Lisa : Aha, qui peut résister à Chibiamérica ou Chibicanada ? Personne :D Sinon, j'adore Espagne, je le fais un peu passer pour maladroit dans cette fic, mais il est génial quand même. Merci à toi !^^
Miette : Ah, ça, Angleterre et France vont leur montrer de quel bois ils se chauffent, aux deux rigolos. L'alliance franco-anglaise est lancée, tous aux abris ! Merciiiii !
Pazza : Merci pour ton long commentaire, ça m'a fait très plaisir ! J'essiae de faire en sorte de rendre toute la complexité des personnages dans mes drabbles, je suis contente de constater que ça à l'air de marcher^^
Aha...qui a joué le rôle du monstre ? Il a un rire qui ressemble à "Kesesese..." ça t'aide ?^^ (de toute façon, au début, Espagne ne voulait pas faire peur aux gosses, mais bon...il est persuasif, Gilbert)
Ah, au fait, certains de mes drabbles forment une continuité, donc vous étonnez pas si vous voyez une suite à quelques-unes des situations que j'imagine. Des fois, quand ça m'amuse, ça me prend...
Malbouffe ==> Francis/France, Alfred/Amérique, mention d'Arthur/Angleterre, Matthieu/Canada
_ Si t’étais une couleur ?
_ Rouge.
_ Un plat ?
_ Hamburger.
_ C’est un plat, au moins ? Bref, passons…
Assis par terre, Francis et Alfred jouaient au jeu « Si t’étais… » en attendant Arthur et Matthieu, aux courses. Le français n’était pas emballé à l’idée d’Arthur s’occupant du dîner, mais il n’avait pas eu le choix. Et en attendant, il fallait bien s’occuper…
_ Un légume ?
_ C’est quoi, ça ?
Francis soupira. Qu’Arthur n’ait aucun goût ou talent culinaire, c’était une chose. Mais il aurait pu éviter de transmettre ça au petit Américain.
Une photo ! ==> Since Roma, Feliciano/Italie du Nord, Romano/Italie du Sud, Antonio/Espagne
Tremblotant, les larmes aux yeux, Since Roma déglutit, faisant tout de même courageusement face à son agresseur. Il ne pouvait pas reculer, il n’avait pas le droit, il était chargé d’une mission capitale. Il devait protéger les deux petites italiennes encore plus terrifiées que lui, qui s’accrochaient à son dos comme s’il était leur héros, la personne la plus forte au monde.
_ Un petit sourire ! Allez, vous faites pas prieeeer !
Antonio, son appareil photo à la main et un sourire joyeux terrifiant sur le visage, suppliait les enfants de prendre la pose. Il allait pouvoir attendre longtemps...
Fraternité ==> Romano/Italie du Sud, passage rapide de Féliciano/Italie du Nord
Lovino grommela en voyant passer son frère avec son habituel air naïf sur le visage. Ce fichu idiot devait probablement aller rejoindre cette fichue patate qui ne souhaitait qu’une chose : voler l’innocence de ce crétin qui ne voyait rien !
L’italien marcha de long en large avec fureur, cherchant un plan pour séparer son frère de ce dépravé qui l’entraînait sur le mauvais chemin. Ce n’était pas parce qu’il l’aimait, non, il n’aimait pas ce boulet !
Bille en tête, Lovino partit en quête de son frère pour lui expliquer une fois de plus les dangers de fréquenter l‘allemand.
Innocence ==> Gretchen/Liechtenstein, Toris/Lituanie, Eduard/Estonie, Ravis/Lettonie, Ivan/Russie
_ Mais pourquoi monsieur Russie vous fait si peur ?
Question innocente posée aux trois Pays Baltes. Ceux-ci regardèrent Liechtenstein avec compassion : la pauvre enfant était encore trop jeune pour comprendre les difficiles relations entre états adultes.
_ Je le trouve gentil, moi…ajouta-t-elle, perdue.
_ Bien entendu, la rassura Estonie en lui caressant les cheveux.
Ce n’est que plus tard que les trois pays comprirent le désarroi de la blondinette. La petite bavardait gaiement avec un Russie tout sourires s’extasiant devant une bouille aussi mignonne. Comment imaginer que le froid russe avait un faible pour les petites filles ?
Bain ==> Féliciano/Italie du Nord, Ludwig/Allemagne, Romano/Italie du Sud
Feliciano chantonnait en partant se laver : Ludwig lui avait dit qu’il fallait prendre un bain tous les jours et l’italien écoutait ce que disait Allemagne, qui était son ami et qu’il s’occupait bien de lui. Il n’avait aucune raison de douter d‘Allemagne.
Feliciano poussa la porte de la salle de bains et y entra. Puis s’arrêta, croisant les iris bleu glacé stupéfaits de Ludwig, qui avait visiblement omis de verrouiller la porte.
L’allemand regardait Feliciano et quelque chose derrière lui et quand le petit italien se retourna, ce fut pour voir son frère s’écrouler avec un borborygme étranglé.
Possessivité ==> Vash/Suisse, Gretchen/Liechtenstein, Ivan/Russie, mention des Pays Baltes
Pan ! !
Les trois Pays Baltes sursautèrent comme un seul homme quand retentit le bruyant coup de feu. Le suisse apparu de nulle part avait-il tué le grand, le terrifiant Ivan Branginski ? Était-ce seulement possible ?
Non, le Russe bougeait encore, la balle était passée près mais ne l’avait pas touché.
_ Et ne t’avise plus de t’approcher d’elle, espèce de lolicon !
Et Vash s’éloigna, tenant Liechtenstein bien serrée contre lui. Ivan observa avec intérêt l’impact fumant que la balle du pistolet avait creusé derrière lui.
_ Je me demande ce que ça ferait d’être touché avec ça…
Protection rapprochée ? ==> Vash/Suisse, Ivan/Russie, Natalya/Biélorussie
_ Une seconde !
Ivan gémit alors que sa cadette se précipitait vers le suisse, une aura meurtrière flottant autour d’elle.
_ Natalya, ne…commença-t-il.
En vain. La Biélorussie attrapa Vash par le col, menaçante.
_ Tu. As. Essayé. De. Tuer. Mon. Frère, grinça-t-elle.
Le canon d’un pistolet se pointa aussitôt sur le front de la demoiselle.
_ Personne ne touche à ma sœur, répliqua le suisse d’une voix froide.
Les deux belligérants s’affrontèrent du regard quelques secondes avant de se serrer la main avec un hochement de tête approbateur, à la surprise générale. La fraternité rapprochait, à tous les niveaux.
La main dans le sac ! ==> Italie du Sud/Romano, Ludwig/Allemagne
_ J’vais trouver, moi, j’vais décrédibiliser cette patate aux yeux de tous ! Mouahaha ! !
Une lueur malsaine dans le regard, Lovino entra par effraction dans la chambre de Ludwig, et la fouilla, cherchant quelque chose - n‘importe quoi - pour le ridiculiser. Il finit bien entendu par dénicher les revues pornos de l‘allemand, dissimulées sous son matelas.
Quand Ludwig rentra, quelques heures plus tard, il trouva Lovino étalé au milieu des revues qu’il feuilletait avec application. Il le jeta dehors, ne prêtant aucune attention à ses justifications :
_ Mais c’était pour vérifier qu’elles étaient bien pornos !
Travail d’intérêt général ==> Gilbert/Prusse, Elizabeta/Hongrie
_ Quelle plaie…
Gilbert soupira en s’appuyant sur le balai que lui avait donné - balancé à la figure, plutôt - Elizabeta. La hongroise avait surpris le Prussien en plein matage illicite alors qu’elle prenait sa douche. Après de multiples coups de poêle dont il souffrait encore, elle l’avait placé au nettoyage de la - grande - aile ouest du manoir.
_ Elle fait vraiment des histoires pour rien…y avait vraiment pas grand-chose à regarder…
Une présence menaçante se déploya brusquement derrière lui. Gilbert n’attendit pas et décampa, poursuivi par une hongroise furibonde.
_ Mais je plaisantaiiiiiiiis ! ! !
Regrets ==> Francis/France, Matthieu/Canada, mention d'Alfred/Amérique, Arthur/Angleterre
_ J‘aurais pas dû faire ça. J’aurais pas dû aider Amérique…
Matthieu écoute son tuteur parler, sans s’arrêter. Il est rare de voir France saoul. Les moments comme ça, où sa tristesse est la plus forte et où la nation se noie dans l’alcool pour oublier, ne sont pas à prendre à la légère.
_ J’aurais pas du…Je suis un monstre.
La raison de ce chagrin est souvent la même : France regrette d’avoir monté Amérique contre Angleterre, regrette d’avoir contribué à briser l’entente entre eux, regrette d’avoir brisé son grand rival.
Regrette leur histoire commune pleine de ces regrets.