Le texte à thème consiste à prendre un texte quelconque puis à en changer la tonalité, l'ambiance, par des mots d'à peu près la même catégorie grammaticale mais pas du tout du même contexte.
En voici un exemple:
J'ai écrit une petite fic avec une histoire plutôt banale:Le réveil de Michael sonna à 7h. Le jeune garçon s’étira puis se leva. Il était un peu nerveux car c’était aujourd’hui qu’il allait demander à Stéphanie de sortir avec lui. Pour l’occasion, il enfila son plus beau pull, un jeans et ses baskets. Au petit déjeuner, il mangea 2 tartines beurrées avec un bol de céréales et prit ensuite soin de se brosser les dents. Ensuite, il prit ses cahiers et les rangea dans son sac. Il enfila son manteau et mit son téléphone et ses clés dans sa poche. Il sortit de chez lui et se rendit à l’arrêt de bus. Là, une vielle dame lui souhaita le bonjour. En entrant dans le bus, le conducteur lui adressa un signe de tête, puis, Michael s’assit à côté d’un camarade de classe. –Salut Florian, est-ce qu’il fallait faire l’exercice 2 en français pour aujourd’hui ?
-Je ne sais pas Michael, lui répondit le brun avant de se tourner avec interrogation vers ses trois meilleurs amis. L’un d’eux, le plus grand avec des lunettes, répondit que non. Devant l’école, les étudiants sortirent et se dispersèrent. Michael marcha avec nervosité dans le couloir jusqu’à son casier. Sur la porte de ce dernier, il y avait un smiley. L’ayant ouvert, il prit, parmi ses affaires (des livres, un rubix-cube, des crayons), le cadeau soigneusement emballé qu’il avait préparé pour Stéphanie. La cloche sonna alors et il se rendit en cours de français. La professeur se fâcha après les élèves qui parlaient trop et n’avaient pas fait l’exercice 2 et Michael reçu une mauvaise note en oral. En chimie, le professeur était un peu fatigué et fit brûler un peu trop de soufre, ce qui sentit mauvais. En espagnol, la professeur, très gentille, leur fit regarder un documentaire sur les danses traditionnelles.
A midi, c’est à la cafeteria, encore presque vide, qu’il retrouva Stéphanie. Elle était déjà assise, seule, à une table près de la fenêtre, avec une assiette de nouilles. Michael acheta un sandwich au poulet : 6 euros. Il trouvait cela un peu cher. Il s’assit ensuite en face de la fille qu’il aimait. –Salut Michael, ça va ?-Bonjour, oui ça va, et toi ? –Ca va, merci. Tandis qu’ils mangeaient, il vit qu’elle avait coiffé ses cheveux blonds et s’était maquillée. Elle portait une jolie veste bleue. Quand ils eurent fini, Michael demanda en rougissant: Stéphanie, je voulais te demander…veux-tu sortir avec moi ? La fille surprise, hésita, réfléchit, puis dit : D’accord. Mais après les cours, on ira se promener ensemble. L’après-midi, en cours de sport, les élèves durent beaucoup courir et faire des pompes avant le basket. –Le sport c’est très important, disait le prof exigeant. Comme les élèves transpirèrent beaucoup, Michael prit une douche afin d’être propre pour retrouver Stéphanie à la sortie de l’école. Ensemble, ils allèrent au parc du centre-ville puis s’assirent sur un banc. Elle demanda : -As-tu déjà eu une petite copine ? Michael hésita avant de répondre : -Oui, mais elle m’a plaqué. Elle m’a dit que je ne la rendais pas assez heureuse. –Pourquoi ?-Je n’avais pas toujours assez d’argent pour lui acheter des vêtements. Stéphanie et Michael allèrent ensuite au cinéma voir un film d’action avec du pop-corn. Tous les spectateurs étaient très attentifs. Le soir, ils dînèrent manger au restaurant chinois. Il n’y avait qu’une table de libre, les autres étaient occupées pas des collègues de bureau fatigués après la journée. La musique était très apaisante et les deux amoureux se regardaient tout en mangeant leurs nems aux crevettes. Ils sortirent, et, avant de se séparer à l’arrêt de bus, Michael offrit son paquet à Stéphanie. Elle l’ouvrit : il y avait trois CD de musique neufs à l’intérieur. –Merci beaucoup, fit-elle contente. Le bus avec lequel la jeune fille pouvait rentrer chez elle arriva. Elle embrassa doucement Michael puis partit. En se couchant dans son lit ce soir-là, Michael se dit qu’il était très heureux d’être devenu le petit ami de Stéphanie.
Et maintenant, je change radicalement l'ambiance. Le thème est racaille/enragé/psychopathe.
Attention! Contient de la violence et des gros mots!C’te putain de sirène d’alarme fit tomber c’gros blaireau de Michael de son matelas rétamé. La racaille prit son réveil puis le fracassa contre le mur. Il avait grave la rage car c’tait aujourd’hui qu’il allait casser sa gueule à c’te grosse vache de Stéphanie. Donc ben, il s’est fichu sa cagoule la plus merdique (putain de cagoule), un caleçon trash et ses baskets dégueux. Au p’tit déj’, il bouffa tous ces chips avec une bibine arrache-tripes et puis ensuite il les cracha sur son père. Ensuite, il prit ses boules puantes et les rangea dans son sac. Il déchira a coup de rasoir les manteaux de ses parents et mit son tazer et ses anti-sèches dans sa poche. Il pulvérisa sa porte et se rendit à l’arrêt de bus. Là, un vieux alcoolo lui jeta une bouteille. En entrant dans le bus, le conducteur l’insulta, puis, Michael fichu un coup de poing à un autre mec de sa classe. –Zy-vas gros connard d’Flo, est-ce qu’on va tabasser l’prof de français aujourd’hui ?
-Tcchhh, siffla le tatoué avant de se tourner avec interrogation vers les trois merdeux avec lesquels il traînait. L’un d’eux, le plus asperge avec des lunettes bousillées, répondit : Ouaich zy-vas cherche pas, tu peux pas teste ! Devant l’école, les gosses sortirent et allèrent casser la gueule aux autres. Michael se traîna en beuglant dans le couloir jusqu’à son casier. Sur la porte de ce dernier, il y avait une tête de mort.
Lui ayant défoncé la porte, il prit, parmi ses machins (des magazines gore, une bière, des sarbacanes), la bombe à lacrymogène spécialement achetée pour arroser cette grognasse de Stéphanie. La cloche sonna alors et il se traîna en crachant au cours de français. La prof brailla sur les élèves qui cassaient les vitres et voulaient la bombarder avec leurs compas et Michael reçu une baffe parce qu’il l’avait insultée en oral.
En chimie, le prof était drogué et fit exploser des produits, ce qui lui crama les cheveux. En espagnol, la prof, super cool, leur fit regarder un film sur comment faire crever les taureaux.
A l’heure de la bouffe, c’est à la cafet’, pleine de sales bâtards, qu’il hurla sur Stéphanie. Elle était déjà debout, avec d’autres grognasses, sur une table, avec une bombe de ketchup. Michael piqua un sandwich dégueu : 6 euros. Il s’en fichait, il payait pas. Il siffla ensuite la fille qu’il détestait. –Va te faire foutre gros loser –Ta gueule ! –Gros naze ! Tandis qu’ils s’aspergeaient avec le ketchup et la mayo, il vit qu’elle avait rasé sa tignasse et avait un œil au beurre noir.
Elle portait des bracelets cloutés. Quand ils eurent fini, Michael demanda en se curant les dents: Stéph, ça te dirais… qu’on s’batte?
La fille haussa les épaules, mâcha son chewing-gum, puis dit : OK. Mais après les cours, on ira taguer les murs des gens.
L’aprèm, en cours de sport, les élèves durent s’arracher les tripes et faire 300 000 putains de pompes avant le basket. –Plus vite, bande de fainéants!!! hurlait le prof en les frappant avec les ballons. Comme les élèves suèrent comme des porcs, Michael resta comme ça pour être suffisamment crad’ pour retrouver Stéphanie à la sortie de l’école. Ensemble, ils allèrent devant les murs des plus belles maisons et y taguèrent des bites. Elle demanda : -T’as déjà tué une fille? Michael mâcha son chewing-gum avant de répondre : -Ouaip, mais elle m’a tiré dans la jambe. Elle m’a dit que j’étais qu’un gros pédé. –Pourquoi ?-Je n’ais pas eu les couilles de tuer mes parents. Stéphanie et Michael allèrent ensuite au cinéma voir un film d’horreur avec des tripes. Tous les spectateurs hurlaient et se tapaient dessus. Le soir, ils bouffèrent dans une discothèque. Il n’y avait pas de place, les gens s’étalaient par terre, complètement saouls. La musique était déchirante et les deux jeunes se vomissaient dessus tout en mangeant leurs frites. Ils sortirent, et, avant de se séparer au terrain vague, Michael arrosa la tronche de Stéphanie avec sa bombe lacrymogène. Elle mit la main à sa poche : elle en sortit un coup de poing américain. –J’t’emmerde ! fit-elle hystérique. La bagnole avec laquelle la meuf allait rentrer chez elle arriva. Elle donna un kick dans les boules de Michael puis se cassa. En démolissant sa chambre ce soir-là, Michael se dit qu’il aimerait bien baiser avec Stéphanie.
Voilà un peu ce qu'est le texte à thème. Sur ce, bonne continuation et n'hésitez pas à me proposer d'autres thèmes!