer n'étais pas mon point fort. Ca ne l'a jamais été d'ailleurs... Bref. Je me parle tout seul. A croire que je suis vraiment aussi désespéré... Oui en fait, je le suis. En même temps, quand on voit la situation dans laquelle je me suis fourré, c'est compréhensible.
Arrêtant de parler à moi-même, je posai doucement le jeune homme par terre et déposai ma veste sur lui pour le maintenir au chaud. Je commençai à déplacer quelques gravas autour des ''murs'' de notre prison afin de repérer un éventuel trou. J'entendis bouger légèrement le petit brun sous le vêtement, puis le vis regarder autour de lui.
-«Ve... ? Qu'est ce que vous faites ?» Demanda t-il en me regardant.
-«Désolé, je ne voulais pas te réveiller, mais j'ai besoin de mes deux bras pour pouvoir creuser et trouver une sortie...»
-«D'accord.» Il se frotta les yeux. «Laissez-moi vous aider.» Déclara t-il finalement en se levant. Il tituba légèrement à cause de sa jambe encore blessée.
-«N'y penses même pas. Tu es blessé, et si tu te surmènes, ça risque de s'aggraver ! Même si ce n'est que superficiel, ce n'est pas en te blessant davantage que ça va m'aider tu sais ?» Lui dis-je.
-«Ve, je sais bien, mais je n'aime pas me sentir inutile...»
-«Tu n'es pas inutile, c'est seulement une question de principe. Je suis secouriste, et mon devoir est d'aider les gens, donc je préfère que tu restes à te reposer plutôt que tu en fasses de trop et que ta plaie ne s'aggrave.»
-«Ve... D'accord... Mais vous êtes blessé vous aussi, ça ira ?» Me demanda t-il, un peu inquiet.
Je fixai mon bras, d'où coulait un léger filet de sang.
-«Ce n'est rien, juste une petite égratignure... En attendant, il faut trouver un moyen de sortir d'ici, ou bien avertir mes collègues...»
-«Ve, oui, vous avez raison. Mais on ne peut appeler personne d'ici... Il faudra trouver une sortie par nous-même...» Il regarda le sol, puis sembla soudain avoir une illumination. «Oh. Je viens de me rendre compte de quelque chose... !»
-«De quoi ? Tu as une idée pour nous permettre de sortir ?» Déclarai-je, lui coupant la parole, avec un sourire plein d'espoirs.
-«Euh non, mais je me suis rendu compte que vous me tutoyiez maintenant !» Annonça t-il avec un sourire niais.
-«MAIS C'EST PAS POSSIBLE D'ÊTRE AUSSI CON ! TU TE RENDS COMPTE DANS QUELLE SITUATION ON EST ? TU CROIS PEUT-ÊTRE QUE C'EST LA FÊTE, QU'ON EST CHEZ GRAND-MERE ET QUE TOUT VA BIEN DANS LE MEILLEUR DES MONDES ? NON ! JE TE SIGNALE QUE SI ON NE TROUVE PAS DE MOYEN DE SORTIR D'ICI, ON VA MOURIR, TU COMPRENDS AU MOINS ? M-O-U-R-I-R, LE CONTRAIRE DE VIVRE, ON VA CREVER DE FAIM, ON VA SOUFFRIR LE MARTYRE ET ON VA SE FAIRE BOUFFER PAR LES VERS ! MAIS YOUPI TOUT VA BIEN ! SI TU VEUX PAS QU'ON FINISSE COMME CA, REPRENDS TOI ET SOIS SERIEUX UN PEU !» Hurlai-je à plein poumon, vidant complètement mon sac.
-«...» Fut sa seule réponse. Il avait les yeux tellement écarquillés qu'on aurait pu croire qu'ils allaient sortir de leurs orbites à tout instant pour rouler sur le sol. J'y étais peut-être allé un peu fort. Mais bon, je pense qu'il a compris mainten-
-« OUUUUIIIINNNNNN ! LES SECOURISTES SONT TELLEMENT MECHANTS ! JE TE DETESTE !» Pleura t-il, se levant brusquement pour me donner des coups de poings sur le torse. «MECHANT ! MECHANT ! MECHANT ! VILAIN !»
Il continua pendant au moins vingt bonnes minutes, me jeta ma veste qui était à ses pieds dans la figure, puis s'arrêta, à bout de souffle. Il me regarda, un air de défi dans les yeux, et fit la chose la plus mature qu'il m' ai été donné de voir jusqu'à présent, c'est-à-dire : me tirer la langue. Je levai un sourcil, blasé sur le fait de devoir m'occuper d'un tel gamin, et il se mit à farfouiller dans les décombres.
-«Hey, qu'est ce que tu fais ?» Lui demandai-je, une pointe de colère dans la voix.
-«Ca se voit pas ? Je creuse.» Me dit-il, avec une voix arrogante digne d'un gosse sur le point de désobéir à son père.
-«Qu'est ce que je t'ai dit tout à l'heure ? De ne pas te surmener ! Tu n'écoutes vraiment rien ou tu es borné ma parole ! Arrête, tu m'entends ?» Lui dis-je en lui prenant le bras pour l'empêcher de bouger.
-«Ne me touches pas !» Il me repoussa. J'étais assez étonné de la manière dont ce gosse pouvait changer d'humeur d'un instant à l'autre. Était-il schizophrène ? Et il me tutoyais maintenant... Il poursuivit : «Je fais ce que je veux ! Tu m'as dit que je devais prendre mes responsabilités et me comporter comme un adulte, et bien c'est ce que je fais ! Je vais chercher une sortie, et je la trouverai avant toi ! D'ailleurs, je te lance un défi ! Celui qui trouve la sortie le plus rapidement à gagné !» Hurla t-il en pointant son doigt vers moi.
-«Tu prends vraiment la vie pour un jeu...?» Soupirai-je. Je réfléchis un instant. Si je gagnais ce défi, je pourrais montrer à ce gosse qui j'étais, et cela me permettrait de me faire respecter. Et puis, je ne pouvais pas refuser un défi, ce serait remettre ma fierté d'homme en cause, même si je ne l'avouerais jamais à quiconque... «Et, on a quoi à gagner dans tout ça ?» Lui demandai-je, faisant mine d'être désintéressé.
-«Et bien, euh...» Il se gratta la tête, pensif. «Celui qui gagne recevra le droit de demander à l'autre ce qu'il veut pendant un mois !»
Je réfléchis un instant, puis fis un sourire en coin. «Tout ce que le gagnant veut pendant un Mois, hein... ? ...J'accepte ton défi, malgré le fait qu'il soit puéril, ça nous motivera encore plus pour trouver la sortie.»
-«Ve ! Bien ! Puisque c'est réglé, on va pouvoir commencer ! Attention, à vos marques... Prêt ? PARTEZ !»
C'est alors que, comme des gamins, nous farfouillions le sol et les murs à la recherche d'une crevasse, ou d'une fissure. Nos regards se croisaient quelquefois et un air de défi passait entre nous deux. Étrangement, je me sentais joyeux, comme si cette recherche infructueuse jusqu'à maintenant m'amusais. Plus nous cherchions, plus je voulais obtenir la victoire. Non pas pour me vanter ou avoir quelqu'un à mon service pendant un mois (Même si je trouvais cette idée très alléchante), mais pour retrouver une part d'amusement, dans cette vie que je trouve monotone, remplie d'injustices et d'incompréhension...
-«Ve... Je te laisserais pas gagner ! Et une fois que j'aurais trouvé la sortie et qu'on sera libres je te ferais porter une magnifique tenue de Maid rose, avec des oreilles de chat ! Et tu devras me préparer à manger tous les jours, faire le ménage et la vaisselle et puis-»
Je souris au débit de stupidités que cet italien était capable de sortir en aussi peu de temps. Je continuais de creuser quand soudain, je vis un rai de lumière filtrer à travers un tas de poutres. Je soupirai de soulagement. Mais il y avait quelque chose de bizarre... Il n'y avait aucun bruit. Le silence. C'était bizarre, il ne parlait plus ? A moins que...
-«Hey ! Euh... Feliciano ? Ca va ?»
Je me retournai pour voir si il allait bien, et je le vis étendu à terre. Je me précipitai aussitôt vers lui. Quel abruti j'étais ! Mais c'était aussi de sa faute, il savait qu'il était blessé pourtant !
-«Bon sang, mais c'est pas possible ça ! Tu aurais dû me dire que ça n'allait pas !» M'écriais-je, énervé.
-«Pour te laisser gagner ? Ve, hors de question !» Dit-il en faisant une petite moue.
Je soupirais, soulagé. Je ne le connais que depuis à peine 24H, et on peut dire qu'il m'en aura déjà fait voir de toutes les couleurs ! Je ne pus m'empêcher de sourire, et lui déclarai :
-«De toute façon, ça n'aurait rien changé puisque je viens de trouver la sortie.»
-«Que... ? C-C'est vrai ? On va enfin pouvoir sortir d'ici ?» Me demanda t-il, les yeux interrogateurs.
-«Oui. Par contre, j'aurais besoin de toi pour m'aider à dégager les poutres qui bloquent le passage. Tu penses en être capable ?»
-«Ve, O-Oui ! Je suis peut-être blessé, mais si je ne fais rien, on restera bloqués ici, alors je ferais mon possible pour t'aider !» Il expira lentement, preuve qu'il était lui aussi soulagé d'apprendre qu'on allait enfin être libres. «Où est la sortie ?» Demanda t-il finalement.
-«Ici.» Je m'approchai de l'endroit où était le trou. 3 grosses poutres bloquaient le passage vers une ''crevasse'', qui était suffisamment large pour permettre à une personne de taille respectable de pouvoir passer. Je lui montrai l'endroit où il devait la prendre, et lui dis, un léger sourire sur le visage :
-«J'ai vraiment hâte de sortir d'ici. Déjà, pour pouvoir vite retrouver mon frère, ensuite pour retrouver l'air libre, mais surtout pour te voir tous les jours pendant un mois, chez moi, à faire tout ce que je te demanderai...» Énumérai-je avec un sourire à la limite du sadisme.
-«Q-QUOI ?» Hurla t-il, un soupçon de terreur dans la voix. «Mais... Tu es un vrai sadique ! Veee... ET DIRE QUE JE TE TROUVAIS SYMPA ! ESPECE DE MECHANT !» Pleurnicha t-il. Pendant un instant j'ai même cru qu'il allait mordre la poutre. Enfin, tant que ça n'était pas moi...
Au bout de quelques minutes, et avec plus ou moins de mal, nous avions fini par retirer tous les décombres qui nous bloquaient la route.
-«Enfin...» Soupirâmes-nous en choeur.
Nous sortîmes doucement de notre prison. Feliciano, en premier, et moi ensuite. Je l'aidai à se relever, malgré la douleur qui commençait à traverser mon bras droit. Je l'agrippai pour le placer sur mon dos et me retournai pour apercevoir, à la place de ce qui aurait dû être les tours, un immense tas de gravas, preuves des deux tours effondrées. Alors ce n'était pas un cauchemar, cet attentat avait bien eu lieu... J'avais l'impression que cela s'était déroulé il y a plusieurs jours déjà, mais à peine vingt-quatre heures s'étaient écoulées... Je me rappelai de la Tour au dessus de moi, que je voyais tomber au ralenti, et me réveiller intact au beau milieu des décombres... Mine de rien, j'avais de la chance. Je pensais aux pauvres gens qui étaient restés dans la Tour, et qui étaient soit morts, soit ensevelis sous les décombres. Je pensais également aux familles, qui devaient sans doute être complètement paniquées en voyant tout cela à la télé. Et mon frère dans tout ça ? Je m'arrêtai soudain de marcher à cette pensée.
Et si il n'avait pas pu s'échapper de la tour avant qu'elle ne s'effondre ? Et si il était resté piégé, gravement blessé, et qu'il n'avait aucun moyen de sortir ou d'appeler à l'aide ? Non. Impossible. Gilbert n'est pas le genre de personne à se faire avoir aussi facilement. Il a forcément dû trouver un moyen de sortir de la Tour, ou bien il s'est abrité quelque part pendant que les Tours s'effondraient... Oui.
-«Ludwig ? Ludwig ?»
-«Hein, euh quoi ?»
-«Ca va pas ? Tu t'es arrêté au milieu de la route, et tu avais le regard dans le vide...»
-«Ah euh, oui je pensais à un truc... Ne t'inquiètes pas pour ça...» Lui répondis-je, détournant les yeux pour ne pas croiser son regard.
Pourquoi, je ne savais pas, mais je n'avais pas envie de répondre à ses questions pour l'instant. Ma réponse ne semblait pas lui satisfaire, mais il garda néanmoins le silence, sentant sans doute que je n'avais pas envie d'y répondre, ou peut-être parce qu'il était fatigué. Je commençai à dévaler les rues complètement grises de cendres, à la recherche de mes collègues, de rescapés, de mon frère, ou de n'importe qui...