Ces deux OS tiennent leurs origines d'une vidéo peu connue mais très répandue sur notre beau forum de Shipping Infinity... Comment ?! Vous ne connaissez pas "Excellent anniversaire Sébastien" ?! Mais bon dieu, que faites-vous donc ici si tel est le cas ?!

"Bon anniversaire Sebastien", pour tous les inculturés, est cette merveilleuse chose.




A cela, je n'ajouterai qu'une chose : le rating.
La première partie est très soft, juste un moment un peu trash d'échange oculaire, mais rien de bien folichon. Quant au second OS (qui, je l'espère, ne sera pas le dernier), quelques sous-entendus, donc la moyenne est de T, juste au-cas-où. Je ne pense pas avoir volé cette fanfiction à qui que ce soit, et je pense même que Seb se branle de savoir si des fanfictions ont été écrites sur son cadeau d'anniversaire (sauf si c'est littéralement, auquel cas je comprendrais son désarroi, ptdr!!!), donc je ne mettrai même pas de disclaimer, na !

Bon, si, quand-même, pour que ça fasse un peu sérieux.
Disclaimer : aucun des personnages apparaissant dans ces OS ne m'appartient, ils reviennent tous de droit à Sébastien, le senpai de Lisa. ♥

Chef Mouche x Chef Hérisson :

La hérissone avec un sac x Le hérisson chinois :

Je suis trop triste pour la hérissonne... Mais j'ai bien aimé la romance entre les deux chefs.

Nouvelle petite fic écrite pour Lisa (comme les deux premières, remarque), RISQUE DE SPOIL SUR LES ORIGINES D'ATALANTE DE ORAS (enfin pas vraiment mais bon quand-même un peu).
C'est un petit crossover entre Pokemon et EAS, j'espère que vous aimerez. <3 <3 <3 <3

Marc, l'ultime champion d'Hoenn, était connu dans le monde entier pour son talent lors des combats, et sa virilité parfaitement inexistante. Il aimait les garçons et ne s'en cachait point, allant au contraire jusqu'à dragouiller le moindre mâle passant dans sa ligne de mire. Pour cela, il était fui et prit pour un sacré gigolo, ce qui n'était pas totalement faux non-plus.
Ce que le commun des mortels ignorait de lui, en revanche, était l'existence de son frère cadet. Ce dernier avait longtemps vécu dans l'ombre de son ainé, et avait appris à l'accepter au fil des années ; sans pour autant lui pardonner de monopoliser le devant de la scène en permanence. Il était d'un naturel calme et docile, mais savait se défendre. Pour renvoyer à son frère tout l'éclat de sa rancoeur (ptin la trop belle phrase stp je pète avec ma bouche elle me fait trop rire ptin), il décida de se venger.
Vers ses vingts ans, quand son frère en eut trente avec encore toutes ses dents, il ouvrit sa propre pizzeria, à laquelle il donna le joli nom de "Chez Seb !". Les clients affluèrent ; mouches, vaches, hérissons : aucun ne résistait au parfum savoureux de ses pizzas, Seb étant le véritable maitre des fourneaux.
Puis fut le jour où une cliente vint sonner à sa porte, d'un air humble, semblant affamée. Il la fit s’assoir, prenant son sac violet et le posant sur le côté, et lui donna un peu de sa pizza magica (la pizza la plus italienne qu'il pouvait servir), qui redonna toutes ses forces à la petite chose qu'il venait de sauver. En échange de cela, elle lui confia son nom ; Ursula la douce, reine du monde Pizza, et lui offrit sa main. Il ne lui en resta donc plus qu'une.
Seb accepta ce sacrifice de bon cœur et accoucha bien vite d'un enfant ; une fille, Atalante. Marc resurgit alors et enleva Atalante, faisant d'elle une idole de la population Hoennienne.
Seb ne pardonna jamais à son frère, à l'instar de sa femme main, et jura de mettre fin aux jours de son pd de frère. Jusqu'à ce jour, rien n'indice qu'il y soit parvenu, mais, comme le dit si bien Seb lorsqu'il cuisine ses pizzas : "tout vient à point à qui sait attendre".

Marc peut donc dragouiller autant qu'il le veut ; rien ne pourra plus le protéger.

La vache était un homme d’affaires très occupé. Tout ce qu’il faisait au cours de ses journées était calculé à la seconde et au millimètre près. Mais il y avait eu ça. Ce petit « ça » qui avait tout changé.
Il ne savait plus quoi faire depuis que son regard s’était attardé plus que de raison sur le postérieur rebondi de l’hippopotame.

Ah, l’hippopotame ! Quel bonhomme, celui-là ! Le boute-en-train du groupe, avec toujours le mot pour rire ! La vache l’avait toujours énormément apprécié ; voire même davantage : elle l’avait toujours considéré comme un ami. Jusqu’à ce jour, cela n’avait jamais changé. Jusqu’au postérieur. Et quel postérieur, je vous le demande... ! Mis en valeur par une fleur de lotus cousue judicieusement entre ses deux fesses rebondies, il épousait à merveille les formes marquées de l’animal.

La vache réprima un frisson. Il ne devait pas penser ainsi. Il perdait du temps. Trop de temps. Après cela : il devrait le rattraper, et il s’en savait d’avance agacé.

Il plongea le nez dans ses dossiers et tenta de se focaliser sur le chiffre des poubelles vendues depuis le début du mois. Il apprit bien vite que les ventes augmentaient d’heure en heure, et étaient posées aux quatre coins du globe : ce qui permettait ainsi plus aisément de faire disparaitre les corps lorsqu’un crime avait lieu. Son marché était prospère, il pouvait donc prendre un peu de temps pour lui.

Il repensa à l’hippopotame, et à tout ce qu’ils avaient vécu depuis qu’ils se connaissaient. Il se souvint de leur bataille épique, livrée contre les vicieuses mouches du diable, le gang rival du leur ! Ah, le bon vieux temps... Il était révolu, et plus jamais elle n’aurait pu se permettre tant de frivolité.

Cela lui arracha un soupir dans lequel on pouvait dénoter une certaine déception. Peut-être que, dans tout cela, la seule chose lui manquant réellement était la présence de l’hippopotame, à ses côtés, au cœur de la bataille.

Mais l’admettre lui faisait mal, et elle tenta de se convaincre que les sentiments qu’elle éprouvait n’avaient rien de normal. Mais plus elle y pensait, plus elle les acceptait, à sa plus grande horreur.
Finalement, elle prit sa mallette à deux mains et fonça tout droit à la Pizzeria Magnifica, où travaillait l’hippopotame en tant que chef ultime de la paroisse du restaurant (un titre qui lui valait d’être envié par bon-nombre d’habitants de Pizza City). Elle le trouva immédiatement, assis sur l’une des étagères, une bière à la contenance sans limite en main, et bougeant la tête au rythme de la musique qu’avaient abandonnée les mouches à la suite de leur défaite.

La vache rattrapa un déchet qui lui était lancé du comptoir, et l'éjecta par automatisme dans la poubelle, qui était par ailleurs bien plus proche du comptoir que du sol ; puis, dans son élan, sauta de plusieurs mètres et atterrit aux côtés de son ami. Ce dernier semblait l’attendre, une lueur d’espoir dans le regard.

La vache avança, laissant tomber malle et lunettes, et tomba à genoux devant celui qu’il aimait. Ce dernier ne le dévisagea point, et posa même une main sur celle de la vache d’affaires. Il savait tout. Il le devinait. Et il n’aimait pas voir son ami souffrir. Aussi, il lui susurra doucement.

- Je sais, Vache... Je sais.

- J-je t’aime, Hippopotame... Mais je t’en prie, ne me juge pas pour cela ; je sais, c’est anormal, je sais, je ne devrais pas, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que... !

L’hippopotame posa un doigt fin sur les lèvres pulpeuses de la vache.

- Shhh... Je sais... répéta-t-il en un souffle, avant de celer d’un baiser cette déclaration somme toute fort romantique.

Et la vache se lova contre l’hippopotame, qu’elle avait attendu tant d’années sans même le savoir, sans s’en rendre compte : se satisfaisant de sa simple présence depuis bien trop d’années. Enfin; maintenant, elle connaissait le grand amour : le vrai, le seul, l’unique. Beau, pur, et capable de surmonter le plus ardu des obstacles. Enfin, pour la première fois de sa vie (bon, au final, elle était quand-même contente que ses poubelles s’écoulent aussi bien dans le monde entier, mais never mind), elle fut heureuse.

Et rien au monde n'aurait pu lui faire plus plaisir.



J’ESPÈRE QUE TU AIMERAS LISA.

C-C'EST SI BEAU.


Tant d'émotion. C'est beau, un tel happy end. Je n'en puis plus, les larmes coulent sur mes joues, et elles ne cessent, comme si mes glandes lacrymales avaient la même contenance que la canette de bière en question.


Ta fiction me redonne foi en l'amour. Merci, Twask.

C'est émouvant ! Quel chef-d'oeuvre, j'étais prête à verser une larme à la fin.

- Tous nos amis ont trouvé l’amour, mon cher Taitedcon... Je me sens bien seul.

- Il ne faut pas, Liso. Tu es notre leader.

Taitedcon soupira et s’assit aux côtés de Liso, en équilibre sur le rebord d’une étagère. Ils se trouvaient alors dans la Pizzeria Magnifica, et discutaient du passé. Depuis la fin de la guerre, tous leurs coéquipiers avaient trouvé l’amour. Tous, sauf eux... Ils commençaient à se demander si quelque chose clochait dans leur façon d'être. Liso avait pourtant tout pour plaire, avec sa magnifique casquette vernie d’agent de la paix ; et les jumelles de Taitedcon n’étaient dénuées d’un certain charme.

Pourtant, et ce, alors-même que tout avait pris fin depuis des mois entiers, leur vie amoureuse en était encore au point nul. Liso regarda le vide à ses pieds et fit mine de vouloir s’y jeter. Taitedcon se releva soudainement et l’attrapa par le poignet.

- Ne fais pas ça, Liso, nous avons besoin de toi !

- Mais... Je suis le héros d’EAS, et cela ne m’empêche pas d’être seul ; alors à quoi bon vivre, si c’est pour ne subir qu’une souffrance effroyable et infinie... !

- Liso, moi aussi, je suis seul : et pourtant, regarde-moi. Ma solitude m’a appris bien des choses : je peux espionner Ursula sous sa douche grâce à mes jumelles. (Il les désigna du menton, sous le regard approbatif de Liso) Je peux percer des chapeaux avec mes épines ! Je peux même avoir l’air con en ne tendant que deux doigts de ma main gauche ! Si toi aussi, tu recherchais ta « true identity », tu comprendrais pourquoi tu es ici.

- Et, pourquoi... ? demanda l’agent, sceptique, mais néanmoins intéressé.

- Tu es bon pour... dragouiller.

- Comment ?!

Taitedcon se rapprocha, tel une sauterelle des mers, et enlaça doucement le policier. A son plus grand étonnement, ce dernier se laissa faire. Il lui murmura tout bas.

- Alors, monsieur l’agent, allez-vous m’arrêter ? Ai-je été désobéissant ?

- J-je... Taitedcon, c’est si soudain... bredouilla Liso.

- Soudain... ? Ce n’est pas soudain, que d’attendre des années en regardant une femme sous sa douche, en imaginant à sa place le policier de ses rêves ; le gardien de son cœur ! Non, monsieur, cela, ce n’est pas soudain... !

- Oh, Taitedcon, j’ignorais que tu éprouvais à mon égard des sentiments de ce type, je... Je m’en veux... d’avoir été aveugle, toutes ces années...

- Cela n’a plus d’importance, Liso, car aujourd’hui, tu le sais. Je t’aime plus que toute chose au monde, et tu n’as pas idée de tout ce dont j’ai rêvé depuis le tout premier jour, celui où je t’ai rencontré, en sortant du commissariat, après avoir découvert le cadavre d’une mouche dans l’une des poubelles de l’entreprise Vache & co. Oh, oui, comment l’oublier...

- Moi-même, Taitedcon, je t’aime plus que ma vie. Je donnerai tout ce que j’ai si cela peut te combler ! s’exclama Liso, la voix tremblante.

- Oh, Liso, fit Taitedcon, larmoyant, Je... désespérais que tu ne me le dises jamais... !

Liso fit basculer Taitedcon sur le côté, le retenant au niveau des hanches, et l’embrassa fougueusement.
Pour la première fois depuis... trop longtemps, sans doute, Liso put embrasser autre chose que sa casquette, qui, par ailleurs, tomba dans l’évier, les deux hérissons se dévêtant à une vitesse impressionnante sous les yeux d’une clientèle effarée.

Exceptionnel !

Je dirais même plus.



Excellent !

La bière contempla la roulette à pizza sans cesser de déverser son contenu en un flot incessant. Qui sait ce qui serait arrivé si elle avait arrêté de la regarder. Peut-être aurait-elle fini par se vider entièrement, et peut-être sa carrière d’actrice dans des court-métrages tels que EAS en tant que canette de bière invidable aurait-elle pris fin ?! Impossible !

La roulette à pizza contemplait la bière, alors que Liso se servait d’elle pour découper proprement un morceau de pizza d’anniversaire. L’amour n’avait donc pas de limite... ? Elle, une roulette à pizza, était tombée amoureuse de la bière. Qu’auraient bien pu dire ses parents s’ils l’avaient appris... ? Ils l’auraient désapprouvée, sans l’ombre d’un doute. Et puis, la bière était une femme... ! Et elle est aussi, du moins, elle en était presque sûre... ! Quel cruel dilemme. Quelle cruelle existence, qui se profilait si tôt à l’horizon... N’était-t-elle destinée qu’à se marier à une pizza, qu’elle n’aurait jamais coupée auparavant, et qu’elle verrait pourrir au fil des minutes, sans pouvoir rien faire pour lui venir en aide ? Puis, une fois la pizza partie, elle passerait à autre chose, et ses parents lui trouveraient quelqu’un d’autre. Non, elle ne pouvait vivre avec cela sur le cœur... Celui lui paraissait une peine pire encore que de rouiller jusqu’à se désagréger !

La roulette à pizza déglutit et se détacha doucement de la prise de Liso. L’agent la regarda faire, perplexe, et lui demanda poliment.

- Hé bien, Roulétapizza ? Tu m’abandonnes ?

- Non, je... J’ai quelque chose à faire...

Liso remarqua le léger coup d’œil qu’adressa Roulétapizza à la Bière, et sut qu’il ne devait pas la retenir. Car tel n’était pas son devoir. Il réajusta son couvre-chef, et avec un sourire complice et un clin d’œil entendu, il lui fit remarquer à mi-voix.

- Elle est toute à toi, ma belle !

Roulétapizza roula doucement jusqu’à sa bien aimée, qui la contemplait toujours, à l’autre bout de la table, où s’entrainaient à patiner Liso et Taitedcon, tout en aplatissant la pâte à pizza. Bière regarda Roulétapizza s’avancer, sans un mot, et se vida avec encore plus d’ardeur. Par mégarde, Roulétapizza glissa sur le liquide et tomba à la renverse. Elle se retrouva aussitôt plaquée contre Bière.

- Bière, je... bredouilla Roulétapizza, hésitante.

- Roulétapizza, mon amour, plus un mot, et baise-moi tant que tu le veux.

- Je... heu, ok, je t’aime.

- Je t’aime aussi, kisu kisu.

- XOXOXOXOX.

Bonjour Madame Twask. Vous n'avez pas honte ?


... de nous faire d'aussi beaux chefs-d’œuvre sur le plus beau fandom que ce monde ait porté ? Merci. Mille fois merci.

Je reposte ici vu que c'est ""approprié"".

AU - Sébastien x lol vous verrez

Pour son anniversaire Sébastien avait reçu Pokémon Saphir Alpha ! Excellent anniversaire Sébastien ! Il était trop heureux parce que le jeu semblait beaucoup mieux que la démo à laquelle il avait joué quelques mois plus tôt. Il jouait très vite et arriva rapidement à Nénucrique, la ville nénuphar après seulement un jour de jeu. Quel petit geek, ce sebinou !

Il remarquait qu'un tournoi allait bientôt débuter en wi-fi et il se dit que ça allait sûrement être intéressant à suivre. Il s'en sortait bien avec le combats Pokémon mais il n'avait clairement pas le niveau, malheureusement.

Quelque semaine plus tard, le tournoi débuta enfin ! Sébastian suivait le tout via Twitch en mangeant une délicieuse pizza, comme il l'avait fait l'année passée. D'ailleurs il se rappelait avec nostalgie de l'impressionnant gagnant de l'année passée, avec son Pachirisu invincible.

Et c'est là qu'il la vit ! Mouche3, de son pseudo. La dresseuse virtuelle passa une main dans ses soyeux cheveux pixelisés et sortit de sa Pokéball un Goupix rayonnant de santé. Sébastien avait tout de suite senti une aura dans cette joueuse, il ne saurait expliquer comment. Il se sentait comme projeté en l'air par une catapulte, tant ses sentiments étaient forts. Il était persuadé qu'elle allait gagner le tournoi, et qu'elle ne fut pas sa surprise de la voir finalement perdre dès le premier match.

J'ai été tellement émue par cet AU. Bravo.

Ce couple est improbable mais m'émoustille beaucoup.

"avec reçu"

C'est tout ce que j'ai à dire.
Sinon c'est bien.
Très bien même.

Les écrits de Twask également sont biens.

Je sais pas montrer mon enthousiasme, du coup je ne me complique point la vie.

Narcissus a écrit:

"avec reçu"

Oups, l'art de remplacer un mot par un autre. J’excelle dans ce domaine  

Merci pour vos commentaires, c'est émouvant !

Le titre de ce OS est : Forbidden Love...


Ursula ne lui avait jamais véritablement prêté d’attention. La première fois qu’ils s’étaient rencontrés, ils étaient ennemis, et se seraient poutré la gueule jusqu’à ce que mort s’ensuive, si Liso ne s'en était lui-même occupé.

Mais ils avaient omis un détail : les poubelles ne retiennent pas une mouche éternellement. Et encore moins lorsque la mouche en question s’appelle Mouche la Terrible, et qu’elle est le tristement célèbre chef des mouches. Mouche s’était échappé de cette prison – qui n’en était pas vraiment une – dans la semaine, et avait gagné une autre pizzeria du quartier – certes moins populaire, mais tout aussi adéquate à ce qu’on y établisse la planque des mouches.

Là-bas, Mouche avait fomenté une vengeance dans le plus grand secret, secondée uniquement de ses quatre meilleurs mouches : les deux mouches danseuses, la mouche batteuse, et la mouche dormeuse, également appelées les lieutenants mouches. Le plan était simple, mais néanmoins terriblement diabolique : enlever Ursula la Douce, régente du monde Pizza.

La nuit venue, un mois après la bataille, Mouche la Terrible s’infiltra dans l’usine de Roulétapizza et kidnappa la belle, qui veillait alors à la formation des jeunes recrues roulettes. Liso était avec elle, mais à l’autre bout du lieu, occupé à expliquer aux recrues comment glisser telles de magnifiques papillons sur les tables, sans même bouger les pieds ou prendre la peine de se retourner. Lorsqu’Ursula fut enlevée, les jeunes roulettes furent impuissantes, et ne purent que regarder leur formatrice être emmenée au loin, au grand damne de Vache, dont le chiffre d’affaires reposaient essentiellement sur l’apprentissage de la jeune femme.

La Dream Team de la Pizzeria Magnifica vit le jour une seconde fois, plus remontée que jamais, et prit le chemin du camp adverse. Là-bas attendaient les quatre lieutenants mouches ; chacun prit une cible ou deux parmi la Dream Team, et passa à l’attaque. Les coups volèrent, s’esquissant avec une rapidité déconcertante, tant et si bien que les simples sbires furent parfois mis K.O par leurs propres supérieurs, qui ne prêtaient plus d’attention qu’à leurs ennemis héréditaires.

Et c’est alors qu’Ursula le fit. Elle cria, de la cannette de bière où Mouche l’avait attachée.

- Cessez les combats, braves sujets ! Je ne veux point que mon amour soit un fardeau pour ma Dream Team, et clin d’œil à mes bestah ! Mais, non... Par tous les dieux, que les combats cessent !

Liso s’avança et parla au nom du groupe qu’il commandait.

- Que se passe-t-il, Ursula ? Ces brigands te menacent-ils ?!

- Non ! répondit la jeune femme, les joues rouges, La vérité, c’est que je ne veux point de votre aide ! J’aime Mouche plus que tout, plus encore que la seule main qui me reste, et je préfère encore rester accrochée à cette cannette pour le restant de mes jours plutôt que de prendre la fuite ! Cela ne me mènerait à rien, comprenez-le !

Liso demeura bouche bée, incapable de dire un mot. Il se sentait soudain bien bête de venir secourir une demoiselle en détresse qui ne demandait point à être sauvée. Chinotrécliché le prit par le bras et le tira doucement en arrière, l’intimant au repli.

- Mais, Ursula... murmura Liso, le regard embué.

- Laisse-la, petit nem verdoyant, fit le photographe, Elle l’aime, et tu n’y changeras rien. Adieu, Ursula !

La Dream Team partit, suivie de près des lieutenants mouches, qui s’assurèrent du départ définitif de la joyeuse bande. Ne restèrent plus que Mouche et Ursula. La jeune femme n’osa plus parler, tant son cœur s’était ouvert avec naturel et spontanéité. Mouche n’était pas en face d’elle, aussi avait-elle pu dire ce qui lui pesait depuis le début de son enlèvement ; elle n’était plus certaine, maintenant, de sa capacité à réitérer le même exploit.

- Est-ce vrai, Ursula ? demanda Mouche de sa voix nasillarde.

Ursula détourna le regard, telle une jeune vierge effarouchée, et hocha doucement la tête. Mouche saisit son menton entre deux pattes crochues et murmura doucement, tout contre les lèvres de la belle, dont il s’était soudainement rapproché.

- Et moi aussi, ma belle... Quoique j’aie pu faire, quoique j’aie pu dire... Je t’ai toujours aimée.

Et ils s’embrassèrent, à cet endroit précis, pour la première fois, alors que tous deux en rêvaient depuis au moins deux jours, ce qui est assez peu quand l’on y réfléchit davantage. Rentré à la Pizzeria Magnifica, Liso décida de raconter l’histoire aux générations futures ; et ainsi naquit la légende d’Ursula la Douce, et de Mouche la Terrible.

C'était absolument sublime my Friend

J'ai envie de pleurer. Trop d'émotion, véritablement beaucoup trop.

C'est bien-sûr la fraîcheur de ta partie TomoLife qui me l'inspire !

Croire en ses rêves, hein ? Aller jusqu’au bout des choses, en dépassant toujours les limites fixées d’avance, qu’ils disaient ? Hippo ne le savait que trop bien, et l’avait lui-même expérimenté, au prix parfois de sacrifices qu’il regrettait amèrement aujourd’hui.

Hippo avait très tôt quitté les eaux du Nil, après y avoir vu sa famille capturée. Il s’était caché à temps dans une poubelle, et avait échappé aux chasseurs, puis avait gagné le monde Pizza à la nage. Ce monde était alors encore bien malfamé, et le seul logement qu’il avait pu trouver de disponible n’était autre qu’une poubelle, en location avec une vache, dans les bas fonds de la capitale : Pizza City.
Hippopotame s’était trouvé une vocation pour le nettoyage des rues, et plus particulièrement le vidage des poubelles. Vite nommé chef des services de nettoyage de rue, il gagna en popularité et fut introduit au chérif de la ville : Liso. Il n’était alors qu’un jeune officier, plein de rêves et d’ambitions, qui visait au-delà des limites du monde Pizza. Ce dont Liso rêvait ; c’était de grandeur et de succès. Il ne comptait décidément pas passer le restant de ses jours à Pizza City, qu’il considérait comme une cause perdue.
Hippopotame, après cinq années de loyaux services, se vit remettre la poubelle d’or : récompense à Pizza City attribuée aux travailleurs méritants. Le jeune hippopotame voyait son avenir tout tracé : devenir roi du monde Poubelle, le royaume voisin, dont on ne comptait plus les traités conclus avec le monde Pizza.

Deux années passèrent, et on le convoqua enfin pour le couronnement dont il serait l’acteur principal. Hippo s’esquiva quelques heures avant le départ du train à destination du monde Poubelle, et décida de rentre visite à ses deux meilleurs amis, alors en pleine conversation dans la poubelle qu’il avait jusque-là habitée. Il toqua doucement sur le battant, qui fut soulevé l’instant d’après. Liso parut, attrapa la main musclée d’Hippo, et l’entraina à l’intérieur. A son grand étonnement, et contrairement à ce qu’il avait cru : il n’était pas que deux.

Non. Ils étaient bien plus. Dans le fond de la pièce : ce qui s’apparentait à un paparazzi, armé d’un appareil photo, juché sur un tonneau sorti d’il ne savait où, et coiffé d’un bandeau rouge. A ses côtés : une hérissonne qu’il trouva bien mignonne, quoiqu’avec un léger surplus de maquillage, et parée d’un sac à fleurs violettes de papier mâché. Devant eux : un second hérisson, jumelles au cou et chapeau sur la tête, dont le visage faillit faire rire l’hippopotame, qui se retint comme il le put de peur de l’offenser. Et bien-sûr, Liso et Vache, se tenant fièrement en tête de tout ce joyeux petit monde.

- Qui sont ces gens ? demanda Hippo à l’agent.

- Des alliés, se vit-il répondre, Le règne des Mouches à Pizza City n’a que trop duré. Nous allons y mettre fin, Hippo, dés à présent. Je l'ai réalisé : c'est ici qu'est ma place. On ne me reprendra pas à dire que Pizza City est une cause perdue, je le jure sur l'honneur de la famille Liso !

Il fit une pose et laissa la parole à Vache. Cette dernière reprit, de son ton dansant et distingué.

- Vois-tu, ces dernières années, nous avons composé dans le plus grand secret une dream team d’exception, capable de rivaliser sans mal avec Mouche la Terrible, marraine du crime à Pizza City, et de ses lieutenants. Et toi, Hippo, tu es la pièce manquante à cette dream team.

- On vient de me proposer le titre de souverain du royaume Poubelle ! Ce n’est aucunement comparable à votre histoire de dream team, ou que sais-je encore !

- Veux-tu vraiment abandonner à de pareils malfrats la ville qui t’a vu grandir, au cours de sept merveilleuses années ?! Serais-tu prêt à nous abandonner ; nous, tes amis ?!

- Je...

Hippo hésita, déglutit, puis demanda timidement.

- En quoi consisterait ma tâche ?

Fièrement, Vache répondit.

- Tu n’auras qu’à te servir des poubelles anti-mouches que j’ai mises au point. Cela t’irait-il ? De plus, rien ne t’empêche de diriger ton royaume à distance. Nous devions simplement t’en parler avant le départ du train. Une fois couronné, il ne sera plus possible de te contacter, à moins que tu ne le veuilles. Nous voulions être certains d’avoir capté ton attention avant la cérémonie.

Décidément, Vache trouvait toujours les mots justes pour faire revenir Hippo sur un avis. L’éboueur ne répondit rien, pensif, et tourna la dos à l’assemblée quelques minutes. Il pesa le pour et le contre d’une telle décision.
Administrer son royaume à distance, hm ? Oui, cela aurait été une nouvelle façon de faire pour un régent du monde Poubelle. Il passerait pour quelqu’un d’innovant. S’il y joignait suffisamment d’efforts, il gagnerait sans aucun mal le respect de ses sujets. Et, dans le même temps, il débarrasserait de la vermine la ville ayant permis son ascension personnelle.

D’un mouvement dramatique, il fit volte-face ; et les cheveux aux vents, conclut.

- On commence quand ?

C'est... TELLEMENT ÉPIQUE, BORDEL, ÇA DEVRAIT MÊME PAS ÊTRE AUTORISÉ.

Tiens j'ai jamais commenté ce topic.
Euh... C'est cool, continue comme ça.

Écris un OS sur Seb prochainement plz il est trop entouré de mystère srx

Je vous prépare une petite surprise pas piquée des hannetons, j'espère que vous aimerez ! ;)