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 [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà !

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Miette Halia
Animatrice Hétalienne
Miette HaliaAnimatrice Hétalienne


Féminin Messages : 3530
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[Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! Empty
MessageSujet: [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà !   [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! Icon_minitime1Mar 15 Jan 2013 - 17:56

[Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! 1358265952-jusqu-a-l-au-dela
[Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! 1358517952-jusqu-a-l-au-dela-poster

[Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! 1358267979-gis-shdita

Vous aimez les fics nulles avec un humour à deux balles ? Vous voulez une fic cross-over totalement barrée, avec des beaux mecs qui se regardent en se dévorant des yeux, des blagues salaces, de l'action, de la passion et de la tendresse ? Vous avez frappé à la bonne porte, car voici la fic que je vais vous présenter; Jusqu'à l'au-delà ! (J'aime comment je suis modeste. *Crève* Nan mais je pense pas ce que je dis, c'est juste pour vous donner envie de lire en fait, haha.)
Cette fic a un titre à double sens, que je vais très simplement expliquer ici; jusqu'à l'au-delà signifie littéralement "jusqu'à la mort", mais aussi "par-delà les mondes", et c'est dans ce titre que la fic prend tout son sens ! :D

Disclaimer : Les personnages, lieux et références qui apparaissent dans cette fic ne m'appartiennent pas (Et heureusement pour eux d'ailleurs !) par contre, l'intrigue et ce qui en découle sont ma propriété ! *Sourire sadique*

Rating : 12 et plus je dirai. Il y aura sans doute du sang et de l'action, mais ça restera surtout sur le ton de l'humour.

Genre : Aventure, Humour, Amitié, Mystère.

Petit point sur cette fiction : il ne s'agit que d'un pur délire. C'est une histoire qui me trottait dans la tête depuis pas mal de temps et il y a quelques mois, je me suis décidée à l'écrire. Elle fera sans doute une vingtaine de chapitres, j'essaie d'avancer à un rythme régulier, même si c'est difficile, mais je ferai de mon mieux. Il y aura vraiment beaucoup de références dans cette fic, que ce soit à des mangas, des séries ou autres. Mais ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas obligés de tout connaître pour comprendre, et je mettrai des astérisques avec les références. Les principales séries qui apparaîtront sont :

-Hetalia Axis Powers.
-BBC Sherlock.
-Amnesia The Dark Descent + références à l'univers de PewDiePie.
-Références à quelques univers de jeux vidéos, et de dessins animés.
-Et des clins d'oeil à quelques chanteurs, qu'ils soient bons ou mauvais, enfin vous verrez bien. *Sourire malsain*

Sur ce, bonne lecture à vous ! Nmh




[Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! 1358268878-take-me-home-2

Date : 21 Mai 20??.
Rédigé par : ??????.
___________________________________________

Subject Member n°1081.

[Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! 1358267523-questions-reponses-n-m

Nom : Inconnu.
Prénom(s) : Daniel.
Date de naissance : 14 août 1838.
Monde d'origine : Aménesya.
Lieu de naissance : Mayfair, Grande Bretagne.
Taille (En cm) : 169.
Poids (En kilos): 55.
Couleur des cheveux : Bruns.
Couleur des yeux : Verts.
Profil psychologique : Paranoïa, Achluophobie (Phobie de l'obscurité) et Psychopathie.
Traits particuliers : Parle aux objets, Est un contorsionniste professionnel en cas de jeu de cache-cache avec des monstres, Cherche toujours des sources de lumière.
Partenaire : (à remplir).
Passé : Inconnu pour le moment.
Diagnostic : En cours.
_____________________________________________________________________________

Subject Member n°1082.

[Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! 1358267540-questions-reponses-n-1-38747-m

Nom : Vargas.
Prénom(s) : Feliciano, Veneziano, Italie du Nord.
Date de naissance : 17 Mars ????.
Monde d'origine : Héttalya.
Lieu de naissance : Venise, Italie.
Taille (En cm) : 172.
Poids (En kilos): 52.
Couleur des cheveux : Bruns.
Couleur des yeux : Dorés.
Profil psychologique : Inconnu.
Traits particuliers : Est la personnification de l'Italie du Nord, A une mèche de cheveux bouclée du côté gauche, Est accroc aux féculents et plus particulièrement aux pâtes, Est très affectueux.
Partenaire : (à remplir).
Passé : Inconnu pour le moment.
Diagnostic : En cours.
_____________________________________________________________________________

Subject Member n°1083.

[Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! 1358267532-questions-reponses-n-1-3851747-m

Nom : Holmes.
Prénom(s) : Sherlock.
Date de naissance : 6 janvier 1977.
Monde d'origine : Doylius.
Lieu de naissance : Londres, Angleterre.
Taille (En cm) : 185.
Poids (En kilos): 53.
Couleur des cheveux : Bruns foncés.
Couleur des yeux : Gris.
Profil psychologique : Sociopathe, Génie.
Traits particuliers : Peut déduire quelque chose avec peu d'indices et connaître le profil d'une personne en l'observant, Seul détective consultant au monde, Parle à un Crâne humain, Fait bons nombres d'expériences étranges.
Partenaire : (à remplir).
Passé : Inconnu pour le moment.
Diagnostic : En cours.
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L'éphèbe qui se trouvait dans la pièce lança un dernier regard en direction des fiches de ses futurs sujets d'études. Ceux qui avaient le pouvoir de changer le cours et l'équilibre de l'Univers. Comme il s'y attendait, ils étaient fascinants, ce qui était rare chez des humains. Il se détourna un instant et ses yeux d'un vert perçant tombèrent sur l'autre dossier qui était sur la table. "Tomlinson Louis".

L'homme soupira en apercevant le nom sur la fiche. L'équilibre de l'Univers allait sûrement être bouleversé désormais...

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[Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! CQREZMA
♡ ♡ ♡ :


Dernière édition par Miette Halia le Ven 18 Jan 2013 - 15:06, édité 5 fois
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Miette Halia
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MessageSujet: Re: [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà !   [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! Icon_minitime1Mar 15 Jan 2013 - 18:04

[Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! 1358269232-jusqua
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[Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! 1358269453-take-me-home-3-copie

Monde d'Aménesya.

Il courrait. Il courrait pour sa peau, pour ne pas se faire transpercer de part en part d'un coup de ces immondes griffes du monstre qui le poursuivait. Car il le savait ; un seul coup porté par la créature, et il était un homme mort. Le jeune homme s'engageait dans un couloir sombre, puis deux, puis trois, jusqu'à ce qu'il finisse par arrêter de les compter pour finalement se focaliser uniquement sur sa course rendue effrénée par la peur. Il avait perdu le fil du temps, et commençait peu à peu à s’essouffler. La peur lui tiraillait à présent l'estomac ; il était hors de question pour lui de s'arrêter maintenant, alors il fit la sourde oreille lorsque son corps lui hurlait qu'il avait besoin de se reposer. Il détallait dans les couloirs sombres du château, espérant trouver une fichue porte pour pouvoir sortir de ce cauchemar. Sa gorge était sèche, ses poumons brûlaient à l'intérieur et il avait l'impression que son cœur allait éclater à tout instant tellement celui-ci cognait furieusement contre sa frêle poitrine.

-Pitié, Stephano, dis-moi que la sortie se trouve au bout de ce couloir... Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps...

-Ne t'inquiètes pas Daniel, plus que quelques mètres et tu y es. Mais dépêches toi, il est sur nos talons !

Il se retourna pour voir une ombre furtive derrière lui, ce qui eu pour effet de lui faire accélérer le pas. Quelques mètres plus loin, Daniel vit enfin la délivrance tant espérée ; une grande porte en bois ébène se tenait à moins de 5 mètres de lui. Malheureusement, c'est à ce moment là que son corps fini par l'emporter sur sa volonté, et le jeune homme, le souffle rendu rauque par la course, fini par s'effondrer au sol, ses jambes flageolantes se dérobant sous lui. Sa lampe à huile se fracassa après avoir chuté sur le sol en pierres, et la petite statuette en or qu'il transportait était fermement maintenue contre sa poitrine. La dureté et la froideur du sol le fit grimacer et il expira bruyamment, ses côtes et ses jambes le faisant atrocement souffrir. Les bruits de pas saccadés de la bête se firent entendre au détour du couloir où se trouvait Daniel. Il savait. Il savait qu'elle l'avait vu, et que cette créature savourait la peur grandissante qui se reflétait dans le regard du brun étalé à terre.

-Daniel ! Daniel, relèves-toi, vite ! Si tu restes comme ça, tu vas te faire tuer ! La porte n'est plus très loin, alors laisse-moi ici et cours !

Le brun lança un regard en biais vers la petite statuette en or, d'un regard rempli de défi.

-Il est... Hors de question que je t'abandonne.. Tu... J'ai enfin fini par te retrouver... Alors... Si... Si on doit sortir d'ici... C'est... Ensemble !

-Espèce d'idiot. C'est pas le moment de jouer les héros ! Il ne peut rien m'arriver ; je ne suis plus qu'un objet Daniel, un foutu objet à la con ! Alors tu vas me faire le plaisir de te barrer en vitesse, sinon je peux te jurer que je ne te le pardonnerai pas !

-J'aimerai bien... Courir... Mais... Impossible de me... Relever...

La petite statue lança un regard rempli de peur et de colère vers le jeune homme. Il était impossible pour lui de l'aider, de quelque moyen que ce soit. Il était bien trop petit et faible, emprisonné dans ce corps misérable. Et à cause de lui, si Daniel ne pouvait plus se relever, il resterait impuissant en regardant son ami mourir sous ses yeux; et ça il ne pourrait pas le supporter. Il voyait à présent la scène comme au ralenti ; le monstre bondit d'un seul coup pour foncer sur Daniel, toutes griffes déployées. Le jeune homme tenta une dernière fois de se remettre sur ses jambes, en vain. Il lança un regard d'adieu à Stephano, rempli de désespoir et de tristesse. C'est à peine si à cet instant, l'objet doré entendit son cri déchirant qui vibra dans l'air pendant ce qui lui semblait être une éternité.

-DANIEL !

Une vive lumière entoura soudain le brun, avec à ses pieds d'étranges symboles lumineux ; comme un cercle alchimique que les physiciens dessinaient auparavant. La lumière se fit plus intense, tellement aveuglante que Stephano dû fermer ses yeux dorés. Il eu le temps d’apercevoir la bête, sans doute effrayée par la lumière, s'enfuir sans demander son reste. Lorsque qu'il rouvrit ses yeux, il s’aperçut que non seulement le cercle magique avait disparu, mais que son ami aussi.

•0O•oO•

Monde d'Héttalya.

Un jeune homme enjoué se dirigeait en sifflotant un air joyeux vers la maison de son ami le plus proche, à savoir ; Ludwig Beillsmidt ; celui qui représentait l'Allemagne. L'italien avait prévu son coup des jours à l'avance ; il allait d'abord sonner chez Ludwig pour lui proposer de lui préparer à manger, et de passer le reste de la journée ensemble ; car il savait pertinemment que l'allemand ne lui refusait jamais rien, surtout lorsqu'il était question de nourriture. Son sac plastique rempli d'ingrédients culinaires à la main, il s'arrêta sur le palier de la maison, s'essuya les pieds sur le tapis, et sonna à la porte. Il attendit plusieurs secondes, et fini par sonner une seconde fois. Voyant qu'il n'obtenait toujours pas de réponse, il décida de frapper à la porte en hurlant le plus fort qu'il pouvait ; il était presque qu'impossible que personne ne l'entende avec les décibels que sa voix aiguë produisait. Il était presque sûr qu'en criant ne serait-ce qu'un peu plus fort, Australie pourrait l'entendre de là où il était.

-LUDWIIIIIIIIIG ! C'EST MOI FELIIIIII ! JE SUIS VENU POUR TE PROPOSER DE MANGER ENSEMBLE, T'EN PENSES QUOIIIIII ? LUDWIIIIIIIG OUUUUUUVRE ! HOUHOUUUUU ! T'ES LAAAAAA ?

Le jeune italien continuait de hurler à la porte de son ami, sans se préoccuper des voisins qui commençaient à en avoir ras le bol de l'entendre hurler depuis des heures. Au bout de cinq minutes, un voisin fini par sortir de chez lui, un fusil en main, près à tirer si il le fallait pour le faire taire. Le jeune homme ne l'avait toujours pas remarqué, et continuait son monologue sur le pallier. L'homme au fusil s'approcha de l'italien, et commença à charger son arme et ce, suffisamment bruyamment pour que Feliciano puisse l'entendre. Ce dernier se retourna vivement en entendant le bruit caractéristique de sa mort imminente. Il savait déjà ce qui l'attendait pour avoir été mille fois la cible de Suisse après avoir passé illégalement ses frontières dans le but de retrouver son allié Allemand. De grosses gouttes de sueur commencèrent à perler sur son front, et il eu à peine le temps d'ouvrir la bouche pour hurler de peur qu'une balle se logea à trois centimètres de sa tête. Livide comme une pomme plongée dans de l'eau de javel, Feliciano loucha lentement sur l'impact qui avait littéralement transpercé la porte ; d'un bois extrêmement solide. L'homme en face de lui prit une munition, qu'il plaça dans son chargeur, et l'italien fit la chose la plus courageuse qu'il eu été bon de faire à l'instant, c'est-à-dire ; courir comme un malade en hurlant pour que quelqu'un vienne à son secours. Sprintant comme un dératé, le voisin d'Allemagne à ses trousses, il courrait en zigzagant pour ne pas se faire toucher par les balles qui filaient à toute vitesse sur lui. L'homme hurlait des choses qui étaient totalement incompréhensibles aux oreilles de l'italien, mais le fait de le comprendre ou non était bien la dernière chose dont il se préoccupait. Se dirigeant vers la route, il ne vit pas la voiture arriver droit sur lui. Le voisin, l'ayant aperçut, s'arrêta sur le trottoir, les yeux fixés sur le véhicule. Le conducteur eu à peine le temps de freiner que Feliciano se retrouva étalé au sol, pleurnichant comme un bébé après avoir trébuché sur une canette de soda. Il n'avait même pas remarquer qu'il avait failli se faire écraser. Voyant que quelque chose était près de lui, Italie leva la tête vers l'imposant véhicule bleu marine, et se précipita vers la fenêtre du conducteur pour le supplier de l'aider.

-PITIE MONSIEUR, AIDEZ MOI ! IL Y A UN FOU QUI M'A POURCHASSE AVEC UN FUSIL ALORS QUE JE VENAIS VOIR MON AMI ALLEMAGNE ET JE- Allemagne ? S'exclama avec surprise le petit brun.

La tête que fit Allemagne à ce moment-là était mémorable. Il s'attendait à tout sauf à ça. Enfin, le fait de voir son voisin avec un fusil ne l'étonnait pas plus que ça, il était habitué de le voir pourchasser des petits farceurs sonnant aux portes ou même des contribuables, mais de voir son allié -qui était censé se trouver à des kilomètres de là- sans avoir été prévenu, un sac plastique à la main, de la purée de ce qui semblait être précédemment de la pomme de terre s'écoulant du sac, des larmes de crocodiles sur le visage et qui avait failli se faire renverser -par lui-même en plus-, il se demandait vraiment si Italie était :

Petit a : Très con.
Petit b : Très naïf.
Petit c : Chanceux.
Petit d (ou la réponse qui n'a aucun sens) : ITALIE QU'EST CE QUE C'EST QUE CE BORDEL ?

-ITALIE, QU'EST CE QUE C'EST QUE CE BORDEL ? Hurla l'Allemand sous la colère et l'incompréhension.


0• Quelques minutes plus tard, dans la maison d'Allemagne. •0

Le grand blond, une fois le voisin chassé à grands coups de pieds au derrière, son ami remis de son traumatisme et les réprimandes passées, pu enfin s'asseoir sur son canapé et se détendre un peu. L'Italien, assis sur le canapé en face de lui avait les mains jointes entres ses genoux, tête et yeux baissés.

-Bon, commença Ludwig, tu peux m'expliquer ce que tu fais là ?

-... Je regarde mes genoux. Fut la seule réponse de Feliciano.

-... Je parlais de ta présence ici. Fini par répondre Allemagne, souriant légèrement en entendant la réponse grotesque de son ami.

-Oh. Le brun détourna les yeux, un léger sourire mangeant une grande partie de son visage. Je suis venu parce que je voulais passer la journée avec toi, et te préparer à manger. Ca faisait longtemps qu'on s'étaient pas vu, et j'avais envie de te faire plaisir. Mais ton horrible voisin est arrivé, et tout est fichu maintenant que mon sac de courses est en purée sur le trottoir ! OUIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNN !

Allemagne eu un pincement au cœur en entendant le discourt du petit brun. Dire qu'il avait fait tout ce chemin et qu'il avait failli se faire tuer pour lui. Et qu'est-ce qu'il avait fait pour le remercier ? Il l'avait engueuler. Lamentable. Et voilà maintenant qu'Italie pleurait à chaudes larmes sur le canapé du salon. L'allemand ne savait pas quoi faire à cet instant précis, il n'avait jamais été particulièrement doué pour réconforter les gens. Les sentiments, s'était pas trop sa tasse de thé. Lui, il était né pour le champ de bataille, la guerre et tout ce qui s'en suit. Mais consoler un jeune homme fragile et candide, c'était pour lui mission impossible. Il resta regarder son compagnon quelques instants, puis fini par se lever et s'asseoir sur le canapé d'en face, à côté de Feliciano. Il hésita quelques instants, puis passa son bras autour de ses épaules pour lui montrer que s'il avait besoin d'un torse pour étancher ses larmes, et d'un T-shirt pour se moucher -enfin, faut pas exagérer non plus, mais c'est pour dire- ; et bien il était là. L'italien, sachant parfaitement qu'Allemagne n'aimait pas les contacts physiques d'habitude, et voyant l'effort incroyable qu'avait fait son ami pour lui, il le prit dans ses bras et pleura à torrent, mouillant le T-shirt blanc de son imposant vis-à-vis. Si ils avaient postulés pour faire une pub sur les mouchoirs Kleenex, ils auraient décrochés le poste haut la main. Le grand blond, sans savoir pourquoi, senti son cœur battre plus fort en sentant la chaleur émaner du corps de l'italien, et ses joues se colorèrent d'une jolie teinte pivoine. Il se détacha finalement de l'étreinte, et détourna la tête pour ne pas que son ami remarque sa soudaine rougeur. Italie s'essuya les yeux une dernière fois d'un revers de manche, et se leva du canapé.

-Pardon pour la scène. Et merci de ne pas m'avoir jeter dehors. Je rentre à la maison alors, et encore désolé de t'avoir dérangé... Il s'avança vers l'entrée, prêt à partir.

Allemagne se leva soudainement, et agrippa le bras de son allié.

-Pourquoi ? Je veux dire... Tu n'as pas à t'excuser, et il est hors de question que tu partes alors que tu as fait tout ce chemin pour venir jusqu'à chez moi. C'est plutôt à moi de... M'excuser. Enfin, j'apprécie que tu es fait ça pour moi... Je... Merci. Donc, si tu veux bien, on a qu'à faire comme tu avais prévu... Ca te dit ?

Les yeux du jeune homme s'illuminèrent de milliers de petites étoiles.

-Ve... Vraiment ? Tu veux bien ? T'es vraiment génial Allemagne ! Je t'adore !

-Oui ben, profites-en, parce que ça ne va pas être le cas tous les jours, hein.

-Oui, oui ! Déclara l'italien d'un sourire rayonnant. Par contre, je n'ai plus rien pour te préparer à manger... Il fit la moue en se remémorant l'accident qui avait conduit à la mort prématurée de ses courses.

-Et mon frigo, il est là que pour faire joli ? Tu peux te servir, fais comme chez toi. Mais ne fous pas le bordel, sinon tu risques de m'entendre.

-Vee, pas de problème ! C'est à ce moment-là qu'il fit un sourire de trisomique. L'auteure fit un sourire entendu à sa seule lectrice, qui sait parfaitement pourquoi elle a mis cette petite parenthèse dans sa fic...

-Je vais mettre la table. Si tu ne sais pas où trouver ce dont tu as besoin, demandes-le moi.

Ludwig ouvrit une étagère, et partit alors vers la salle à manger, les couverts à la main.
Il arrangea sa nappe convenablement, car il y avait un pli peu esthétique sur le côté droit qui ferrait avoir une syncope à n'importe quel maniaque du rangement au carré tel qu'il l'était. Problème : en décalant la nappe de neuf degrés vers le nord, un second pli venait de naître sur le côté gauche. Il plaça donc assiettes, couteaux et fourchettes sur le buffet ébène en face de lui, ces derniers le gênant plus qu'autre chose. Le blond enleva la nappe, la secoua un bon coup pour chasser tous les plis et la remit en place. Maintenant, elle était mal mise, le côté à sa droite était plus long de deux centimètres huit que celui de gauche. Ludwig cru pendant un instant qu'il allait tout envoyer voler par la fenêtre, lorsqu'il entendit du fin fond de la cuisine son ami l'interpeller de sa voix mélodieuse. Le mot clé ici étant « mélodieuse » , évidemment.
Le blond décida donc de laisser sa tâche capitale de côté pour aller aider son allié qui devait avoir reproduit une maquette de la seconde guerre mondiale dans sa cuisine, à en juger par le hurlement qu'il avait entendu.

-Italie, qu'est-ce que tu as fait comme connerie encore ?

Quelle ne fut pas sa surprise en s'apercevant que la pièce était dans un état impeccable, la seule chose qui permettait de voir que de la nourriture avait été préparée était la casserole remplie de pommes de terre qui bouillait sur la plaque électrique. Il n'y avait aucune trace de Feliciano dans la cuisine, comme si il avait subitement disparu. Ce qui était le cas. Si l'italien était sorti, il l'aurait aperçu, car la sortie de la cuisine était directement reliée à la salle à manger. Allemagne fut prit d'un mauvais pré-sentiment et se précipita sur le téléphone.

-Allô, Japon ? J'ai besoin de ton aide, Italie a dû se faire enlevé par les Angleterre et les autres. …D'accord. Préviens-moi lorsque ton avion arrive à Berlin, je viendrai te chercher en voiture. Merci.

Il raccrocha et se passa la main sur le visage.

-Bon sang, dans quelle merde s'est-il encore foutu... ?

•0O•oO•

Monde de Doylius.

Glacial. Sombre. John ne savait pas où lui et Sherlock se trouvaient, mais il faisait tellement froid qu'il sentait ses doigts s'engourdir rapidement, et son sens de l'odorat fortement diminuer à cause de son nez complètement gelé. Ils s'étaient retrouvés ici il ne sait comment, mais un horrible pré-sentiment concernant cette affaire commençait à naître au creux de son estomac. Le médecin ne voyait pas où il mettait les pieds, et suivait donc Sherlock à la trace. Comment son ami faisait-il pour arriver à voir dans le noir ? Cela resterait sans doute une question sans réponse, et puis Sherlock était ce qu'il était ; mystérieux et fascinant. Les minutes s'écoulèrent rapidement au fil de leurs pas, et John se demandait si ils verraient un jour la fin de ce long couloir sombre.

-Attends, restes ici. Déclara le brun en s'avançant agilement près d'une rangée de caisses métalliques.

-Sherlock ! Murmura le blond à son attention, il est hors de question que tu y ailles seul, à chaque fois que tu te la joue solo, il nous arrive des tuiles ! On reste ensemble, un point c'est tout ! En disant cela, il s'avança vers son colocataire et le défiant du regard. Ce dernier leva les yeux au ciel en soupirant.

-Très bien, mais tu restes en arrière.

L'ancien militaire obéit en faisant la moue. Il commença à râler du caractère de son ami et de sa manie à vouloir toujours tout faire tout seul.
C'est à ce moment-là que toutes les lumières s'allumèrent, aveuglant les deux hommes. John grogna ; ils étaient dans une mauvaise posture. Au bout de plusieurs secondes où Holmes et Watson essayèrent de reprendre le contrôle sur leur vue, ils finirent par apercevoir 4 personnes solidement attachées à des caisses, à l'aide de chaînes accrochées le long du mur qui se trouvait en face d'eux. John se sentit mal à l'aise, car il n'arrivait pas à distinguer leurs visages, comme si ils étaient flous. Pourtant, il connaissait ses personnes. Il en était certain.

-Les poissons ont finalement mordus à l’hameçon, n'est-ce pas ?

Les deux colocataires se retournèrent d'un coup, pour faire face à, semble t-il, un jeune homme. Enfin, John n'arrivait pas non plus à le distinguer, comme si ses yeux étaient un appareil photo bon marché essayant de faire un zoom.

-J'aurais dû me douter que tu étais derrière tout ça, après tout, il ne faut jamais se fier aux apparences, n'est-ce pas ? Répondit Sherlock, de sa voix condescendante habituelle.

-Toi qui es supposé être intelligent, tu ne l'es pas tellement, en fait. C'est tellement facile de vous berner, il suffit d'avoir l'air gentil, de vous sauver d'une situation à risque, et le tour est joué. Un masque est tellement facile à vêtir n'est-ce pas ? Même si ma vraie personnalité n'est pas si différente de celle que je vous ai montré. En parlant de personnalité et de trahison, je suis vraiment désolé d'avoir dû droguer et attacher vos amis, mais je vous rassure, je ne leur ferai aucun mal, du moins pour l'instant. La mission qui m'a été attribuée est de te tuer, Sherlock Holmes. Ce n'était apparemment pas prévu à la base, mais puisque tu aurai pu faire capoter le plan...

John sorti rapidement son arme en entendant ses mots, prêt à tirer. Il voulut charger son revolver, mais il se rendit compte de quelque chose d'une importance capitale ; il n'avait plus aucune munition. Comment avait-il pu oublier ça ? Sherlock le poussa sur le côté à l'aide de son bras, et déclara d'une voix plus rauque qu'à l'accoutumée :

-Je peux donc en déduire que tu n'es pas le cerveau de cette affaire ?

-C'est exact, un point partout ! Mais malheureusement, l'heure tourne, et il va falloir lancer la balle de Match pour décider du vainqueur. Mais comme je ne suis pas un tueur froid et sanguinaire, je vais vite en finir.

Il pointa sa kalachnikov vers le brun, qui le regardait de son regard acier, une boule de stress commençant à se former dans sa gorge . Il déglutit difficilement. Le médecin se mit alors à hurler, sachant parfaitement ce qui allait se passer si il ne bougeait pas.

-SHERLOCK !

-Docteur Watson, je vous suggère de vous pousser, sinon je n'hésiterai pas à tous vous tuer. Ce serait dommage, de salir autant le sol de ce beau hangar...

Le blond eu une terrible envie de se jeter sur cet homme pour lui arracher le langue. Il lança un regard vers son compagnon qui lui adressa un sourire désolé. C'était la première fois que John voyait cette expression-là sur le visage de son ami.

-Fais ce qu'il te dit John, c'est à moi seul d'endurer ça.

-Je refuse, espèce d'abruti !

-John.

Il y eu un instant de flou, comme si le médecin ne contrôlait plus rien. Il voulut pousser le brun, mais il était incapable de faire le moindre mouvement. Quand au reste, tout se passa très vite ; John regarda impuissant la balle qui fusa à toute vitesse sur Sherlock qui n'avait pas bouger à temps, et se la prit en plein cœur. Foudroyé, le détective cracha du sang et s'effondra sur le sol glacé du hangar où ils se trouvaient. John n'arrivait pas à y croire.

-Mission accomplie. Au moins, je ne l'aurais pas fait souffrir.

John se rapprocha en courant de l'endroit où se trouvait à présent le corps sans vie de son ami, malgré ses jambes flageolantes. Il se fichait totalement du meurtrier, lui tout ce qu'il voulait, c'était que Sherlock soit encore vivant. Même si c'était impossible après ce qui venait de se produire.

-Désolé Docteur Watson. Je n'avais pas le choix.

Après avoir parlé, le criminel s'approcha du groupe de personne attachée et gifla l'un d'entre eux qui s'était réveillé et qui commençait à hurler, l'effet de la drogue s'étant sans doute dissipé. L'ancien militaire ignora complètement les autres personnes présentes, et prit le détective contre sa poitrine. Il tentait de sentir son pouls battre contre ses doigts placés sur sa gorge, mais rien. Il n'y avait plus rien, il ne respirait plus. Du sang chaud à la couleur vermeille continuait de se répandre sur le sol blanc et froid. La différence de couleur et de température produisit un contraste macabre.

-Sherlock, Sherlock réponds moi ! Bon sang, espèce d'abruti, réveilles-toi ! Arrêtes de jouer au con, et dis-moi que tu es en vie bordel ! S'il te plaît, arrêtes ça...

Il espérait encore que le brun se relève et lui dise d'une voix acerbe qu'il avait bluffé pour lui sauver la vie, que la balle était en réalité une bille, que le sang n'était pas le sien, que tout cela était une mascarade et qu'il avait été absolument pathétique de se mettre à pleurer comme une fillette. Mais malheureusement, l'espoir de John s'envola. C'était fini. Le grand Sherlock Holmes n'était plus. Les enquêtes à la chaîne, les réveils à 5 heures du matin, les disputes, les crises de fou-rire... Tout ça était à jamais terminé. Le médecin le savait, mais il ne voulait pas l'accepter. Sherlock resterait Sherlock ; mystérieux et fascinant, et... Il ne le reverrait plus jamais à présent.


DRIIIIIIIIIIIIIIIIIING DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING

-John.

Silence.

-John.

De nouveau un silence, puis un grognement.

-John.

Le médecin se releva précipitamment de son lit, et se prit la tête de son colocataire en pleine face.

-OOOOOH PUTAIN DE MERDE. Ca fait ma- Sherlock ? Qu'est ce que tu fous dans ma chambre ? S'exclama l'ancien militaire en observant son colocataire, assis en tailleur sur son lit, en train de se masser le front après la collision brutale.

-J'étais venu voir ce qui n'allait pas, tu étais en train de hurler mon nom. Sur le coup, j'ai cru que tu faisais un rêve pornographique me concernant -ce qui est tout-à-fait normal étant donné que je suis irrésistible- mais comme ça avait l'air d'être des cris de douleur, j'ai décidé d'aller voir. Tu as fait un cauchemar donc ?

En constatant les sous-entendus de son ami, le blond eu une expression à mi-chemin entre celle d'un poisson rouge et d'un trisomique. Ce qui n'était pas très joli à voir. Il essaya difficilement de reprendre contenance, et soupira.

-Oui, j'ai... Fait un cauchemar. C'est étrange mais, c'est un cauchemar qui revient souvent, surtout ses derniers temps... J'ai toujours une sensation désagréable quand je suis plongé dedans, parce que je ne peux rien faire pour... Empêcher aux événements tragiques de se produire... Il se gratta la tête et gratifia le détective d'un mince sourire, Enfin, ce n'est qu'un rêve, n'est-ce pas ?

Le brun resta quelques secondes à le regarder d'un air étrange, puis hocha la tête.

-Oui, seulement une séquence visuelle périodique qui se manifeste lors de la phase de sommeil profond en représentant de manière abstraite tes désirs ou tes craintes. Il sautilla du lit et se remis sur pied d'une agilité féline.

John le fixa un instant.

-Au fait, pourquoi tu m'as réveillé ? Une nouvelle enquête ?

Le détective se tourna vers son colocataire et lui lança un large sourire ironique.

-Non, seulement que je n'aime pas être seul dès le matin, parce qu'il faut que tu ailles acheter deux-trois bricoles au supermarché et aussi parce que Madame Hudson m'a confisqué Monsieur Crâne, et que de toute manière, il est impossible pour un crâne humain de pouvoir faire ses courses sinon ce serait inquiétant. Tu ne crois pas ?

-... Abruti.

-Merci John, moi aussi je t'adore. Je vais dans le salon continuer mon expérience. Je te laisse t'habiller, et au fait ; il nous faut du lait.

Sur ses mots, il descendit les marches qui séparait la chambre du salon. Le médecin loucha un instant sur son armoire, l'ouvrit pour jeter un coup d'oeil à ce qu'il allait mettre et se massa la tempe, un mal de tête commençant déjà à faire une apparition.

-Quelle formidable journée cela va être... Il prit un pull et un jean au hasard, de toute façon il allait juste au supermarché, pas au Buckingham Palace...

•oO•

Le détective entendit son ami râler depuis la chambre. Il sourit devant son microscope en imaginant l'ancien militaire s'emmêler dans un de ses pulls. Le médecin descendit les marches 12 secondes plus tard avec un air de drogué en manque de sa cam, lança un regard vers le brun qui voulait dire « si jamais tu fais le moindre commentaire je te fais bouffer ton microscope » ouvrit le frigo pour verser le fond de la brique de jus d'orange dans un verre et s'installa sur la table en se frottant les yeux de fatigue. Sherlock leva les yeux vers son ami, qui l'imita et ils se regardèrent dans le blanc de yeux pendant de longues minutes. Ils sursautèrent lorsque le portable du détective rompit le silence de la pièce. Le brun fixa pendant un instant l'écran de son BlackBerry et se leva pour mettre son long manteau noir et son écharpe bleue autour du cou. John se leva précipitamment -un peu trop d'ailleurs- grimaça en sentant son ancienne douleur de jambe revenir et lança un œil curieux vers son colocataire.

-Où est-ce que tu vas ?

Le détective sembla hésiter un instant à lui répondre puis lui déclara de sa voix grave :

-Un SMS de Lestrade, il me demande de venir. Une enquête sans doute, il dit qu'il m'attend au coin de la rue. Le blond s'approcha du porte-manteau pour prendre sa veste, et Sherlock lui agrippa le bras pour stopper son geste, et ce ne sera pas long. Tu n'as pas besoin de venir, je ne vais pas être victime d'un attentat si je sors tout seul cinq minutes. Il regarda l'heure sur son portable. Bon disons 10 minutes. Et tu as des courses à faire non ? Alors je te laisse, je t'enverrai un sms si ça s'éternise. Il sourit au militaire et se détourna pour sortir de l'appartement. « A tout-à-l'heure ! » Déclara t-il en descendant les marches.
John ne put s'empêcher de regarder par la fenêtre son ami se diriger au bout de la rue jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement.
Le médecin ne savait pas pourquoi, mais il avait un mauvais pré-sentiment.

•0O•oO•

Dans un monde inconnu...

Un jeune homme regarda par la fenêtre de son bureau, sans pour autant faire attention au paysage qui s'étendait devant lui, ses yeux bleus-gris brillaient plus que d'accoutumé avec la lumière du Soleil. Il passa une main dans ses cheveux châtains mi-longs, et entendit des bruits de pas se faisant de plus en plus proches. On peut dire qu'ils ont été rapides... pensa t-il en sentant une esquisse de sourire naître sur son visage. La porte ébène de son bureau s'ouvrit sur une jeune femme blonde aux yeux noisettes, remettant sa mèche de cheveux derrière son oreille par habitude.

-Vos ordres ont été exécutés Monsieur Tomlinson, nos voyageurs ne vont pas tarder à arriver. Vous aviez besoin de quelque chose ?

Il tourna son immense siège en cuir pour faire face à son interlocutrice et lui lança un sourire rayonnant :

-Parfait. Vous êtes plutôt rapides dis-moi ! Je suis vraiment fier d'avoir des employés comme vous. Si j'ai besoin de quelque chose ? Oh, maintenant que tu m'y fais penser ; j'aimerai bien un thé à la framboise ma petite Cassie.

-Bien Monsieur. La secrétaire lui rendit son sourire de manière timide et ferma doucement la porte derrière elle.

Le jeune homme remit sa mèche rebelle sur le côté de sa tête et soupira légèrement.

-Nos invités ne vont pas tarder à arriver donc... Il lança un regard mélancolique vers le cadre photo sur son bureau. J'espère qu'ils feront l'affaire pour l'immense mission que je vais leur confier... Et on se reverra enfin, pas vrai ? Lança t-il à la photo en souriant tristement. Seul le silence lui répondit.

___________________________

*Daniel est le protagoniste du jeu vidéo Amnesia.
*Stephano est une statuette du jeu Amnesia, baptisée par PewDiePie.
*Italie, Allemagne et Japon viennent du manga Hetalia Axis Powers.
*Sherlock et John viennent de la série Sherlock BBC.
*Louis Tomlinson est un membre du groupe One Direction.
*Cassie est un personnage de la fic "Par pitié sauvez-moi" de la série BBC Sherlock.

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MessageSujet: Re: [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà !   [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! Icon_minitime1Mar 15 Jan 2013 - 21:13

Ooooooh ! Ooooooh ! Ooooooh !

Bon ben j'ai lu, et pour l'instant j'aime beaucoup ! J'aime ton style et puis le GerIta est siiiiiii mignon ! Ooooooh ! Tu restes très fidèle aux personnages - je parle surtout de Sherlock et John, qui sont très réalistes ! - et y'a un mélange de genre assez déroutant mais qui au finale est sympathique. Ca part sombre, ça tourne n'importe nawak et Yaoi, puis ça revient à du très sérieux, puis de l'humour, puis une fin mystérieuse... J'aime !

Hâte de voir la suite ! (Je parie sur un Sherlock ultra-méprisant avec le pauvre Italie D:)

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MessageSujet: Re: [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà !   [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! Icon_minitime1Mar 15 Jan 2013 - 21:23

Daaaaaaw, merci Shuu ! I Love You
Ravie de voir que cette fic plaise au moins à une personne ! XD

Tu trouves que je respecte le caractère des personnages ? ...Merci beaucoup ! Franchement, j'aurai jamais pensé qu'on me dise ça un jour, j'ai toujours l'impression d'être OOC, mais bon, apparemment non !

Et oui, t'as vu juste, avec Sherlock, Italie va s'en prendre pas la poire. Il n'y aura pas que lui d'ailleurs, m'enfin tu verras bien. Pfufufu

Merci pour ton commentaire en tout cas, ça a illuminé ma soirée. Sparkle

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MessageSujet: Re: [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà !   [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! Icon_minitime1Ven 18 Jan 2013 - 15:30

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Monde d'Héttalya.

Allemagne, stressé, faisait les cents pas dans le salon en attendant le coup de fil de son ami japonais. Ce n'était pas la première fois qu'Italie lui fichait une frousse pareille, mais à ce rythme-là, il allait finir par mourir d'un ulcère à l'estomac.
Il est vrai que son compagnon était faible, mais à force de se faire kidnapper tous les deux jours, il commençait à avoir sa dose. Allemagne se promit mentalement de former l'italien à des cours de combat une fois qu'il l'aurait retrouvé. Sauf que c'était pas gagné. Italie avait déjà terrassé des ennemis comme Turquie ou même Autriche dans le passé, les témoignages des deux nations à son sujet étaient mémorables ; Italie les avait presque massacrés. Alors pourquoi est-ce qu'il n'utilisait pas sa force pour se défendre ? Tournant en rond dans l'immense pièce aux murs pâles, Ludwig se frotta les yeux en soupirant une énième fois. Italie avait vraiment le chic pour se fourrer dans des situations à la con. Mais le plus bizarre dans tout ça, c'était qu'il n'y avait pas eu le moindre bruit dans la cuisine, mis à part lorsque Feliciano lui a demandé de venir. Il n'y avait aucune trace de lutte non plus, 0n aurait dit... Qu'il s'était évaporé. Comme par magie.
Magie, magie... Qui d'autre à part Roumanie et Angleterre pratiquait la magie ?
Il fronça les sourcils. Il ne voyait pas pourquoi Roumanie en voudrait pour quoi que ce soit à Italie, celui-ci ne lui avait jamais rien fait. Le roumain n'en voulait qu'à Hongrie, et le seul moyen pour qu'il fasse perdre son sang froid à la jeune femme était de kidnapper Autriche, il n'aurait aucune raison d'enlever Italie, donc aucun moyen pour que le responsable soit lui. Angleterre alors ? Après tout, il lui en voulait beaucoup, parce qu'ils étaient du côté d'Espagne, que l'anglais déteste, et parce que lui et Feliciano étaient ennemis de guerre. Allemagne acquiesça mentalement et se persuada que le coupable ne pouvait être que le blond aux gros sourcils. Sur les nerfs à l'évocation mentale du britannique, l'Allemand décida d'aller regarder dans les autres pièces si il n'y avait pas un indice pour disculper Arthur du kidnapping. Etant un maniaque du ménage, il était presque sûr de repérer toute trace de poussière déplacée ou empreinte de pas de l'extérieur. Malheureusement pour lui, il n'y avait rien du tout de suspect. L'allemand se gratta l'arrière de la tête, complètement blasé. Pourquoi est-ce que ce genre de merde me tombe toujours sur la tête ? A ce stade-là de ses pensées, Ludwig sursauta en entendant son téléphone sonner dans sa poche. Il le sorti précipitamment et décrocha.

-Allô ?

-Rebonjour Allemagne-san, déclara le japonais de son ton stoïque habituel, mon avion est presque arrivé à Berlin, d'ici vingts minutes je serai à l'aéroport.

-Très bien, je prends ma voiture et je viens te chercher tout de suite.

-Merci beaucoup. A tout-à-l'heure donc.

-A tout-à-l'heure.

Il raccrocha, pris une veste au hasard sur son porte manteau, vérifia qu'il avait ses clés, et parti en direction du garage où sa voiture l'attendait. L'allemand plaqua ses cheveux en arrière en les voyant retomber sur son front ; eux aussi commençaient à fatiguer. Ludwig, en arrivant près de l'entrée du sous-sol, fixa un instant la porte du garage qui était cassée -par un malade mental qui avait foncé dedans pour montrer qu'il était le plus fort, chose que celui-ci regretta amèrement après avoir vu l'allemand descendre de son véhicule pour aller lui arranger le portrait- et qui malgré ses protestations n'avait toujours pas été réparée depuis. Une fois arrivé, il ouvrit la portière de son Opel, et glissa sa clé dans la fente. L'allemand desserra ensuite le frein à main, appuya sur l'accélérateur et il fit des yeux aussi gros que des gyrophares en entendant le bruit que fit sa voiture à ce moment-là :

-BROUM KA DABOUM BROUM BROUM KHZIIIIIIIIH BAM.

Il ne s'agissait pas des paroles du Gangnam Style, mais du moteur qui venait de rendre l'âme.
Se cognant la tête contre le volant en traitant son véhicule de tous les noms, Ludwig décida après avoir examiné le moteur -définitivement mort, RIP- d'aller jusqu'à pied à l'aéroport. Tous les mécaniciens étaient fermés aujourd'hui, il n'avait ni le temps ni les moyens pour réparer son véhicule lui-même. Ludwig décida que lorsqu'il retrouverait le japonais, ils prendraient un taxi pour rentrer, même si cette journée allait lui coûter très cher, le principal était qu'il retrouve Feliciano sain et sauf. Il n'avait pas le temps d'attendre et décida de partir à pied de chez lui, même si le trajet était de 20 bons kilomètres jusqu'à son point d'arrivée. Sur la route, Ludwig envoya un rapide SMS à l'asiatique en le prévenant qu'il risquait d'être un peu en retard pour venir le chercher.

-Quelle journée de merde...

Et elle ne faisait que commencer.


•0O•oO•

Monde de Doylius.

-Vous êtes vraiment stupide Lestrade ! Je vous dit que cette homme ne s'est pas suicidé !
Il avait une fortune astronomique et considérait ses enfants comme des esclaves ! Il s'est fait tué par l'un d'entre eux, c'est évident. De toute façon, cette affaire est sans intérêt, je perds mon temps.

L'inspecteur soupira pour la énième fois de la journée. Depuis que Sherlock était là en fait.

-Vous savez pourtant qu'on n'a retrouvé qu'une seule trace d'ADN sur le corps de la victime, et il s'agit du sien. Et de plus, Anderso-

-Oh, je vous en prie ! N'écoutez pas ce que dit Anderson, il a un profond handicap au cerveau, tout le monde le sait. Il vous a dit ça seulement parce qu'il savait que j'allais venir.

-Vous pensez qu'il pourrait dire n'importe quoi pour vous énerver ? Vous êtes vraiment parano Sherlock.

-Moins que certains en tout cas, déclara t-il dédaigneusement en lançant un regard prononcé à Sally qui se trouvait à quelques mètres derrière l'inspecteur. Elle lui lança un regard noir et un haineux « connard » pour toute réponse.

-Bon, écoutez, commença Lestrade en se massant les yeux, je vous prierai de sortir pour cette fois. Lorsqu'on aura de nouveau besoin de vous, on vous recontactera...

-C'est ça.

Sur ces mots, il s'en alla d'un mouvement de manteau, vexé.

En sortant du poste de police de Scotland Yard, Sherlock commença à fulminer mentalement. Tout ça pour ça. Quelle bande d'imbéciles. Ils sont tellement stupides que ça en est risible. Ils n'ont qu'à se débrouiller, puisqu'ils se croient si intelligents. J'ai bien envie de les regarder faire, mais ils sont tellement inintéressants que je finirai par m'endormir avant qu'ils aient commencés. Son baragouinage mental s'arrêta net lorsqu'il senti son téléphone vibrer dans sa poche. Tiens, John a encore oublié le code de sa carte de crédit et il a besoin de mon aide...? Pensa t-il en souriant mentalement. Une fois son Black Berry déverrouillé, il haussa un sourcil en s'apercevant que le message qu'il avait reçu n'était pas de John, ni de quiconque dans son répertoire. Un numéro masqué... Peut-être Moriarty ? … Non, j'ai déjà son numéro, et il ne va pas le cacher juste pour m'envoyer un SMS... Il se demanda comment réagirait John si il savait qu'il avait le numéro du plus grand criminel de Londres dans ses contacts. …Et il décida qu'il valait sans doute mieux qu'il ne le sache jamais.
Le brun cliqua sur le lien de sa boîte de réception. Ses yeux survolèrent les quelques mots qui lui étaient adressé, le message était assez court.

« Bien le bonjour, Monsieur Sherlock Holmes. Regardez donc à votre droite, une jolie femme vous y attend. LT »

LT ? Que pouvaient bien signifier ses lettres ? Un nom ? Il ne connaissait personne portant ses initiales en tout cas. Il se dit finalement qu'il le découvrirait tôt ou tard, et tourna la tête comme indiqué dans le SMS. Il vit au bout de la rue en face de lui une jeune femme blonde, de taille moyenne à côté d'une cabine téléphonique bleue. Elle était en effet jolie, pour les gens banals en tout cas, lui il se moquait éperdument du physique. Il finit par s'avancer vers elle, sur ses gardes. D'après sa tenue au carré et sa coiffure soignée, elle était secrétaire.

-Vous n'êtes pas un sbire de mon idiot de frère ? Demanda t-il abruptement.

La femme le regarda d'un air décontenancé, et secoua vivement la tête pour contredire ce fait.

-N-non, non ! Je suis ici pour venir vous chercher, mon patron aurait une mission extrêmement importante à vous confier.

Un silence pesant s'établit entre les deux interlocuteurs. Sherlock fixa la jeune femme pendant un instant, soupira d'un air hautain et fit mine de vouloir partir.

-Votre affaire ne m'intéresse pas. Les missions pour la Reine, l'état, ou autre idiotie de ce genre sont sans intérêt pour moi.

-...L'argent non plus, je me trompe ? Vous vous intéressez seulement pour les affaires qui vous donnent du fil à retordre, parce que vous vous ennuyez.

Il se retourna et l'observa d'un air ahuri. Comment sait-elle que... ?
Semblant deviner ses pensées, elle avança d'un pas et déclara :

-Je sais beaucoup de choses à votre sujet Monsieur Holmes. Mon patron se tient très informé sur les personnes qui pourraient lui rendre service, et il se trouve que vous faîtes parti de cette catégorie de personne. Cette mission est d'une importance capitale, certes, mais je suis sûre qu'elle vous ravira ! Si il a fait appel à vous, c'est parce qu'il sait que vous êtes le seul assez intelligent et habile pour pouvoir le faire, mais aussi parce que cette affaire sera intéressante pour vous.

Le détective semblait ravi qu'on lui jette des fleurs. Tout ça avait l'air intéressant ; plein de mystères et d'aventures en perspective. Mais il était toujours méfiant. Quelque chose clochait dans cette histoire. Il ne savait pas si c'était à cause du fait qu'il n'arrivait à déduire absolument rien de cette femme, ou bien qu'il ce soit fait traqué sans s'en apercevoir.

-Bien sûr, il faudrait d'abord en discuter avec le concerné. C'est pour ça que je suis venue vous chercher ! Alors, êtes vous prêt à venir avec moi ? Si vous refusez, bien sûr, je vous ramènerai chez vous.

-John.

La jeune femme resta à le fixer sans comprendre.

-Je vous demande pardon ?

-John. Je ne partirai pas sans John Watson. C'est mon collègue et mon ami.

Elle remit une mèche de cheveux blonds derrière son oreille et lui lança un petit sourire.

-Oh, ne vous en faites pas pour ça, votre ami est en ce moment même chez mon patron !

-Bien, je préfère ça. Et où se trouve t-il, votre patron ?

Elle sourit d'un air mystérieux, lui prit la main, et l'embarqua sans plus de cérémonie dans la cabine téléphonique bleue pour toute réponse. Le brun ne chercha pas à s'enfuir, ne sentant aucun danger émanant de cette femme, même si le fait de l'emmener dans une cabine téléphonique était somme toute assez étrange. Intéressant, pensa t-il. S'il s'agissait d'un moyen de transport, au moins était-ce original. Quelques secondes plus tard, le plus grand détective de toute l'Angleterre, son étrange accompagnatrice et la cabine eurent disparus dans un gigantesque éclat lumineux.

•0O•oO•

Monde d'Aménesya.

-Ben alors vieux, qu'est-ce que tu fous par terre ?

Stephano loucha vers celui qui venait de lui parler, car dans sa position actuelle -face contre terre- il était presque impossible de regarder quelqu'un sans avoir les yeux exorbités. La statuette soupira en s’apercevant qu'il s'agissait de Piggeh, ou l'âme d'un pervers ressuscitée dans le corps d'un cochon à moitié décomposé (Et non, il n'y a aucun mauvais jeu de mot), ce qui sommes toute était absolument charmant. Il se demandait vraiment pourquoi il était tombé dans un endroit où il n'y avait que des cas sociaux et des êtres défiant toutes les lois de la nature.

-Et bien là, tu vois, je suis en train de méditer intérieurement sur le cycle de la vie, et j'essaie de lier mon karma à celui du plancher. Ca te semble pas évident ? Déclara Stephano de manière ironique.

-Ah bah désolé, j'pouvais pas deviner hein. Il roula des yeux de manière blasée. Bon ben j'te laisse à ta méditation alors, j'dois aller voir Mr. Chaise pour savoir si il peut venir à la partouze que j'ai organisée, de toute il sait pas c'que c'est donc il va forcément dire oui vu qu'il est toujours okay avec tout. Si tu veux v'nir, préviens-moi. Sur ce, tchao ! Déclara le cochon tout en s'éloignant.

La statue, ahurie en voyant son ami partir, se mit à se tortiller au sol d'une manière pitoyable, vivement que je récupère mon corps... et fini par hurler à l'adresse de l'animal.

-MAIS PUTAIN, REVIENS ICI ESPECE D'ABRUTI CONGENITAL ! T'AS PAS REMARQUE QUE C'ETAIT DE L'IRONIE, J'PEUX PAS BOUGER, MERDE !

Son interlocuteur se retourna et le regarda d'un air vide -Le peu de neurones qui lui restait avait dû partir en même temps que sa virginité... Si tant soit peu qu'il en ai eu une- et il fini par s'approcher de son ami avec un sourire très peu rassurant.

-Alors comme ça, t'es coincé dans cette position, hein ? Murmura la cochon, son sourire s'élargissant comme celui du chat dans Alice aux Pays des Merveilles. C'est bizarre, mais ça me donne des idées, j'suis chaud là.

-Je te jure que si jamais tu me touche, je t'étrangle, je te décapite et je donne ce qui reste de toi à bouffer aux monstres, espèce de détraqué sexuel.

L'animal fit une grimace face à la menace de son ami.

-Hey mais j'plaisantais ! Toi alors, aucun humour, pfff...

-J'en aurais si Daniel n'avait pas disparu !

Le cochon se tut, un air à la fois choqué et confus sur le visage.

-Que... Quoi ?

-Tu m'as bien compris, Daniel a disparu sous mes yeux, par magie !

-Que... Le petit Danny, si innocent et pur... Que je commençais à éduquer... ET QUI NE CONNAITRA JAMAIS LE PLAISIR SEXUEL ! MON DIEU C'EST HORRIBLE ! Déclara Piggeh en éclatant en sanglot.

Plusieurs minutes passèrent, ponctuées des pleurs déchirants de l'animal, et par des phrases sans queue ni tête (Mauvais jeu de mot quand tu nous tiens...). Au bout d'un certain temps, il commença à se calmer et le seul bruit restant étaient de faibles hoquètements.

-Je... J'aurai tellement aimé lui dire à quel point il était important pour moi... Si innocent et souriant, même dans les moments difficiles... Il était un peu comme un petit frère pour moi... ET PUIS MERDE, DANNY, REVIEEEEEEEEENS !

Stephano se sentit soudainement mal à l'aise en voyant son ami si enjoué et farceur d'habitude pleurer à chaudes larmes. Il n'était vraiment pas doué pour les relations humaines, mais il savait ce que ça faisait. La perte d'un être cher...

-Piggeh... Commença Stephano d'une toute petite voix. Il s'étonna lui même de cette timidité. Il se reprit soudainement et s'éclaircit la gorge. Piggeh, arrêtes de pleurer. Ca ne sert à rien de se lamenter, ça n'aidera pas à avancer et ce n'est sans doute pas ce que Daniel voudrait te voir faire. Il a été courageux, il nous a aidé dans des périodes difficiles sans jamais baisser les bras, et c'est pour ça qu'on doit se montrer dignes de son amitié. On doit être forts Piggeh.

-Stephano... Murmura le concerné d'une voix brisée par les larmes.

Un ange passa. Le cochon commença à mordre sa lèvre inférieure pour ne pas partir en fou-rire. Chose qu'il foira complètement.

-Pff... PffwHAHAHAHAHAHAA HAHAHA ! HIHIHI HUHI HAHAHAHA ! OH PUTAIN SERIEUX LA, TU VIENS DE ME TUER ! HAHAHAHAHAAA !

-J'PEUX SAVOIR CE QUI TE FAIT RIRE ESPECE DE DEMEURE ?! S'énerva la statuette.

-HAHAHAHAAA ! C'est... HAHAHAHA ! Juste que... PffHIHAHAHA ! Ta réplique aurait pu être épique si... Sihihihi si seulement t'avais pas eu la tête collée au plancher et le cul levé au ciel comme un con ! HAHAHAHAAAAAAAAA !

-...

Stephano pensa très furtivement à l'envie suicidaire. Il avait à l'instant l'impression d'être seul au Monde.

-... HAHAHAHAHAAAAA HOU HIHI HAHAHAHAHA HOU HUHUHAHAHA ! Hihihi houuuuu... Ouah, ça fait longtemps que j'avais pas eu un aussi grand fou-rire dis donc ! La dernière fois remonte à quand Mr. Chaise avait demandé ce qu'était un gang-bang !

Piggeh s'approcha de son interlocuteur, continuant de rigoler légèrement.

-Enfin bref, j'imagine que rester collé tête contre le plancher et dans une position plus que suggestive, ça doit pas être top, alors dans ma grande bonté, je vais venir à ton secours !

Ce qu'il fit. La statuette fut bien contente de pouvoir de nouveau voir normalement, et non pas en ayant les yeux exorbités.

-Merci. Mais la prochaine fois, abruti, reste pas comme un con à me regarder, et aide-moi, tu sais bien que j'ai du mal à bouger ! S'énerva Stephano.

-Oui, je sais. Mais j'y suis pour rien, t'est tellement marrant ! Il lui fit un clin d'oeil. Tiens, c'est vrai qu'en parlant de ça, c'est étrange que je n'ai pas une seule fois abusé de toi, connaissant ton léger handicap~ Déclara Piggeh d'un ton pervers.

-Tu sais aussi bien que moi que tu n'es pas aussi suicidaire que ça. Nous voulons tous les deux t'éviter une mort aussi lente que douloureuse...

-Gloups. Oui, je... Crois que tu as raison. 
...Hem.

-...

-...

-...

-....

-...

-Daniel a disparu aujourd'hui et il me manque déjà. S'exclama le cochon, les yeux humides.

Un silence s'étendit entre les deux amis, ceux-ci fixant le plancher. Stephano lança un mince sourire à Piggeh, sachant parfaitement ce qu'il ressentait à ce moment-là.

-Moi aussi... Après tout, c'est normal. Je suis sûr que c'est sans doute pareil pour lui, qu'importe où il se trouve... Il s'éclaircit la voix. Est-ce que tu sais où se trouve Mr. Chaise et les autres ? Il faut organiser une réunion collective, à nous tous on pourra sans doute comprendre ce qu'il s'est passé... Et tenter de sauver Daniel si il est en danger.

-Et bien, Mr. Chaise m'a dit qu'il allait avec Jennifer organiser l'anniv' surprise de Martin, enfin la partouze quoi. Je pense qu'ils sont dans la salle commune, ou bien dans la cave à vin... Pour les autres, j'en ai pas la moindre idée ! De toute façon, on finira bien par les trouver... Enfin j'espère.

-Allons d'abord voir à la salle commune si ces deux-là y sont. Si on croise les autres en chemin, on leur dira de se retrouver là-bas.

-D'accord.

Les deux amis partirent en direction de la salle commune, la boule au ventre. Il fallait absolument retrouver Daniel sain et sauf, et le plus tôt sera le mieux, pensèrent-ils en choeur.

___________________________

*Daniel est le protagoniste du jeu vidéo Amnesia.
*Stephano est une statuette du jeu Amnesia, baptisée par PewDiePie.
*Piggeh est un cochon mort du jeu Amnesia, baptisé par PewDiePie.
*Italie, Allemagne et Japon viennent du manga Hetalia Axis Powers.
*Sherlock, John, Lestrade et Donovan viennent de la série Sherlock BBC.
*Louis Tomlinson est un membre du groupe One Direction.
*Cassie est un personnage de la fic "Par pitié sauvez-moi" de la série BBC Sherlock.
*La cabine téléphonique bleue est un clin d'oeil à la série Doctor Who.

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MessageSujet: Re: [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà !   [Fic Délire + Cross-Over] Jusqu'à l'au-delà ! Icon_minitime1Ven 18 Jan 2013 - 16:54

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*sors*
Je vois pas quoi dire d'autre .o. Ah si, dans le chap 2 je me suis perdu avec le dialogue Piggeh/Stephano remlis de points de suspension >:
Et d'accord avec Shuu pour le GerIta <3
GG, c'est un bon début ;3
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