Titirunerk était un shugo parmi tant d'autres, non il ne buvait pas de sang comme ces rumeurs asmodiennes l'affirmaient, non. Les shugos préféraient de la nourriture humaine de qualité ! Titirunerk avait d'ailleurs une petite préférence pour la macédoine.

La seule caractéristiques que l'on pouvait donner à Titirunerk était l'hypocrisie. Il fut rapidement connu comme étant Titirunerk l'hypocrite. Il assumait parfaitement mais bon ce n'était pas une appellation des plus honorables.


Il ignorait donc les gens l'appelant ainsi juste dans l'espoir d'avoir la satisfaction de réussir à le faire exprimer un agacement dont ils pourraient se moquer par la suite. Mais il était Titirunerk et bien au delà de tout cela. Il continuait donc son commerce en bon Shugo qu'il était, même étant hypocrite.

Mais un jour voilà qu'il fut injustement accusé d'escroquerie ! Oui injustement ! Comment pouvait-on douter de lui ? Il décida donc de fuire, d'aller là où tous les gens comme lui, les criminels recherchés, allait : la grotte Marla à Théobomos.

Il resta plusieurs jours dans une des cavernes situées dans la grotte, s'inquiétant pour sa liberté et sa survie. Pas qu'il ne soit vraiment libre actuellement mais il préférait ça plutôt que d'être enfermé dans une cellule du Sanctum.

Puis il avait décidé de ne faire plus attention à rien. Il était au dessus de tout ça. Il avait décidé que maintenant il ne porterait aucune attention à rien. Il ignorerait la faim, les arachnes ainsi que les Millipèdes de la mine. Il continuerait son chemin même en cas d'apocalypse. Il ignorerait même les Daevas idiots criant "Zirius !" Il ignorerait tout. Il était Titirunerk l'hypocrite et il continuerait son chemin.

"Regardez, c'est Titirunerk !
-Vite !"

Il ignorerait la douleur. Il continuerait son chemin, même attaqué. Même s'il mourrait. Il continuerait...

Ayluin fixait le cadavre de Titirunerk d'un air blasé alors que Lunariane et Topazique arrivaient derrière lui.

"Le mec il se fait taper il continue son chemin tranquille."

Mon dieu je suis séparer entre tristesse et fou rire
Quelque chose me dit que quand j'arriverais là-bas je rirais bien aussi