Au delà de la vie.


Prologue.

Le soleil se levait, faisant miroiter ses rayons sur les toits des maisons alentours. Une légère brise soufflait, faisant bruisser les feuilles des arbres du parc voisin. Mais tout ça me paraissait si insignifiant, maintenant. J’étais assis sur le rebord du toit d’un immeuble, les pieds dans le vide, mon cahier sur mes genoux. J’écrivais sur la toute dernière page ces mots qui me serraient encore plus le cœur:

Cher journal,
Je décide en ce jour de mette fin à tout ceci,
à tous mes tourments si souvent décrits sur les pages
précédentes. J’aurais aimé profiter plus longuement de la vie mais
elle ne m’en a pas laissé le choix. J’ai trop souffert, je n’en peux plus.
De toute façon, je ne serais pas regretté.
J’espère aller dans un monde meilleur, on endroit où je serais
accepté  comme je suis, où je serais aimé et où je me sentirais heureux.
Je dis au revoir pour la dernière fois à ce monde rempli de cruauté et de solitude.
Adieu, donc.

Je refermai mon cahier, et le serrai entre mes doigts. Je le posa à côté de moi puis détourna les yeux sur le paysage urbain qui s’offrait à moi. Ça et là, quelques fenêtres s’ouvraient, des marchands ouvraient leur supérette. Les oiseaux commençaient à entonner leur chant. Je soupirai, puis sautai.
Je sentis mon corps accélérer à une vitesse folle, le vent fouettant mes joues et ma chemise claquant telle une voile de bateau par jour de tempête. La chute ne dura que quelques secondes. L’impact fut si vif que je n’eus pas le temps d’avoir mal. Tous mes os étaient disloqués, mais je ne sentais déjà plus rien. Durant les quelques instants avant que mon âme ne quitte à jamais ce corps, je levai les yeux au ciel, d’un bleu limpide qui était traversé par quelques nuages laiteux. Puis ma vue se floua, et je sentis ma vie s’échapper dans un dernier soupir.





Chapitre 1

Je sentais mon âme être tirée, poussée, étirée, écrasée par un vent d’une force inouïe. Je voyais des éclairs de lumière partout, j’étais comme pris dans une tempête infernale, je criais d’effroi et je suppliais d’arrêter cet enfer. Je me débattais et cherchais un point d’appui, où je pourrais m’agripper, mais je ne sentais rien d’autre que ce vent qui m’emportais loin. Puis en une fraction de secondes, tout devint calme, le vent s’était arrêté. Je ne voyais rien, juste le noir infini. Puis je me sentis étrangement bien, comme si j’étais dans un cocon moelleux et chaud. Mes yeux se fermèrent lentement, et je me dis que tout était enfin fini. Je revis passer devant mes yeux les moments les plus durs de ma vie, qui me tordaient le cœur et qui me donnaient envie de crier et de pleurer. Puis je vis passer les rares plus beaux moments de ma vie, qui me donnèrent envie de sourire. Puis je les vis s’en aller et je sentis mes épaules s’alléger. Je souris intérieurement et soupira. C’en était fini, enfin, c’est ce que je pensais.
Je sentis soudain qu’on me tirait de mon sommeil et de cet endroit si doux, si confortable, je me débattis, je voulais y rester, moi! Puis je vus une grande fente s’ouvrir devant mes yeux, la lumière s’y filtra et m’éblouis. Puis quelque chose me tira violemment de mon cocon  et me sortis complètement. Je fus paralysé par la froideur du dehors, mais le plus douloureux fut quand j’inspirai. Je sentis un air glacial se déverser dans mes poumons et les déployer. Je toussai avec force et la douleur m’arracha quelques larmes et quelques gémissements. Puis quelqu’un me recouvris d’une grosse couverture mon corps froid et mouillé. Je ne distinguais pas son visage car mes yeux ne s’étaient pas encore habitués à la lumière. Ensuite je fus pris d’une grande fatigue et je sentis mes paupières se refermer. Je me recroquevillais dans la couverture et m’endormais, après ce dur labeur.



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Une histoire venant du pur hasard de ma petite caboche pleine de choses x)
C court je sais mais les autres chapitres seront plus long... enfin j'espère ^^"

J'ai lu, et perso j'aime bien ton style!
Juste que j'ai pas l'habitude de lire des fics avec ce thème-là
Sinon GG!

En effet, chapeau. On est tout de suite plongé en pleine action et c très prenant.
(en comparaison j'ai l'impression que ce que j'écris vient de chez Arte  )

Merci Stutch, ouais je sais c'est vraiment un style de fic assez différent mais c'est l'un des seul dans lequel je me débrouille pas trop mal x))

Merci Ara!! Mais moi j'aime beaucoup ce que t'écris!! Et ça ne ressemble pas à chez Arte! Chez Arte on apprend des choses et dans tes fics on se délecte de Shonen Ai, nuance! :))))

Chapitre 2.

Je fus réveillé par des coups de feux. Je me levai brusquement mais poussai un gémissement de douleur car mes articulations étaient endolories. Puis je réalisai que j’étais… vivant? Je regardai mes mains, rien de particulier. Je portais des vêtements sobres, quoique un peu vieux et abîmés. Je me trouvai dans une petite pièce dont les murs étaient faits de béton et de métal et les fenêtres étaient à moitiés condamnées. Pleins d’objets de toutes sortes jonchaient le sol : outils, armes, munitions, bouts de métal, bouteilles d’alcool vides, bouts de moteurs, etc. D’autres coups de feux retentirent, suivis d’un cri non humain. Je réfléchis quelques secondes sur sortir ou non, mais je pris mon courage à deux main, tourna la poignée et ouvrit la porte. Je débouchai sur une autre pièce du même genre que l’autre mais avec un canapé délabré au lieu d’un lit. J’ouvrit la porte principale et déboucha au dehors. Je fus d’abord ébloui par le soleil, et quand mes yeux purent enfin distinguer ce qu’il se passait, je fus scotché sur place. Aux alentours de l’habitation, ou plutôt bunker, étaient construites des barricades de béton avec du barbelé à leurs têtes et pour seuls trous des meurtrières. Et je compris bien vite pourquoi ces barricades étaient là. La deuxième chose que je vis fut un monstre à l’allure si terrifiante que je serais incapables de vous le décrire tellement il ne ressemblait à rien à par à un monstre qui hurlait de rage en tentant de s’approcher des barricades. De son torse et de sa tête suintait un liquide noir, peut être son sang, et si c’était le cas il était donc blessé. Un autre coup de feu retentit. Cette fois, le sang gicla d’entre les deux yeux du monstre qui dans un dernier cri, vacilla puis s’étala de tout son long. Le silence revint et je continuais à observer la carcasse inerte de cette créature. J’avalai douloureusement ma salive, puis clignai des yeux, sans trop comprendre ce qu’il s’était passé. Soudain une voix retentit :
« -Enfin réveillé ? » Je regardai, anxieux, autour de moi, il n’y avait personne.
« -Au dessus » reprit la voix, rieuse. Je me retournai et plissai les yeux pour regarder le toit de la baraque. Un jeune homme, à l’air à peine plus âgé que moi, les cheveux roux en bataille, aux yeux un peu tombants mais d’un verts pétillant, au sourire enjoué, revêtant une blouse qui autrefois devait être blanche par dessus ses autres vêtements, tenait un AK-47 et me faisait signe de la main. Je ne dis rien, continuant de le scruter sans broncher.
«-J’arrive!» dit il. Il accrocha son arme en bandoulière puis sauta du toit et atterrit à côté de moi.
«Bien dormi ? Moi c’est Chrom. » Il me tendit la main, et avec un peu d’hésitation je la pris et lui fit une poignée de main. Je me raclai la gorge et dit en bredouillant :
« -Euh… Hem je m’appelle Angelo… Enchanté,…où sommes nous?»
« -Nous sommes chez moi. » Il accompagna ses paroles par un grand geste du bras.
« -Du moins cette baraque…» ajouta-t-il. Il rentra à l’intérieur de la bâtisse, me faisant signe de le suivre. Je m’exécutai et refermai la porte derrière moi, faisant tomber l’obscurité dans la pièce. Juste quelques rayons filtraient des fines embrasures des fenêtres. Je me tournai vers Chrom et insistai sur ma question :
« -A part être chez toi, où sommes-nous ? Que m’est-t-il arrivé?»
Il sortit une gourde d’eau d’un petit frigo se trouvant près du vieux canapé, but quelques gorgées puis s’assit sur le canapé.
«-Toi comme moi nous sommes morts. Suicidés, accessoirement. Et nous nous trouvons dans ce qu’appelleraient les vivants, dans l’Au-Delà. »
« -Dans l’Au-Delà?... Pourtant c’est très différent de ce que je m’imaginais… »
« -Tous ceux qui naissent ici me disent la même chose… »
« -‘’Ceux qui naissent ici ?’’ Que veux-tu dire?»
« -Je suis un Homme-sage. C’est l’équivalent d’une sage-femme, en homme. Et je fais ‘’renaître’’ les gens comme toi dans ce monde. Un genre de passeur, si tu veux.
Ce qu’il t’est arrivé il y a trois jours, c’était ta ‘’renaissance’’. Tu peux m’appeler Papa si tu veux ! » Il rit puis passa sa main dans ses cheveux, tentant de les coiffer, mais en vain. Tous les évènements précédents se bousculaient dans ma tête et je tentais de mettre un peu d’ordre même si ce qu’il me disait me paraissait complètement farfelu.
« -T’as soif?» me dit-il en me tendant sa gourde métallisée toute bosselée. Je refusais poliment puis scruta un peu mieux du regard la pièce dans laquelle on se trouvait. Puis il se leva et s’étira.
«-Suis moi on va faire un petit tour dehors. »Là je fus d’un frisson. Dehors ?! Avec des monstres comme celui qu’on vient de voir ? Il est malade ou quoi ?! Pensais-je intérieurement. Il le remarqua et me souris.
« -T’inquiète pas, tant que tu restes derrière les barricades, tu crains rien, enfin, normalement. » Il éclata de rire en voyant ma tête qui devait être impayable pour lui puis il empoigna une des armes se trouvant sur le sol et ouvris la porte.

Je n'arrive pas à m'arrêter d'écrire!! Pleins d'idée m'arrive super vite!! Voici donc le chapitre 3, avec pleins de nouvelles infos sur ce nouveau monde, Angelo n'est pas au bout de ses attentes! x)
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Chapitre 3.

Nous ne sortirent pas en dehors des barricades mais nous firent le tour de la baraque. Je jetais des petits coups d’œil par-dessus les barbelés et observais l’extérieur. Le sol, terreux et sablonneux s’étendait jusqu’à l’horizon, juste interrompu par des carcasses de murs que l’on apercevait au loin. Nul arbre ni herbe ne poussai sur ce sol desséché par le soleil plombant. Nous arrivâmes derrière la maison. Là se avait poussé un chêne et quelques touffes d’herbe près de lui. Il y avait un peu plus loin un cabanon avec peint « WC » sur la porte.
«-Si t’as envie… » Dit il en désignant celle-ci avec un sourire en coin. Je refusai, n’appréciant pas vraiment son sens un peu lourd de l’humour. Une balançoire de bois aux cordes effilochées pendait d’une branche du chêne. Chrom s’y assit et ferma les yeux. Cet endroit semblait lui tenir à cœur car il était bien entretenu. Je fis lentement le tour de ce « jardin » et m’arrêta devant un grand miroir posé contre le mur de la bâtisse. J’y vis mon reflet. Mis à part mes vêtements, rien n’avait changé. Mes cheveux blonds très clairs avaient un peu poussés. Mes yeux étaient toujours du même bleu transparent et ma carrure était toujours aussi frêle. Je finis par ne plus supporter de me voir et détourna mon regard.
«-Chrom ? »
« -Oui ? » dit il en se balançant lentement sur la balançoire.
« -Parle moi un peu plus de ce monde s’il te plaît. » Il soupira puis commença à se balancer plus vite et plus haut.
« -Très bien. Hm… par où commencer? Bon commençons par le commencement. Nous sommes mort, et nous nous trouvons dans le monde de l’Au-Delà. Ce monde, si bien appelé, est divisé en parties bien distinctes, les unes au dessus des autres. »
« -Les unes aux dessus des autres ? Comment ça ? »
« -Chaque partie est une île flottante. Nous nous trouvons sur « L’île des enfants déchus ». La troisième en partant du haut.
Et L'île des enfants Déchus parce qu’aux yeux des Maître de ce monde, Les Cinq Premiers, le suicide est une lourde faute qu’ils doivent punir. Et cette punition est de se retrouver dans ce monde, infertile et invivable sans être armé et savoir se battre… »
« -C'est stupide et injuste. »
« -Quoi ? »
« -Que l’on soit puni alors que nous espérions tous un monde meilleur en quittant celui des vivants… »
« -Oui je sais, je trouve aussi. »
« -Qui sont les Cinq Premiers ? »
« -Ce sont les maîtres de ce monde, des sortes de Dieux, si tu veux. Ils ont créé et ils s'occupent de ce monde. »
«-Tu les as déjà vus ? »
« -Non, jamais. Pourquoi ils viendraient ici d’ailleurs ? Ils sont bien trop occupés à se la couler douce dans leur palais tiens ! » Il sauta de la balançoire et atterrit violemment sur le sol, créant un nuage de poussière autour de lui.
« -Quelles sont les autres parties ? » Dis je en m’approchant de lui, à l’ombre du chêne.
Il regarda le sol autour de lui et empoigna un bâtonnet. Il s’accroupit et commença une esquisse dans la terre. Il commençait par le bas. La première île ou « plateforme » était arrondie en dessous, creuse au dessus et irrégulière.
« -Ça, c’est la « Terre des Torturés», là où tous ceux qui ont fait trop de mal durant leur vie vont. Un genre d’enfer si tu veux. Elle se trouve juste en dessous de l’île où nous sommes. »
Il dessina un autre plateforme, au dessus de celle-ci, la nôtre. Ensuite il dessina une troisième plateforme, aux courbes fines avec un trait la séparant en deux. A gauche il dessina un gros bâtiment, et sur la droite des petites maisons.
« -Là c’est « le Paradis des Bons » là où tous ceux qui ont été sages et gentils vont. A gauche c’est pour ceux qui sont mort naturellement et à droite ceux qui sont mort par accident, genre d’avion, de voiture, etc. C’est les chouchous des Dieux quoi. »
Ensuite il dessina un château au dessus du paradis.
« -Là c’est où ces enfoirés de Dieux vivent et se foutent de nos gueules. »
Il serra le bâtonnet si fort qu’il le brisa net. Puis il se releva et balaya du pied le sol et le dessin s’effaça dans un nuage de poussière.
« -Je rentre à l’intérieur. Reste si tu veux. » Il me tendit son arme, que je pris puis il tourna les talons et disparus derrière un coin du mur de la bâtisse. Je restais là, sans rien dire, à réfléchir sur tout ceci. Je m’assis quelques minutes à même le sol puis me leva et alla rejoindre Chrom à l’intérieur.

Chapitre 4.

Quand je fus rentré, je le vis entrain de soulever des altères qui me paraissaient démesurée.
Quand il me vit, il arrêta son exercice et déposa ses altères. Il s’approcha de moi et me tâta le biceps.
« -T’es pas très musclé, dis… Il faut que tu t’entraînes! Dans ce monde-ci, les chiffes molles ne subsistent pas.» Il empoigna deux plus petites altères et me les tendis :
«-Je veux que tu les soulèves 200 fois chacune. Si tu ne le fais pas, tu n’auras pas de dîner!»
Il me sourit mais je ne le lui renvoyais pas. Je n’avais jamais vraiment fait de sport de ma vie à part les cours d’EPS de mon école, mais je me résignais et les prenais avec dépit. Au bout de 10 chacune, j’étais déjà essoufflé et trempé de sueur. Chrom ricana mais ne dit rien. Je me dis qu’il avait sûrement l’habitude d’entraîner des gens comme moi. Puis soudain quelque chose me frappa. Il était censé être passeur, mais il vivait tout seul ici. Je décidais de lui poser la question, curieux de la réponse:
«-Chrom, tu es passeur, alors comment ce fait il que tu sois tout seul dans cette baraque? »
Il s’arrêta en plein exercice de pompes et se mit accroupi.
«-Ils sont morts, ou ont quitté cet endroit. Mais je ne suis pas le seul passeur, tu sais. Chaque personne dans ce monde, toi y compris, peut devenir passeur au bout de six ans de vie ici. C’est pour ça que je suis souvent tout seul. Tu es le premier depuis 4 mois de solitude.»
« -Ah… Depuis combien de temps es-tu dans ce monde ?»
« -Depuis neuf ans. » Dit-il, pensif.
Puis il y eu un bruit, ou plutôt un choc venant de l’extérieur.
«-Des monstres!» S’écria Chrom. Il se relevai en hâte, empoignai deux fusils sur le sol, m’en lançai un puis sortit en trombe par la porte. Je savais juste comment charger un fusil après avoir vu maintes fois des films de gangster et joué à Call of Duty. Je le chargeai donc, puis me ruais dehors à la suite de Chrom.
Il y avait non pas un mais deux monstres, qui dépassaient en taille les barricades, tout aussi terrifiants que le précédent mais avec des longues griffes en plus. Chrom combattais l’un d’eux, tirant depuis l’une des barricades. L’autre se débattait contre des fils barbelés accrochés à l’un de ses bras. Je me mis à genoux, ajusta le monstre dans mon point de mire et tira. La balle se ficha dans son épaule et le fit crier de douleur. Puis il braqua son regard sur moi, fou de rage. Il se dépêtra du fil barbelé et se mit à courir à grands pas dans ma direction en poussant des cris de fureur. Je failli perdre mon sang froid devant ce poids lourd qui avançait rapidement vers moi mais je tins bon. Je réajustai de nouveau mon angle de mire sur elle, et tira une seconde fois. Cette fois je l’atteignis au cou. Il ralentit, gémit, secoua sa tête puis reprit sa course folle vers moi. Je tirai encore une fois…Mais à blanc ! Mon fusil n’avait plus de munition. Merde! Pensais-je. La meilleure solution qui me vint à l’esprit fut la plus simple. Je pris mes jambes à mon coup et fit le tour de la baraque, toujours poursuivis par le monstre. J’étais paniqué et regardais désespéré les alentours. Que faire? Si je rentrai dans la maison pour chercher une autre arme, il risquai de me suivre, et ce serai trop risqué, et si je continuai, je risquai de me fatiguer et il me rattraperai. Puis je vis le miroir dans le jardin et eu une idée. Je courrai vers lui et donnai un grand coup de pieds dans celui-ci qui se brisa net. J’empoignais les plus gros morceaux à main nue et les lançais sur le toit, pendant que le monstre essayait de passer la barricade. Je sautais et me hissais tant bien que mal sur le toit malgré mes mains ensanglantées. De là je repris les bouts de miroir et commença à les jeter sur le monstre. Je réussi à lui crever un œil, et un autre bout lui blessa une oreille. Il hurla de douleur mais continua à essayer de briser le mur à grands coups de griffes. Je compris que je n’y arriverais pas de cette façon. Je pris une grande inspiration, empoigna un gros bout de miroir et sauta du toit jusqu’à la barricade où le fil barbelé avait été arraché et de là sur la tête du monstre. Je pris de l’élan et frappa le plus fort que je pus avec le bout de miroir sur la tête du monstre. Son sang gicla. Je sentis le monstre tituber sous mes pieds et resauta sur le rebord de la barricade. Le monstre s’écroula et poussa un dernier cri avant de mourir finalement. Je soufflai un peu puis trottinai vers l’endroit où devait se trouver Chrom et l’autre monstre. Quand j’arrivai, Chrom se battait tant bien que mal depuis la barricade. Soudain le monstre donna un grand coup de griffe sur son arme et l’envoya voler à un mètre de moi. Chrom me cria de la lui renvoyer mais avant qu’il n’ait le temps de finir sa phrase le monstre lui asséna un grand coup de griffe. Il hurla de douleur, tituba, tenta de se tenir debout puis tomba au bas de la barricade. Mon sang ne fit qu’un tour. J’empoignai l’arme et me jetai sur le monstre, poussant un cri de rage. Je sautai sur le mur et courai jusqu’à être au plus proche de lui. Durant cet instant, je sentis une force inconnue se déployer en moi. Quand je fus au plus près du monstre et que je braquai mon arme sur lui et tirai dans un cri de fureur. Sous l’impact, le monstre fut éjecté à plusieurs mètres puis s’écroula de tout son long, tué sur le coup. Je jetai mon arme en contrebas puis sautai en hâte près de Chrom. Ses yeux étaient fermés, il ne respirait plus.
« -Chrom !...Chrom !... Oh non…»

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Noooooon Chhrooooom D':
xD Voici donc le Chap 4 avec comme promis bcp d'action!(avec un peu de gore, désolée^^")    
Bonne lecture!(si jamais vous le lisez x))

c dommage, il a pas fait long feu chrom :/
Un verbe à la première personne du singulier au passé simple ne se termine pas en -a x(
A part cela je suis impressionnée par la qualité de la narration. Le vocabulaire est bien choisi et tu arrives à bien expliquer la situation à travers le langage ironique de chrom. C toujours aussi palpitant, tu introduis l'action avec aisance.

Oh mais la suite est pleine de surprise... >:)
Oui oui je sais c bon...
Merci! :3