Sujet: Umineko No Naku Koro Ni Dim 9 Sep 2012 - 15:58
Umineko no Naku koro Ni Crée par 07th expansion Horreur, gore
Résumé
Archipel d'Izu, île de Rokkenjima, 1986. La famille Ushiromiya se réunit pour décider qui prendra la tête de la famille et, surtout, qui héritera d'une immense fortune lorsque le leader actuel, Kinzo Ushiromiya, décèdera. Huit membres de la famille arrivent par bateau afin de rejoindre sur l'île trois autres membres de la famille, ainsi que cinq servants, pour un total de dix-huit personnes. Tout le monde se retrouve bloqué sur l'île de Rokkenjima pour cause de forte tempête maritime. Néanmoins, il se trouve que Kinzo pratique plusieurs sortes de rituels liés à l'occultisme. Son souhait, avant de mourir, est de revoir une dernière fois Béatrice, la « sorcière dorée » (Golden Witch). Battler Ushiromiya, dix-huit ans, va alors découvrir les conditions d'appel de Béatrice sur une stèle érigée devant le portrait de cette dernière. Se trouvant être peu réjouissante pour les habitants de l'île, une série de meurtres à huis clos va alors frapper toute la famille Ushiromiya…
Umineko no naku koro ni possède un grand nombre de personnages récurrents : on trouve les 12 membres de la famille Ushiromiya, les 5 membres du personnel du manoir (les serviteurs), le médecin traitant et enfin les 3 sorcières principales et les nombreux "outils" ou démons qu'elles peuvent invoquer à volonté. D'autres personnages humains ou surnaturels (sorcières, démons, ...) apparaissent de manière temporaire dans certain chapitre, jouant cependant des rôles tout aussi importants dans l'histoire. Le personnage principal est Battler Ushiromiya, fils de Rudolf Ushiromiya, lui-même second fils de Kinzo Ushiromiya, le chef de la famille. Battler est très obstiné et impétueux et il refuse de croire en la magie. Ce comportement va intéresser Béatrice, la principale antagoniste de l'histoire. Battler et Béatrice vont se lancer dans un jeu où l'un doit prouver que les évènements survenus sur l'île de Rokkenjima entre le 4 et le 5 octobre 1986 sont des faits perpétrés par un ou des humains et que tout peut être expliqué par la logique. L'autre doit, au contraire, persuader son adversaire que la cause des évènements est due à des faits surnaturels qu'un humain n'aurait, à priori, jamais pu réaliser. Dans cette bataille, deux sorcières, Bernkastel et Lambdadelta, vont s'inviter et perturber la partie en plaçant leurs propres pièces sur le plateau de jeu, ou en influençant les pièces existantes.
De nombreuses références se cachent au sein d'Umineko no naku koro ni. La première est tout d'abord une référence à l'œuvre du poète Dante : la Divine Comédie. En effet, on peut lier le parcours de Battler à celui du poète Dante dans son œuvre. Accompagné de son guide Virgile, Dante traverse l'enfer, le purgatoire et le paradis pour rejoindre Béatrice, sa bien aimée. Dans Umineko no naku koro ni, Virgile est remplacée par Virgilia, qui aide Battler à traverser divers épreuves jusqu'à son but : atteindre la vérité sur le cœur de Béatrice. D'autres liaisons entre les deux œuvres existent comme par exemple l'existence d'un lieu parallèle nommé Purgatorio situé à la fin de l'épisode 1, où Battler se retrouve après sa mort. On peut aussi noter que le générique de fin de l'anime est nommé La divina tragedia. Umineko no naku koro ni s'inspire aussi du Goetia du Lemegeton et du Pseudomonarchia daemonum pour les noms de quelques démons présents dans l'histoire. On y retrouve ainsi les noms de Ronove, Furfur, Zepar et Gaap, personnages présents dans le visual novel. On peut aussi noter l'anecdote suivante : Gaap est présentée comme un démon faisant disparaître les corps des victimes, qui peut-être représenté par la falsification des autopsies par Nanjo, le docteur de l'histoire. Or, il est clairement dit dans la traduction du Pseudomonarchia daemonum que Gaap utilise la forme d'un docteur pour apparaître devant les humains. On retrouve aussi dans Umineko no naku koro ni de nombreux auteurs de romans policiers ou de personnages ayant eu des relations avec ceux-ci. Ronald Knox donne son nom à l'inquisitrice Dlanor A. Knox qui utilise les 10 règles d'or du roman policier comme d'une arme anti-sorcière, ainsi que Willard Huntington Wright alias S.S. Van Dine qui est représenté par le personnage de Wright, inquisiteur du groupe SSVD utilisant certaines des 20 règles de Van Dine. Agatha Christie et son œuvre les Dix petits nègres sont cités dans End of the Golden Witch et Requiem of the golden witch. Enfin, Higurashi no naku koro ni, Visual Novel du même auteur, est lui aussi retrouvé dans Umineko no naku koro ni comme un roman qu'a lu Battler. Finalement, le nom du personnage principal, Battler, peut être aussi une référence à la première carte du Tarot de Marseille, qui est Le Bateleur. Tout comme le Bateleur, Battler a en lui le potentiel mais est trop immature dans les premiers chapitres pour découvrir la vérité sur Béatrice. À noter aussi que le Bateleur représente le maitre du jeu et que son chapeau en forme de huit représente l'éternel recommencement, ce qui correspond à la finalité de Battler dans Umineko no naku koro ni.
Critiques en vrac
Citation :
Umineko no Naku Koro ni est donc comme j'ai pu le dire, un Visual Novel qui fut adapté en Anime.
Pour moi, c'est surtout le mélange du Roman "Les Dix Petits Nègres" d'Agatha Christie, ainsi que le célèbre jeu "Phoenix Wright".
Pour un peu que vous ayez lu le roman ou joué au jeu, vous savez tout de suite que cette combinaison risque de donner un univers totalement imprévisible mélangeant donc : meurtre, gore, enquête, mystère et accusation....
Pour nous accompagner tout au long de cette longue et tragique histoire, nous avons donc la copie conforme de Wright: Ushiromiya Battler ( même coiffure, même attitude dans les gestes, même rôle: celui de la défense...) . Suivant un concept original qui confronte la Magie à la Réalité, il aura donc pour adversaire La sorcière d'or, Béatrice qui se fera une joie de décapiter, transpercer, ouvrir le ventre, de chacune des personnes présentes sur l'île, et cela plusieurs fois. Car oui, comme pour Higurashi No Naku Koro Ni, une boucle va se reproduire encore et encore jusqu'à qu'une des deux personnes reconnaissent la vérité de l'autre. Ce que je dis est certainement confus et complexe pour ceux qui n'auraient pas encore visionné l'anime ou joué au Visual Novel, mais c'est justement de cette complexité que nous allons parler...
Nous avons ici un scénario qui se veut simple au départ, c'est à dire des meurtres en séries sur une île et aucun moyen de fuite. Cependant, au fil des épisodes, on se rend compte que tout n'est pas si simple dans cette mystérieuse affaire de meurtre pour l’héritage. Car entre les relations complexes et le passé des personnages, les meurtres inexpliqués, la croyance ou non de la sorcière, on s'y perd un peu beaucoup. On attend bien sûr impatiemment les réponses aux questions posées, et c'est alors qu'on se rend compte que c'est déjà la fin de l'anime et qu'aucune des réponses n'a été donné et que l'auteur, tout au long de la série, dissimulait des indices que même Détective Conan n'aurait pu trouvé...
Malgré cela, on appréciera les personnages qui sont tous très travaillés et qui sont dotés de chara design vraiment très variés et plaisant a regarder. Chaque personne de la famille a son mot à dire et va venir rajouter son grain de sel dans l'histoire. Venant s’ajouter a cela des personnages très charismatiques, comme Ronove ou encore Battler, dépendant des situations... C'est donc pour cela que même si les questions sont confuses, on peut tout de même chercher des fragments de réponses dans le passé des différents personnages.
Citation :
Premièrement, on se retrouve ici avec un Opening qui durera le long des 26 épisodes. Ce qui n’est pas pour en déplaire, car elle mélange et représente bien ce qui fait Umineko No Naku Koro Ni: beauté, frisson, tragédie... On a également une OST qui se veut variée et qui est maîtrisée selon le type de situation. Quant a l’ending, je préfère ne rien dire car je ne m’en souviens déjà plus, tellement elle m'a donné mal à la tête.
Deuxièmement, j’ai trouvé les concepts de l’ Epitaphe et de la hiérarchie des démons tout en passant par les démones représentant les sept péchés capitaux, très bien pensés, et qui venaient bien marquer l’univers fantastique, permettant a Umineko de se différencier des autres productions du même genre.
En conclusion, on suit ici un concept original, dotés de personnages soignés et travaillés, avec une histoire suivant un rythme plus ou moins correct, le tout baigné dans une OST sublime, et qui représente un univers complexe et mystérieux. Bien sûr, on est quelque peu déçu de ne pas connaître la fin autrement que par le support du Visual Novel, mais si tout comme moi vous aimez les scénarios réfléchis et que vous êtes bon spectateurs en vous forçant a chercher les indices dissimulés, je peux vous garantir que malgré les quelques défauts que j’ai pu cités, vous prendrez plaisir a regarder Umineko No Naku Koro Ni qui fut pour moi une très bonne découverte !
Citation :
Umineko no naku koro ni est à l’origine, comme son prédécesseur Higurashi no naku koro ni, un visual novel : autrement dit un jeu vidéo se dévoilant plus comme une lecture interactive au scénario plutôt étoffé et complexe. Il faut donc plutôt s’attendre dès le début à ce que certains éléments présents dans la version originale ne le soient pas dans cette adaptation. Pour ma part je n’ai pas joué au visual novel et ne peux donc pas le comparer avec l’anime (bien ou moins bien pour apprécier l’anime ? je ne sais pas. En tout cas avoir un avis comparant les deux supports pourrait se révéler intéressant), néanmoins je vais essayer de retranscrire au mieux ce que je pense de cet anime.
Tout d’abord, comme évoqué précédemment, Umineko possède un scénario complexe. J’ai envie de dire que c’est vraiment son point fort. L’univers proposé est riche et maîtrisé et s’éloigne de bon nombre d’animes banals et stéréotypés. On nous présente d’abord les personnages très brièvement avant de plonger précipitamment dans un monde glauque, gore et intriguant. Les quatre premiers épisodes représentent probablement le summum de l’anime : les relations entre les personnages se posent doucement, mais tout va très vite, les morts surviennent et on se pose des questions mais alors que cette question reste sans réponse une autre survient aussitôt. C’est là qu’est toute la beauté du scénario : c’est rapide, on ne s’ennuie pas et en plus il y a des meurtres (un pur délice pour les adeptes du sadisme). Seulement voilà après cela le scénario prend une autre dimension et peut dérouter certains. Ce qui était autrefois pur rationalité commence à changer de ton. La magie apparait et deux choix s’offrent alors à nous pour comprendre la suite des évènements : la solution de la facilité autrement dit de croire que tout ce qui se passe sur l’île est l’œuvre d’une sorcière, ou bien l’autre solution qui consiste à se dire que tout ça n’existe pas et que les meurtres viennent d’une personne réelle. On peut voir là quelque chose de très intéressant, on a l’impression de participer à l’histoire en essayant de découvrir le véritable coupable. Car oui pour moi, la magie n’est qu’un prétexte pour laisser à notre portée toute une flopée d’indices et ainsi découvrir qui est/sont le(s) coupable(s).
Citation :
L'originalité de cette série est en fait le duel entre un humain et une magicienne se nommant béatrice. Les 18 personnes sur l'île sont en fait tous mort et Battler, petit fils de kinzo le chef de la famille ne croit pas ce que dit la magicienne et veut démontrer que tous ces crimes sont humainement possible. Déjà celà nous donne beaucoup d'envie de regarder cet anime juste pour son histoire. Moi ce que j'ai très bien aimer est en fait le mystère, car même à la fin de la saison on ne sait toujours pas qui est le coupable mais avec les 4 épisodes d'après l'auteur on devrait être capable de trouver le criminel, mais personne a trouvé encore le coupable. Et c'est celà qui donne super envie de connaître la suite et de réflechir un peu à cette question. L'auteur nous met en épreuve, il veut nous dire que cet enigme est parfait, personne peut la découvrir. Donc tout celà nous motive et rend cette série très très interresante. De plus nous avons encore les petit combat de magicienne qui peuvent divertir de temp en temp. Mais grâce à des amis qui ont déjà jouer au jeu ou visual novel, je sais l'anime est incomplet, il manque beaucoup de précision et est mal réalisé.
Citation :
Ah, Umineko no Naku Koro Ni... Déjà, c'est bien trop long à écrire comme titre, alors on se contentera d'Umineko. Voici un anime vraiment à part dans l'animation japonaise. On ne peut nier que le concept est original, à défaut d'être plaisant. Car en effet, Umineko sort des sentiers battus. Déjà par sa structure, semblable à celle d'Higurashi. Autrement dit, on revit plusieurs fois la même histoire avec un point de vue différent, même si la finalité est toujours la même : la mort, si possible dans d'atroces souffrances. Ensuite par son scénario.
Dans une île, une famille richissime se rassemble pour parler de la succession. En effet, le chef de famille actuel, Kinzo, ne va pas tarder à mourir, étant malade. Mais voici qu'une vague de crimes horribles s'abat sur cette famille, n'épargnant absolument personne. Crimes dont l'auteur reste inconnu, et que Battler, héros de l'histoire, se fait la promesse de démasquer. Mais voilà qu'intervient devant lui une jeune femme, Béatrice, connaissance de Kinzo, mais inconnue des autres membres de la famille, se proclamant sorcière et s'attribuant tout les meurtres qu'elle aurait réaliser grâce à la magie... Et c'est là que la série devient intéressante. En effet, toute cette mise en scène digne des Dix petits nègres a pour but de confronter deux points de vue, celui de Battler et de Béatrice. Ces deux point de vue étant respectivement le raisonnement par la logique, où l'on cherche des indices, émet des hypothèses, essaye d'expliquer la manière dont le crime a été réalisée et le mobile... Bref, un monde où la raison prédomine, où tout peux s'expliquer par la logique et où il n'y aucune interventions du paranormal ou de la magie. Et celui de Béatrice, affirmant que ces crimes n’auraient pu être réalisé par des humains, mais par la magie. Autrement dit, admettre que ce monde est loin d'être logique et que la magie existe.
Et cette confrontation de points de vue est tout simplement passionnante à suivre. D'ailleurs c'est pas compliqué, une fois qu'on sort de cette enquête, on s'ennuie. Dès qu'on ne suit plus le combat de Battler pour prouver que ces crimes ont bel et bien été réalisés par un humain et non par magie, dès qu'on sort du cadre de l'île où ont lieu tous ces évènements macabres, la série n'a plus grand intérêt. Les moments avec Ange en sont le meilleur exemple. Bref, vaut mieux se consacrer sur le duel entre Battler et Béatrice. Duel qui soulève d'ailleurs de nombreuses réflexions d'ordre philosophique. Tout ça grâce à la ténacité de Battler, qui refuse en bloc de croire en la magie ou en l'existence des sorcières. Pour lui c'est simple : tous ce que ses sens perçoivent est faux. Le monde qui l'entoure n'existe pas, tout ce qu'il voit n'est qu'une illusion, un tour de passe-passe qu'il se doit de démonter par la logique. Est-ce vraiment le cas? Bref, la situation renvoi directement à l'allégorie de la caverne : et si ce que nous voyons n'existait pas?
Pour ma part, je me suis pris au jeu à essayer de deviner comment descendre les faits avérés de Béatrice. Car c'est là le but de la série : ne pas essayer de trouver qui est le meurtrier, mais de prouver que tous les faits qui se sont déroulés dans cette île ont été réalisé par la main de l'homme, et non par magie. Et il faut l'avouer : c'est très difficile... Car on assiste directement aux meurtres, on sait qui les perpétue. Bref, on est confronté aux mêmes évènements que Battler, nous voyons tout par ces yeux. Béatrice fait tout pour nous convaincre que c'est bien elle l'auteur de ces meurtres, grâce à la magie. Et on comprend très rapidement l'enjeu qu'il y a derrière : l'existence même de Béatrice. On retrouve le même principe philosophique que pour Dieu : elle ne peut exister si l'ensemble de la famille ne croit pas qu'elle existe. Son but est donc tout autre que Battler : elle veut lui faire admettre que la magie existe afin qu'il la reconnaisse en tant que sorcière. Bref, c'est absolument passionnant... On n'attend qu'une seule chose : savoir qui aura le dernier mot. Chapeau messieurs les scénaristes. Même s'il faut attendre une deuxième saison pour avoir une réponse à toutes les questions... Car oui, vous n'aurez aucunes réponses à vos questions. Au contraire, on vous balance une multitude de nouvelles interrogations, à ne plus savoir qu'en faire. Bref, la fin est trop vite expédiée, incomplète, et surtout bourrée d'incohérences... Prenons comme exemple le comportement des victimes. Alors qu'auparavant elles restaient pétrifiées de terreur devant ces manifestations surnaturelles et hostiles, essayaient de comprendre ce qu'il se passait, voilà que d'un coup elles se transforment en super combattants rebelles... Avouez qu'il y a de quoi être surpris...
Autre chose à signaler : cette série n'est pas à mettre entre toutes les mains... Un gamin en sortira traumatiser à coup sûr. Car une autre des particularités de cette série qui la fait sortir du lot, en plus de son scénario recherché, c'est qu'elle ne cache pas la violence. En effet, c'est particulièrement gore, très gore... Notamment pour les meurtres... C'est simple, en comparaison Higurashi pourrait limite passer pour une série normale... Le sang coule à flot, les manières de mourir sont horribles et très variées (noyades, écrasements, transpercements, écartèlements, déchiquetages, mais aussi anthropophagie...), et la censure pour cacher cette violence, en mosaïque, est loin d'être suffisante pour rendre la série visible par tout le monde. Enfin, j'étais tout de même content qu'elle existe, alors que d'habitude ce genre de délire gore dans un anime ne me touche pas... Bref, je crois qu'il s'agit de la série qui nous montre le plus de façon de faire mourir quelqu'un dans d'atroces souffrances... Cette série est aussi violente par les thèmes qu'elle aborde : la maltraitance des enfants avec Maria (on assiste carrément au rejet de la mère de son enfant), l'ijime avec Ange, le comportement des adultes... Non, ce n'est vraiment pas à laisser à la portée de tout le monde...
En conclusion, voilà une série très plaisante, avec un nombre de protagonistes assez hallucinant, possédant tous un côté psychopathe plus ou moins marqués, et qui ne sont malheureusement pas tous traiter... Mais ceux auxquels on s'intéresse ont le mérite d'avoir une histoire vraiment à part et une psychologie fouillée. Et ne vous fier pas au chara-design qui ne nous sort que des filles à bonnets extra-large, il n'y a rien d'ecchi ici. Battler restera le perso plus réussi selon moi, cachant encore bien des mystères au vue de la fin de la série, en plus d'être vraiment attachant. Mais Béatrice est loin d'être ratée elle aussi, au contraire, voilà un protagoniste vraiment complexe que tous les psychiatres rêveraient avoir comme patient... Bref, scénario en béton, musique correct avec un opening superbe qui restera dans les annales, un duo de personnages particulièrement réussi, réalisation constante... Malgré quelques baisses de rythme et scènes ridicules avec le visage censé faire peur de Maria, c'est du tout bon. Néanmoins, si vous n'accrochez pas au concept, ainsi qu'au gore, passer votre chemin.
Mon avis
Umineko est, pour moi, tout aussi bon qu'Higurashi, si ce n'est plus. En tout cas, il en est un digne successeur, et tout bon fan du genre se doit de regarder. J'ai eu un coup de coeur pour Ange, je trouve dommage qu'elle ne soit pas très développé dans l'anime, car son personnage est réellement intéressant. Battler et Béatrice sont certainement les mieux construits en tout point de vue, mais je ne dis pas que les autres sont fades, bien au contraire, toutes les personnalités sont riches et magnifiques. Umineko est cependant beaucoup plus sanglant qu'Higurashi, et ce, malgré la censure. Je le déconseille fortement aux âmes sensibles, et je ne parle pas que du sang, car certains sujets présentés dans cet anime sont extrêmement durs. Ca sera tout pour le moment, si je rentre dans les détails, je risquerais de spoiler. En tout cas, fans d'horreur ne seront pas déçu avec cet anime aussi rebondissant qu'Higurashi. Et aussi, le chara design est superbe. Just sayin.
Opening
Ending
A vous la parole !
Lexy Golden Shipper
Messages : 2762 Localisation : Who knows
Sujet: Re: Umineko No Naku Koro Ni Dim 9 Sep 2012 - 17:10
J'hésite encore à le voir cet animé. J'ai adoré Higurashi, je suis vraiment fan du genre, mais il y a quelque chose qui me déplait. J'ai vu quelques vidéos là dessus et le look de certaines persos me rappelle celui des Magical Girls Oo. Ca doit être moi qui délire... Si j'ai bien compris ce sont les fameuses sorcières, et j'aime moyen ce principe, trop de surnaturel tue le glauque. J'espère que l'animé ne tourne pas trop autour de ça. Après le chara design est à tomber, j'aime *v*
Kailiana Shipper Vétéran
Messages : 1139 Localisation : Ailleurs
Sujet: Re: Umineko No Naku Koro Ni Dim 9 Sep 2012 - 17:25
Non, c'est loin, très loin des magical girls Après y'a toujours un peu de fanservice, mais il y en a aussi dans Higurashi. En fait, non, c'est pas trop de surnaturel... Il y en a, évidemment, mais le but de l'histoire est là = définir si les crimes sont commis par un être humain tout à fait normal ou si justement ça a quelque chose de paranormal. Ca tourne entre les deux, en fait. Si les épisodes sont centrés sur Battler, tu verras que le côté réaliste des choses. Mais si tu vois du côté de Béatrice, tu verras que le surnaturel. C'est à toi de démêler le vrai du faux, qui a juste et qui a tort. J'en dis pas plus. :)
Lexy Golden Shipper
Messages : 2762 Localisation : Who knows
Sujet: Re: Umineko No Naku Koro Ni Mar 25 Sep 2012 - 18:24
Je viens de finir l'épisode 2. Je suis fan, ça y est