Si j'ai fait cette fiction, c'est pour toi Lisa !
Haruka avait toujours grandit avec son père. Sa mère était morte peu après sa naissance, il n'avait donc pas eu le temps de la connaître. Son père était tellement gentil avec lui, il s'occupait de lui avec amour et attention. Son père était tellement gentil qu'il se mit à chercher une mère pour Haruka.
Et il choisit une certaine Adolphe qui avait déjà deux autres fils, Jean-Rémi et Drou.
Haruka n'aimait pas sa nouvelle famille, il préférait l'époque où il n'y avait que son père et lui, seuls, dans leur grand manoir. Mais cette époque fut définitivement terminée à la mort du père. C'était sa nouvelle mère qui l'avait tué un jour où il avait oubliait de la saluer.
Ce jour là fut la première fois où Haruka pleura contre son arbre préféré.
Les jours qui suivirent furent difficiles pour Haruka. On démolit sa grande chambre pour le faire vivre dans une plus petite. Chaque matins il se faisait réveiller par les quatre idiots qui chantait Der Fuehrer's Face. La décoration aussi avait pas mal changé, assez répétitive à son goût. Les pièces avaient été séparées en plusieurs minuscules chambres où s'installait des inconnus. Les seules chambres qui était plus grande que les autres étaient celles de ses « frères », de sa « mère » et des quatre idiots.
Parfois Haruka voyait tout le travail que devait faire les étrangers et était rassuré d'être réduit au rôle de Conchita.
Haruka s'était promis de ne plus craquer, quoi qu'il arrive mais avec le temps ça devenait plus dur. Il devait même s'occuper des cadavres, c'était horrible. Nutziland était horrible.
Un jour, il essaya de chercher confort auprès de Drou, celui -ci la renvoya chier, trop occupé à fumer des roses. Il aurait voulu essayer avec Jean-Rémi, mais à peine celui-ci le vit qu'il déclara :
« Vazy jsuis noble fé pata pute. »
Et Haruka prit la fuite, se réfugiant sous son arbre, il se tenait les genoux et retenait durement ses larmes. Pourquoi la vie était aussi injuste avec lui ? Qu'avait-il put faire de mal ?! Il se mit a déprimer, alors que le vent agitait les nombreuses branches de l'arbre, faisant danser ses quelques baie oran.
Une voix inconnue le fit réagir, il leva les yeux pour tomber sur une enfant à la bouille adorable.
« Bah pourquoi t'es triste ? Faut pas être triste ! Parce que si t'es triste t'es pas content ! »
Haruka lui fit un petit sourire.
« Ne t'inquiètes pas petite, je n'aime juste pas ma famille.
-Bah viens dans la mienne ! Mon père et Véréna, enfin maman, sont là-bas ! »
Haruka n'eut le temps de l'arrêter, elle était déjà partie rejoindre ses parents. Haruka se releva et partit dans la même direction qu'elle pour pouvoir s'excuser de l'idée qu'il eu donné à la fillette sans le vouloir.
« C'était donc l'arbre dont tu me parlais ? Il est fascinant.
-Je te l'avais dit ma chérie. »
Véréna échapper un rire ainsi qu'un « Oh, Jules ! » faisant aussi rire ce dernier. La femme se dirigea ensuite vers l'arbre afin de l'analyser quand elle vit Marceline sortir de derrière ce même arbre en courant. Une fois arrivée devant les deux adultes, Marceline se mit à parler rapidement.
« Papa, Véréna ! Y a un monsieur qui est triste et qui a une famille trop nulle ! On peut l'amener chez nous ?
-Mais enfin Marcelin ç- »
Jules s'arrêta dans ses propos en voyant Haruka arriver.
« Veuillez m'excuser, je ne voulez pas vous déranger. Je me nomme Haruka et je vous rassure que je n'ai nullement l'intention de venir prendre de la place chez vous : sur ce, au revoir et au plaisir de vous croiser de nouveau.
-Attendez ! »
Haruka se retourna, regardant Véréna surpris.
« Votre situation familiale, quelle est-elle ? »
Suite à cette question Haruka craqua, alors que les larmes coulait sur ses joues, il se mit à tout expliquer, ses malheurs, la mort de son père, … Sous les airs désolés de la petite famille. Marcelin n'avait pas vraiment tout compris mais elle pleurait elle aussi.
Alors qu'il venait d'achever son récit, Véréna le prit dans ses bras, comme une vraie mère, le calmant petit à petit. Il se sentait bien, lui qui n'avait presque pas connu sa mère, l'amour maternel.
Jules qui séchait les larmes de Marceline fit cesser le silence qui s'était imposé.
« Je suppose qu'on peut lui faire une petite place chez nous. »
Il rajouta ensuite, en voyant l'expression confuse d'Haruka.
« Je veux dire, la situation chez toi est assez particulière. Et puis tu pourrais aider pour les baies, deux mains de plus ça ne se refuse pas !
-Mais il va-
-On s'en bat les couilles, on habite à Kalos.
-Les quoi ?
-Jules ! N'emploie pas un tel langage devant Marceline !
-C'est quoi des couilles ?!
-Des baies Marceline, des baies. »
Au final Haruka accepta, il eut une petite place chez Jules et partagea la même chambre que Marceline. Il s'habitua vite à travailler dans les baies.
Et bien sur il vous rencontra un beau matin. Marceline s'occupa des présentations alors que vous faisiez un petit sourire à Haruka, heureux de voir leur petite famille s'agrandir.